Mais a-t-il des raisons de prolonger les jours d'un homme qui n'a pas su l'aimer ? Fable, parabole, confession vertigineuse, ce roman célèbre l'insolente nécessité de la fiction en confrontant les livres sacrés à la liberté de créer. Tel un double de Schéhérazade, Zabor échappe au vide en sauvant ses semblables par la puissance suprême de l'écriture, par l'iconoclaste vérité de l'imaginaire.","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":9.3,"url":"/livres/zabor-9782330124281.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2019-08-21","isbn":"978-2-330-12428-1","publisher":{"@type":"Organization","name":"Babel"},"author":{"@type":"Person","name":"Kamel Daoud","url":"/auteur/1565553/kamel+daoud"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.4","ratingCount":"5"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Thomas C."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Zabor est un homme seul. Orphelin de mère, il passe depuis l'enfance sa vie dans les livres, sa vie dans les mots. Il les apprivoise, les dompte : s'en fait un don. Écrivant la vie des gens, la racontant, telle une « Schéhérazade altruiste », il repousse leur mort. Sa réputation l’appellera donc auprès des malades, des mourants : de son vieux père, bientôt. \r\n\r\nOui mais, cet homme qui, il y a longtemps l'a renié, doit-il vraiment être sauvé ?\r\n\r\nAprès un magistral et inattendu premier roman : Meursault contre-enquête, qui nous offrait, sortie de nulle part, une suite, devenue presqu'incontournable, à L'étranger de Camus, Kamel Daoud creuse une nouvelle fois les frontières et les pouvoirs de la littérature... et c'est magistral !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Fabrice "},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Dans la Bible, Abraham s'apprête à sacrifier son fils Isaac pour obéir à Dieu ; dans le Coran, c'est Ismaël qu'Ibrahim s'apprête à sacrifier. Dans les deux cas le sacrifice est reporté sur un bélier....\r\nZabor, dont le véritable prénom est Ismaël est un jeune homme doué du pouvoir d'écrire. Ses récits permettent de prolonger la vie des habitants du village d'Aboukir mais à son détriment, Zabor à la voix chevretante vit en effet sous la méfiance, voire la risée des gens du village. Ce jeune homme ostracisé par son propre père vit pour faire vivre les autres ! \r\nCe roman est un récit mystérieux, un psaume dédié à la vie et à la puissance du verbe."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Airelle"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Orphelin de mère et maltraité par son père, Zabor vit en marge de son village. Raillé pour sa voix chevrotante, il est pourtant craint et respecté, car il a le don de maintenir les gens en vie.\r\nCe don, c'est l'écriture.\r\nRaconter, broder, imaginer, décrire : tout ce qu'il couche sur ses cahiers permet de sauver la vie de ceux qu'il a croisés dans la journée.\r\nDans ce village d'analphabète, il détonne. Mais lorsqu'on lui demande, à contrecœur, de sauver son père, l'homme le plus riche du village, Zabor manque d'inspiration. Sauver celui qui l'a tant humilié s'avère plus difficile... \r\nUn livre exigeant et riche !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Bertrand C. - 5"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"\"Quand le père se meurt, il n'y a plus rien entre vous et la mort. C'est votre tour.\"\r\nÉcrire pour lutter contre la mort, tel est le combat que livre Zabor.\r\nCe nouveau roman de Kamel Daoud est celui d'une initiation à la langue, aux livres, à l'écriture et surtout la découverte de leur puissance.\r\nZabor après la mort de sa mère, est rejeté par la famille de son père. Élevé en marge par une de ses tante, vieille fille, il va s'initier aux différentes langues qui l'entourent mais elles finiront par ne plus le satisfaire, il lui faut toujours plus et c'est dans la langue des anciens colons que le pouvoir des mots va se révéler à lui, en effet il comprend qu'il peut sauver des vies en écrivant.\r\nMais quand son père, qui a été si dur avec lui, est sur le point de mourir, exercer son don va s'avérer plus difficile...\r\nConte métaphorique, Zabor est un magnifique récit en forme d'hommage à la langue, aux livres et à tout ce qu'ils peuvent, comme peut-être accorder un surplus de vie.\r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Jeanne M. - 2"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort. \r\nC'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin. \r\nOrphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire. \r\nZabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité. \r\nKamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes."}]}
Orphelin de mère, indésirable chez son père, le solitaire Zabor a trouvé refuge en la compagnie des quelques romans d'une bibliothèque poussiéreuse qui ont offert un sens à son existence. Très tôt en effet, il s'est découvert un don : s'il écrit, il repousse la mort ; celui ou celle qu'il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Ce soir, c'est un demi-frère haï qui vient frapper à sa porte : leur père est mourant et seul Zabor est en mesure, peut-être, de retarder la fatale échéance. Mais a-t-il des raisons de prolonger les jours d'un homme qui n'a pas su l'aimer ? Fable, parabole, confession vertigineuse, ce roman célèbre l'insolente nécessité de la fiction en confrontant les livres sacrés à la liberté de créer. Tel un double de Schéhérazade, Zabor échappe au vide en sauvant ses semblables par la puissance suprême de l'écriture, par l'iconoclaste vérité de l'imaginaire.
