Dans un long monologue adressé à son psychanalyste, Alexander Portnoy décrit son combat contre lui-même et ses pulsions afin de correspondre à l'image idéale du parfait fils juif tel que le rêve ses parents. Il sait bien que pour leur complaire il lui suffirait d'épouser une gentille fille juive et de lui faire de beaux enfants. Mais est-ce si simple quand on ne pense qu'au sexe et de préférence au sexe avec des femmes goy blondes et pulpeuses?!
La famille juive à la limite du racisme envers les goys, la mère hyper protectrice qui ne recule devant aucune extrémité pour le bien
de son fils, le père à peine moins excessif et le fils qui ne pense, ne respire, ne vit que pour le bout de peau qu'il a entre les jambes, tout cela fait sourire, rire même parfois mais on finit par se lasser. Il faudrait pouvoir faire abstraction du sexe et ne retenir que l'amour, la tendresse, l'humour, les réflexions sur la famille, la religion, la culpabilité... Mais c'est bien difficile quand chaque page raconte soit une masturbation, soit un rapport sexuel. Au fil des pages, je me suis ennuyée et j'ai accéléré ma lecture pour en finir au plus vite avec Alex Portnoy et son "schlong".
Jubilatoire
Face à un psy imaginaire, Alex crache sa libido et ses angoisses.
Tout y passe; le carcan religieux, l’étouffement familial, la bêtise crasse et bien pensante: Alex affirme sa singularité contre tous.
C'est excessif, sulfureux, ça déborde mais c'est surtout terriblement drôle et nécessaire.