Vive la crise !. Ou l'art de répéter (inlassablement) dans les médias qu'il est urgent de réformer (enfin) ce pays de feignants et d'assistés qui vit (vraiment) au-dessus de ses moyens

Par : Sébastien Fontenelle

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  • Nombre de pages182
  • PrésentationBroché
  • Poids0.196 kg
  • Dimensions13,0 cm × 18,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-02-105771-3
  • EAN9782021057713
  • Date de parution01/03/2012
  • ÉditeurSeuil

Résumé

Au début des années 1980, de dévoués clercs de médias, à Libération, au Nouvel Observateur et ailleurs, se sont donnés pour mission de faciliter "l’entrée du capitalisme dans la gauche". Et par l’effet d’une assez heureuse coïncidence, cette ambition correspondait très exactement à celles des "socialistes" de gouvernement, qui ambitionnaient, de rompre avec… le socialisme. Cet exigeant reniement requérait un solide travail de "pédagogie", qui se déploya dans toute inventivité en 1984, dans la confection de la stupéfiante émission "Vive la crise !", présenté par l’ancien communiste Yves Montand.
Or, depuis la crise de 2008, l’édifice idéologique qu’ils avaient si patiemment construit n’en finit plus de se disloquer, emportant un à un les piliers où s’ancrait leur dogmatisme libéral. Cette dislocation aurait pu inciter ces obstinés forgerons du consentement à "l’horreur économique" à plus de modestie. Mais les pontifes ont ceci de particulier, qu’ils ne connaissent pas la honte : tout en fustigeant les "dérives" du "capitalisme financier", ils continuent de répéter (inlassablement) qu’il est urgent de réformer (enfin) ce pays de feignants et d’assistés qui vit (vraiment) au-dessus de ses moyens…
Au début des années 1980, de dévoués clercs de médias, à Libération, au Nouvel Observateur et ailleurs, se sont donnés pour mission de faciliter "l’entrée du capitalisme dans la gauche". Et par l’effet d’une assez heureuse coïncidence, cette ambition correspondait très exactement à celles des "socialistes" de gouvernement, qui ambitionnaient, de rompre avec… le socialisme. Cet exigeant reniement requérait un solide travail de "pédagogie", qui se déploya dans toute inventivité en 1984, dans la confection de la stupéfiante émission "Vive la crise !", présenté par l’ancien communiste Yves Montand.
Or, depuis la crise de 2008, l’édifice idéologique qu’ils avaient si patiemment construit n’en finit plus de se disloquer, emportant un à un les piliers où s’ancrait leur dogmatisme libéral. Cette dislocation aurait pu inciter ces obstinés forgerons du consentement à "l’horreur économique" à plus de modestie. Mais les pontifes ont ceci de particulier, qu’ils ne connaissent pas la honte : tout en fustigeant les "dérives" du "capitalisme financier", ils continuent de répéter (inlassablement) qu’il est urgent de réformer (enfin) ce pays de feignants et d’assistés qui vit (vraiment) au-dessus de ses moyens…