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« Sibérie ma chérie« Vingt ans que je voyage en Russie. J’y retourne avec obsession sans savoir très bien ce qui m’y porte. Vingt ans qu’on m’interroge sur cette fascination et vingt ans que j’échoue à toute explication ». ST. Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis sillonnent la Russie depuis la chute de l’Union soviétique. Entre le Pacifique et l’Oural, ils ont parcouru des milliers de kilomètres à pied, à cheval, en engin blindé, en canot, à motocyclette et en raquettes à neige.
Sylvain a vécu sur les bords du lac Baïkal dans une cabane d’ermite pendant six mois, recevant à l’occasion la visite de ses deux amis ; il en a tiré un récit : Dans les forêts de Sibérie. Sibérie ma chérie est une déclaration d’amour à des terres méconnues où toutes les aventures sont possibles. Non, la Sibérie ne se réduit pas à une étendue de marais gelés, piquetée de goulags en ruine et de friches industrielles où divagueraient des moujiks qui se seraient ébroués du communisme historique pour s’acheminer vers l’alcoolisme.
Ce livre donne à voir une Sibérie vaste, sauvage, libre et capable d’accès de douceur inattendus . Une terre où le voyageur n’est jamais à l’abri d’une belle rencontre : un ours brun, une escadre d’oies sauvages, un pêcheur à l’âme généreuse, une fillette nostalgique. Ce carnet de voyage aux confins de la Russie fait vivre leur passion commune et redonne à lire quelques-uns des aphorismes dont Sylvain a parsemé ses nouvelles, récits et reportages, illustrés par les photos de Thomas et les peintures de Bertrand.
Carnet type « Moleskine » avec élastique.
Retour aux sources
Retour aux sources, sur les lieux d’une écriture. Il en a fait un carnet moleskine. Il lui en est arrivé des choses en Sibérie, on croirait l’aventure là bas encore possible… « Je suis chez moi en Russie. Pourquoi ? Je l’ignore. » 6 mois dans une cabane pas loin des rives du Baikal avec ses compagnons de voyages, un peintre, un photographe, pas d’exotisme d’affiche, 20 ans de voyages et de fascinations dans des bois qui ne refusent l’asile à personne mais imposent leurs conditions… des gestes, des chiens compagnon, les gens, une vie au quotidien, l’ermite et le convive,.. des saisons marquées... Au troisième verre, on trinque à la mémoire des morts, on lève son verre sans trinquer et on dit « en silence ! ». Le ton est donné mais la dureté n’empêche pas la beauté d’une vie qui résiste a aménagé quelques coins de paradis et un monde à chaque rencontre dans un « désert » habité et verdoyant l’été.. .ça donne un carnet moleskine soigné, un très bel objet…