En cours de chargement...
Ce sont des poèmes improvisés comme une conversation. Un exergue extrait un sujet. Donc on voit en gros de quoi ils parlent (d'amour, du jour et de la nuit, de temps, de cinéma, de mouvement), et précisément ce qu'ils disent, mais pas très bien ce qu'ils veulent dire. Ils repoussent le sens d'une image à l'autre, qu'ils défont, d'une phrase à l'autre, qu'ils coupent, un peu comme on frappe un ballon.
Peut-être qu'ils ne riment à rien ? Peut-être qu'ils sont fidèles, en esquivant la communication, à un "sentiment monstre", à une expérience du présent où "aucun flou n'est évitable".