Jusqu'au jour où Parker tombe amoureux de la caissière d'une fête foraine itinérante. Mais comment suivre quelqu'un à la trace dans un univers où le vent efface toutes les traces ? \"Ce roman taillé comme un film des frères Coen dessine un monde à part, aussi sauvage que diablement humain\". Le Monde des livres Eduardo Fernando Varela vit entre Buenos Aires, où il écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision, et Venise, où il vend des cartes anciennes. Patagonie route 203, son premier roman, a remporté le prix Casa de las Américas 2019 ainsi que le prix Transfuge du meilleur roman hispanophone 2020. Traduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":9.3,"url":"/livres/patagonie-route-203-9782757890776.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2023-06-09","isbn":"978-2-7578-9077-6","publisher":{"@type":"Organization","name":"Points"},"author":{"@type":"Person","name":"Eduardo Fernando Varela","url":"/auteur/10530385/eduardo+fernando+varela"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"3.5","ratingCount":"2"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"fabien b. - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Il roule Parker. Dans les steppes désertes et du Chili, Patagonie, terre de feu, le bout du bout du monde quoi, avec ses plateaux qui regardent la mer, ses villages éloignés les uns des autres par des kilomètres de pas grand-chose. Un bout du monde fait de rencontres inattendues, de hasards pas si hasardeux que ça dans cet espace paradoxal où l'infini semble créer les conditions du contact.\r\nIl roule Parker, au volant de son camion plein de marchandises de contrebande, il roule seul, jusqu'à sa rencontre avec Maytén, qui tient un stand dans une fête foraine nomade, Maytén c'est un ange qui vient se graver sur la rétine de Parker.\r\nIl ne veut plus rouler seul Parker, il veut rouler avec Maytén.\r\nLes itinéraires c'est des semaines de route qui relient des villages aux noms plus cocasses les uns que les autres, c'est drôle la géographie dans ce bouquin, on a comme l'impression de découvrir un pays imaginaire dans un illustré pour les gosses. \r\nEt puis, il y a toutes les personnes qu'il rencontre Parker, des patibulaires, des étranges, des infréquentables, des dingos qui s'ignorent, avec lesquels le dialogue se fait souvent par l'absurde. Moi, ce que je veux dire par là c'est que ces dialogues sont sans doute les plus marrants et bien foutus que j'aie pu lire depuis longtemps, c'est la rencontre d'Alice au pays de Beckett.\r\nBon, revenir à nos moutons. Maytén. Parker. Une très très belle romance, une histoire d'amour improbable, le génie Cupidon qui fiche sur la route deux êtres qui n'ont besoin que de ça : se trouver. \r\nAlors.\r\nIl roule Parker. Avec Maytén à son bras, vissés l'un à l'autre comme des magnets sur la porte du camion.\r\n\r\nAttachant, merveilleux et drôle, Patagonie route 203, est un livre sapé comme un cocktail tropical, feuilletonné en tranche, sucré, haut en couleur, avec la rondelle de citron qui fait que ça pique un peu aussi. Et qu'une fois terminé on en reprendrait bien une louche.\r\n\r\nBang bang !\r\n\r\nPatagonie route 203, de Eduardo Fernando Varela\r\nTraduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry\r\nPublié aux éditions Métailié "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Blog Les Lectures de Cannetille"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Depuis qu’il a fui son ancienne vie à Buenos Aires, Parker sillonne la Patagonie à bord d’un camion dont il n’a pas les papiers, transportant des marchandises non déclarées pour le compte d’un obscur patron qui l’emploie illégalement. Sa vie errante s’écoule désormais au jour le jour, libre, solitaire et sans avenir, à éviter rencontres et axes fréquentés, si tant est que ce dernier terme puisse s’appliquer à ce territoire parmi les moins peuplés du monde. Contre toute attente, la route de Parker finit par croiser celle de la belle Maytén, malheureuse épouse d’un peu commode forain…\r\n\r\nLa grande originalité de ce roman vient d’abord de son atmosphère très particulière. Avec une ironie qui confine à l’absurde, l’auteur s’amuse à amplifier les caractéristiques de cette terre du bout du monde, nous la décrivant plus habitée par les vents que par les hommes, soumise à d’inimaginables caprices météorologiques et naturels, chichement parsemée de villages perdus aux noms grotesques. Les distances s’y expriment en jours de route. Les habitants, rudes et inhospitaliers, y gèrent imperturbablement le vide de leur existence, qu’ils remplissent d’occupations délirantes autant que de rumeurs et de légendes. Cadre, personnages secondaires, dialogues : tout concourt à créer un contexte surréaliste, où le lecteur, autant que Maytén et Parker, devra consentir à perdre ses repères pour pouvoir avancer.