Orphelin de mère, indésirable chez son père, le solitaire Zabor a trouvé refuge en la compagnie des quelques romans d'une bibliothèque poussiéreuse qui ont offert un sens à son existence. Très tôt en effet, il s'est découvert un don : s'il écrit, il repousse la mort ; celui ou celle qu'il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Ce soir, c'est un demi-frère haï qui vient frapper à sa porte : leur père est mourant et seul Zabor est en mesure, peut-être, de retarder la fatale échéance. Mais a-t-il des raisons de prolonger les jours d'un homme qui n'a pas su l'aimer ? Fable, parabole, confession vertigineuse, ce roman célèbre l'insolente nécessité de la fiction en confrontant les livres sacrés à la liberté de créer. Tel un double de Schéhérazade, Zabor échappe au vide en sauvant ses semblables par la puissance suprême de l'écriture, par l'iconoclaste vérité de l'imaginaire.
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Zabor est un homme seul. Orphelin de mère, il passe depuis l'enfance sa vie dans les livres, sa vie dans les mots. Il les apprivoise, les dompte : s'en fait un don. Écrivant la vie des gens, la racontant, telle une « Schéhérazade altruiste », il repousse leur mort. Sa réputation l’appellera donc auprès des malades, des mourants : de son vieux père, bientôt.
Oui mais, cet homme qui, il y a longtemps l'a renié, doit-il vraiment être sauvé ?
Après un magistral et inattendu premier roman : Meursault contre-enquête, qui nous offrait, sortie de nulle part, une suite, devenue presqu'incontournable, à L'étranger de Camus, Kamel Daoud creuse une nouvelle fois les frontières et les pouvoirs de la littérature... et c'est magistral !
Zabor est un homme seul. Orphelin de mère, il passe depuis l'enfance sa vie dans les livres, sa vie dans les mots. Il les apprivoise, les dompte : s'en fait un don. Écrivant la vie des gens, la racontant, telle une « Schéhérazade altruiste », il repousse leur mort. Sa réputation l’appellera donc auprès des malades, des mourants : de son vieux père, bientôt.
Oui mais, cet homme qui, il y a longtemps l'a renié, doit-il vraiment être sauvé ?
Après un magistral et inattendu premier roman : Meursault contre-enquête, qui nous offrait, sortie de nulle part, une suite, devenue presqu'incontournable, à L'étranger de Camus, Kamel Daoud creuse une nouvelle fois les frontières et les pouvoirs de la littérature... et c'est magistral !
Dans la Bible, Abraham s'apprête à sacrifier son fils Isaac pour obéir à Dieu ; dans le Coran, c'est Ismaël qu'Ibrahim s'apprête à sacrifier. Dans les deux cas le sacrifice est reporté sur un bélier....
Zabor, dont le véritable prénom est Ismaël est un jeune homme doué du pouvoir d'écrire. Ses récits permettent de prolonger la vie des habitants du village d'Aboukir mais à son détriment, Zabor à la voix chevretante vit en effet sous la méfiance, voire la risée des gens du village. Ce jeune homme ostracisé par son propre père vit pour faire vivre les autres !
Ce roman est un récit mystérieux, un psaume dédié à la vie et à la puissance du verbe.
Dans la Bible, Abraham s'apprête à sacrifier son fils Isaac pour obéir à Dieu ; dans le Coran, c'est Ismaël qu'Ibrahim s'apprête à sacrifier. Dans les deux cas le sacrifice est reporté sur un bélier....
Zabor, dont le véritable prénom est Ismaël est un jeune homme doué du pouvoir d'écrire. Ses récits permettent de prolonger la vie des habitants du village d'Aboukir mais à son détriment, Zabor à la voix chevretante vit en effet sous la méfiance, voire la risée des gens du village. Ce jeune homme ostracisé par son propre père vit pour faire vivre les autres !
Ce roman est un récit mystérieux, un psaume dédié à la vie et à la puissance du verbe.
Orphelin de mère et maltraité par son père, Zabor vit en marge de son village. Raillé pour sa voix chevrotante, il est pourtant craint et respecté, car il a le don de maintenir les gens en vie.
Ce don, c'est l'écriture.
Raconter, broder, imaginer, décrire : tout ce qu'il couche sur ses cahiers permet de sauver la vie de ceux qu'il a croisés dans la journée.
Dans ce village d'analphabète, il détonne. Mais lorsqu'on lui demande, à contrecœur, de sauver son père, l'homme le plus riche du village, Zabor manque d'inspiration. Sauver celui qui l'a tant humilié s'avère plus difficile...
Un livre exigeant et riche !
Orphelin de mère et maltraité par son père, Zabor vit en marge de son village. Raillé pour sa voix chevrotante, il est pourtant craint et respecté, car il a le don de maintenir les gens en vie.
Ce don, c'est l'écriture.
Raconter, broder, imaginer, décrire : tout ce qu'il couche sur ses cahiers permet de sauver la vie de ceux qu'il a croisés dans la journée.
Dans ce village d'analphabète, il détonne. Mais lorsqu'on lui demande, à contrecœur, de sauver son père, l'homme le plus riche du village, Zabor manque d'inspiration. Sauver celui qui l'a tant humilié s'avère plus difficile...
Un livre exigeant et riche !
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Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort.
C'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin.
Orphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire.
Zabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité.
Kamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes.
Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort.
C'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin.
Orphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire.
Zabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité.
Kamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes.