Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
Le thème de ce volume est doublement discutable, et doublement provocant.
Tout d'abord, l'ensemble s'appuie sur une catégorie historiographique propre...
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Livré chez vous entre le 23 novembre et le 26 novembre
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Résumé
Le thème de ce volume est doublement discutable, et doublement provocant.
Tout d'abord, l'ensemble s'appuie sur une catégorie historiographique propre au vingtième siècle, celle de " présocratique ", arbitraire en elle même comme dans les choix et les exclusions qu'elle impose. Mais par cet hommage rendu à une philologie capable de créer ce que la philologie actuelle, en raison d'une conception étroite et périmée de la scientificité, ne saurait probablement pas créer: un concept riche d'implications et de problèmes philosophiques, les auteurs ont souhaité rappeler que, s'agissant des penseurs de l'Antiquité, il était impossible et surtout ruineux pour l'une comme pour l'autre de dissocier recherche philologique et réflexion philosophique.
Ensuite, considérer Platon comme une source possible pour la connaissance des penseurs qui l'ont précédé constitue à coup sûr un paradoxe. Platon n'est ni un historien de la philosophie (la philosophie, au sens où il l'entend, n'existait pas avant lui) ni un doxographe. Son propos n'est jamais d'exposer des doctrines mais de les reconstruire pour en faire des thèses à discuter, critiquer, parfois reprendre. Si Platon n'a donc littéralement pas de prédécesseurs, seulement des interlocuteurs qu'il interroge " comme s'ils étaient là en personne ", comment l'historien pourrait-il se fier à cette parole constamment en dialogue avec d'autres paroles mais si peu soucieuse d'exactitude et de rigueur historiques ?
Montrer pour quelles raisons et de quelle façon cela est néanmoins possible, tel est l'objet de cette première " exploration ".