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Depuis la crise de 2007-2008, la classe moyenne apparaît
comme la grande perdante sans qu'aucun débat de société n'ait
eu lieu. S'appauvrissant peu à peu, elle est seule à payer les
errements de la financiarisation du monde. Le constat est
simple : nous sommes entrés dans une société dirigée par le
financier qui dicte ses conditions et se sert des fonds publics
pour éponger ses pertes.
Les classes moyennes s'aperçoivent
que l'étau se resserre sur leurs acquis. Le politique a, quant à
lui, depuis la déréglementation économique amorcée aux
Etats-Unis, abdiqué ses pouvoirs en faveur du financier. Le
modèle traditionnel, fondé sur le trio politique-finance-social,
ne fonctionne plus. II a été remplacé par le diktat de la pensée
unique, selon lequel les acquis sociaux des classes moyennes
représentent une laine à tondre.
Alors que les voies politiques
traditionnelles démontrent de plus en plus leur impuissance à
changer les choses, y a-t-il des solutions ? Que peut faire le
citoyen pour se protéger des chocs vers lesquels cette
idéologie le mène irrémédiablement ? Fruit d'expériences
européenne et nord-américaine, ce livre anticipe l'avenir et
propose des pistes' pour répondre à ce qui est probablement le
plus grand défi sociétal de ce XXIe siècle.