Puissances de l'image
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- Nombre de pages258
- PrésentationBroché
- Poids0.445 kg
- Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,7 cm
- ISBN978-2-915552-60-7
- EAN9782915552607
- Date de parution22/02/2007
- CollectionEcritures
- ÉditeurUniversité de Dijon
Résumé
L'omniprésence des images dans la société mass-médiatique est corrélative de leur évanescence et du constant renouvellement qui conditionne le processus de leur consommation. Leur omnipotence se réduit ainsi à celle de stimuli destinés à induire des comportements. Or, il convient d'autant plus de revenir d'une telle exténuation de l'image que cette dernière constitue l'une des dimensions essentielles du déploiement de la vie humaine. L'image est traditionnellement rapportée à l'activité imaginante d'un sujet. Mais, s'il est vrai que l'étoffe des hommes et des choses qui se donnent à voir dans le paraître sensible d'une image n'existe pas coupée d'un tel paraître, l'esthétique relève aussi de l'ontologie et sa tâche est de nous ré-apprendre à contempler les images. Au regard de la clarté et de la distinction conférées par la théorie à notre appréhension des choses, la détermination positive des images ne tient-elle pas en effet au fait que c'est dans leur dimension qu'il nous est donné de faire l'expérience vive du paraître de ces choses, jusqu'à l'extrême de l'horreur, du merveilleux et du sacré ?
L'omniprésence des images dans la société mass-médiatique est corrélative de leur évanescence et du constant renouvellement qui conditionne le processus de leur consommation. Leur omnipotence se réduit ainsi à celle de stimuli destinés à induire des comportements. Or, il convient d'autant plus de revenir d'une telle exténuation de l'image que cette dernière constitue l'une des dimensions essentielles du déploiement de la vie humaine. L'image est traditionnellement rapportée à l'activité imaginante d'un sujet. Mais, s'il est vrai que l'étoffe des hommes et des choses qui se donnent à voir dans le paraître sensible d'une image n'existe pas coupée d'un tel paraître, l'esthétique relève aussi de l'ontologie et sa tâche est de nous ré-apprendre à contempler les images. Au regard de la clarté et de la distinction conférées par la théorie à notre appréhension des choses, la détermination positive des images ne tient-elle pas en effet au fait que c'est dans leur dimension qu'il nous est donné de faire l'expérience vive du paraître de ces choses, jusqu'à l'extrême de l'horreur, du merveilleux et du sacré ?