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Eblouissant
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XXe siècle
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Enivrant
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Shimamura
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Yôko
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Komako
J’ai lu ce court roman grâce à William T. Vollmann, que je considère comme l’un des plus grands auteurs américains contemporains. Au cours d’une conférence à Lyon dans le cadre des assises internationales du roman de Lyon en 2012, cet écrivain hors norme signalait que son livre préféré était "Pays de neige" de Yasunari Kawabata. Ne connaissant pas du tout l’ouvrage en question et poussé par une curiosité fort bien placée, je décidai d’acquérir ce récit pour le lire ensuite et voir si la magie l’emportait.
Au final, me voilà comblé et je ne regrette pas cet achat
d’impulsion. Je ne suis pas un habitué de la littérature asiatique, et je ne sais donc pas à quel point ce livre est représentatif d’un "style nippon" en particulier. Quoiqu’il en soit, on peut dire que j’ai été sacrément dépaysé par cette lecture, qui diffère vraiment de ce que je peux lire en matière de romans français et étrangers. Ici, l’écriture est lente, contemplative, teintée d’une mélancolie douce et rêveuse. Kawabata s’intéresse moins au fil de l’histoire qu’à la description des émotions par lesquelles passe le héros, Shimamura, et qui s’accordent à la peinture somptueuse des paysages de grands froids. Ici, tout est délicat et l’ensemble ressemble plus à un poème en prose qu’à un roman.
Bref, j’ai vraiment été conquis : voilà une lecture puissante que je n’oublierai pas de sitôt ; j’en sors comme apaisé et rasséréné.
"Le roman de la blancheur"
J’ai lu ce court roman grâce à William T. Vollmann, que je considère comme l’un des plus grands auteurs américains contemporains. Au cours d’une conférence à Lyon dans le cadre des assises internationales du roman de Lyon en 2012, cet écrivain hors norme signalait que son livre préféré était "Pays de neige" de Yasunari Kawabata. Ne connaissant pas du tout l’ouvrage en question et poussé par une curiosité fort bien placée, je décidai d’acquérir ce récit pour le lire ensuite et voir si la magie l’emportait.
Au final, me voilà comblé et je ne regrette pas cet achat d’impulsion. Je ne suis pas un habitué de la littérature asiatique, et je ne sais donc pas à quel point ce livre est représentatif d’un "style nippon" en particulier. Quoiqu’il en soit, on peut dire que j’ai été sacrément dépaysé par cette lecture, qui diffère vraiment de ce que je peux lire en matière de romans français et étrangers. Ici, l’écriture est lente, contemplative, teintée d’une mélancolie douce et rêveuse. Kawabata s’intéresse moins au fil de l’histoire qu’à la description des émotions par lesquelles passe le héros, Shimamura, et qui s’accordent à la peinture somptueuse des paysages de grands froids. Ici, tout est délicat et l’ensemble ressemble plus à un poème en prose qu’à un roman.
Bref, j’ai vraiment été conquis : voilà une lecture puissante que je n’oublierai pas de sitôt ; j’en sors comme apaisé et rasséréné.