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Irit Lahav, militante pour la paix, barricadée avec des moyens de fortune dans sa chambre de Nir Oz... Shlomo Ron, de Na'hal Oz, qui s'est offert aux balles des assaillants pour sauver ses deux filles et son petit-fils... Noam Cohen, photographe amateur couvrant le festival Nova, protégé par les corps de ses camarades dans un abri où explosaient les grenades... Yosh Ellia, para franco-israélien, qui a vu son ami tomber près de lui dans les combats du kibboutz de Be'eri qu'ils tentaient de reprendre aux terroristes du Hamas...
Ce sont là quelques-uns des nombreux témoignages de survivants des attaques du 7 octobre 2023 dans les localités du pourtour de la bande de Gaza, recueillis sur la chaîne i24News. Ces récits ne sont pas seulement poignants. Ils suscitent de multiples questions autour de ce qui s'est produit ce jour-là dans le sud d'Israël : où était l'armée ? Pourquoi le renseignement militaire s'est-il montré si négligeant ? Qui a fait croire aux Israéliens que le Hamas était dissuadé de les agresser ? Les clivages qui fracturaient la société israélienne ont-ils servi de catalyseur ? Comment, après les massacres, cette même société a-t-elle su ressouder la solidarité nationale ? Enfin, quels défis devra-t-elle relever pour empêcher qu'un tel pogrom, le plus meurtrier depuis la Shoah, ne se reproduise ? Daniel Háik répond à ces questions en insistant sur la portée du traumatisme subi par des millions d'Israéliens et replace cette journée dramatique dans le contexte de l'interminable conflit israélo-palestinien.