En cours de chargement...
Personne ne sait vraiment où est la Thiérache. En parcourant ses routes et ses chemins creux, on n'en sait finalement pas davantage, sinon que se perdre est sans doute le meilleur moyen de faire connaissance. Alors, le bocage ondoie dans l'infini d'un espace quadrillé par la charmille et le saule têtard. Le pommier tors et le poirier vénérable jalonnent les verdures vagabondes, pour peu que le premier pas en appelle un autre.
L'église fortifiée et le pigeonnier campent en plein ciel. L'herbe grasse des prairies fait la promesse des fromages crémeux, aux senteurs fortes et au goût de noisette. Et la Thiérache n'a pas besoin qu'on sache où elle est pour être aimée.