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Face au dérèglement climatique, " il n'y a pas de plan B, car il n'y a pas de planète B ". Cette formule de l'ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, n'a rien perdu de son actualité. Toujours valable pour le climat, elle renvoie plus largement aux " limites planétaires " définies par de nombreux chercheurs — ces seuils que l'humanité ne peut dépasser sans compromettre ses propres conditions de vie et celles des autres espèces : érosion de la biodiversité, changements d'usages des sols, acidification des océans, hausse des aérosols dans l'atmosphère, etc.
A travers la présentation d'une soixantaine de décryptages, de reportages, d'enquêtes, de portraits ou d'entretiens récents publiés dans Le Monde, Simon Roger et Gaëlle Dupont, qui dirigent le service Planète, proposent un état des lieux. Ils nous livrent à la fois les meilleures clés de compréhension des déséquilibres en cours mais aussi des "solutions pour la planète" et des exemples d'engagements citoyens, qui confirment l'existence d'une prise de conscience, d'une volonté d'inverser la tendance, d'un espoir.
Car c'est bien à nous de réparer la planète, et plus encore face à la crise sanitaire, économique, sociétale, provoquée par l'épidémie due au coronavirus. C'est à nous — sociétés civiles, Etats, entreprises — d'activer sans plus tarder le plan A, d'agir et de revoir nos modes de production et de consommation, nos relations avec la nature et notre rapport à l'autre.