Pie VII. Le pape vainqueur de Napoléon ?

Par : Jean-Marc Ticchi
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages416
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.46 kg
  • Dimensions14,3 cm × 21,2 cm × 3,1 cm
  • ISBN978-2-262-09501-7
  • EAN9782262095017
  • Date de parution21/04/2022
  • CollectionBiographie
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Peu de papes sont plus clairement identifiables - Jacques-Louis David l'ayant figuré bénissant Napoléon Ier dans le célèbre tableau conservé au Louvre qui représente le couronnement de Joséphine, le 2 décembre 1804 -, mais la vie de Pie VII, souverain pontife de 1800 à 1823, demeure méconnue. Moine bénédictin ouvert aux Lumières, évêque de Tivoli puis d'Imola, cardinal proche de Pie VI, Barnaba Chiaramonti dut faire face durant son épiscopat à l'invasion française en Italie de 1796-1797.
Elu au siège de saint Pierre en mars 1800 à l'issue d'un conclave organisé à Venise en raison de la disparition des Etats pontificaux, il conclut le concordat de 1801 et redessina la carte de l'ensemble des diocèses français avant de tenir tête à Napoléon pour préserver l'indépendance spirituelle de la papauté. Il paya sa résistance d'un long exil à Savone puis à Fontainebleau (1809-1814). Sa fermeté face à l'Empereur et ses voyages à travers la France lui valurent, après la chute de l'aigle impériale, une immense renommée en Europe.
Peu de papes sont plus clairement identifiables - Jacques-Louis David l'ayant figuré bénissant Napoléon Ier dans le célèbre tableau conservé au Louvre qui représente le couronnement de Joséphine, le 2 décembre 1804 -, mais la vie de Pie VII, souverain pontife de 1800 à 1823, demeure méconnue. Moine bénédictin ouvert aux Lumières, évêque de Tivoli puis d'Imola, cardinal proche de Pie VI, Barnaba Chiaramonti dut faire face durant son épiscopat à l'invasion française en Italie de 1796-1797.
Elu au siège de saint Pierre en mars 1800 à l'issue d'un conclave organisé à Venise en raison de la disparition des Etats pontificaux, il conclut le concordat de 1801 et redessina la carte de l'ensemble des diocèses français avant de tenir tête à Napoléon pour préserver l'indépendance spirituelle de la papauté. Il paya sa résistance d'un long exil à Savone puis à Fontainebleau (1809-1814). Sa fermeté face à l'Empereur et ses voyages à travers la France lui valurent, après la chute de l'aigle impériale, une immense renommée en Europe.