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Les politiques sont pris de vertigineux programmes quand il s'agit de délinquance sexuelle, de malades mentaux criminels, de lutter contre les dangerosités et de s'assurer de leur prédictivité sans faille. Les arrière-pensées électoralistes, la dictature de l'opinion et des médias orientent plus les choix politiques que ne le fait la rationalité scientifique. L'univers mental et les capacités d'imagination des politiques muent par le "populisme pénal" et l'irréalisme professionnel et même économique se limitent à la neutralisation par l'enfermement à perpétuité et à la recherche de boucs émissaires en cas de drames.
Des faits divers d'une intense gravité déchaînent les déclarations électoralistes indécentes de certains dirigeants politiques. La peur, ainsi alimentée, permet aux dirigeants de se présenter en sauveurs et protecteurs de citoyens affaiblis et de mettre en place une société de contrôle et de surveillance. Il existe d'autres solutions, notamment sur le plan de l'organisation des soins. Pourtant, celles qui sont proposées actuellement correspondant davantage à des préoccupations sécuritaires plus que sanitaires alors qu'il faudrait affronter avec lucidité les défis d'une société complexe en mutation.