\r\n\r\nDans cette désolante immensité où rien n’a guère de sens et tout n’est qu’ineptie, les personnages principaux différent des autres en ce que, dépouillés de leur existence passée et perdus dans leur errance, ils continuent à chercher leur chemin et à s’accrocher à leurs rêves. Parker étreint son idéal de liberté, Maytén aspire à une vie de famille stable et paisible, et l’ami journaliste qu’ils croisent et recroisent ne cesse de se passionner pour une nouvelle chimère. Dans leurs trajectoires solitaires, ils se rencontrent parfois et par hasard, s’accompagnent un bout de chemin pour mieux se perdre ensuite, à la poursuite de destins aveugles que l’auteur rend par ailleurs cruellement ironiques.\r\n\r\nDès lors l’on comprend que derrière cette histoire de quête errante et désespérément solitaire dans un univers écrasant aux multiples vents contraires, c’est tout l’arbitraire et l’ineptie de la vie humaine que nous laisse percevoir l’auteur : une absence de sens que seuls viennent contredire, parfois, ces brefs et miraculeux instants où des êtres réussissent à se rencontrer pour de bon, ou, par chance, parviennent à réaliser le rêve d’une passion.\r\n\r\nVoici donc un livre original, admirablement écrit et doté d’une vraie profondeur, où seuls un humour désespéré et quelques rares éclats de bonheur sporadique viennent éclairer une représentation bien sombre de la destinée humaine. Autant de qualités qui rendent cette lecture remarquable, malgré ce qu’il m’a parfois paru de longueurs ennuyeuses : il n’est pas si facile d’accepter de se perdre au royaume d’absurdie. "}]}
Un formidable road-trip où rien ni personne n'est ce qu'il semble être. Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie. Perdu dans cette immensité, Parker se trouve confronté à des situations aussi étonnantes et hostiles que le paysage qui l'entoure. Saline du Désespoir, La Pourrie, Mule Morte et autres lieux favorisent les rencontres improbables avec des personnages peu aimables et extravagants. Jusqu'au jour où Parker tombe amoureux de la caissière d'une fête foraine itinérante. Mais comment suivre quelqu'un à la trace dans un univers où le vent efface toutes les traces ? "Ce roman taillé comme un film des frères Coen dessine un monde à part, aussi sauvage que diablement humain". Le Monde des livres Eduardo Fernando Varela vit entre Buenos Aires, où il écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision, et Venise, où il vend des cartes anciennes. Patagonie route 203, son premier roman, a remporté le prix Casa de las Américas 2019 ainsi que le prix Transfuge du meilleur roman hispanophone 2020. Traduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry
Un formidable road-trip où rien ni personne n'est ce qu'il semble être. Au volant de son camion, un énigmatique saxophoniste parcourt la géographie folle des routes secondaires de la Patagonie. Perdu dans cette immensité, Parker se trouve confronté à des situations aussi étonnantes et hostiles que le paysage qui l'entoure. Saline du Désespoir, La Pourrie, Mule Morte et autres lieux favorisent les rencontres improbables avec des personnages peu aimables et extravagants. Jusqu'au jour où Parker tombe amoureux de la caissière d'une fête foraine itinérante. Mais comment suivre quelqu'un à la trace dans un univers où le vent efface toutes les traces ? "Ce roman taillé comme un film des frères Coen dessine un monde à part, aussi sauvage que diablement humain". Le Monde des livres Eduardo Fernando Varela vit entre Buenos Aires, où il écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision, et Venise, où il vend des cartes anciennes. Patagonie route 203, son premier roman, a remporté le prix Casa de las Américas 2019 ainsi que le prix Transfuge du meilleur roman hispanophone 2020. Traduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Il roule Parker. Dans les steppes désertes et du Chili, Patagonie, terre de feu, le bout du bout du monde quoi, avec ses plateaux qui regardent la mer, ses villages éloignés les uns des autres par des kilomètres de pas grand-chose. Un bout du monde fait de rencontres inattendues, de hasards pas si hasardeux que ça dans cet espace paradoxal où l'infini semble créer les conditions du contact.
Il roule Parker, au volant de son camion plein de marchandises de contrebande, il roule seul, jusqu'à sa rencontre avec Maytén, qui tient un stand dans une fête foraine nomade, Maytén c'est un ange qui vient se graver sur la rétine de Parker.
Il ne veut plus rouler seul Parker, il veut rouler avec Maytén.
Les itinéraires c'est des semaines de route qui relient des villages aux noms plus cocasses les uns que les autres, c'est drôle la géographie dans ce bouquin, on a comme l'impression de découvrir un pays imaginaire dans un illustré pour les gosses.
Et puis, il y a toutes les personnes qu'il rencontre Parker, des patibulaires, des étranges, des infréquentables, des dingos qui s'ignorent, avec lesquels le dialogue se fait souvent par l'absurde. Moi, ce que je veux dire par là c'est que ces dialogues sont sans doute les plus marrants et bien foutus que j'aie pu lire depuis longtemps, c'est la rencontre d'Alice au pays de Beckett.
Bon, revenir à nos moutons. Maytén. Parker. Une très très belle romance, une histoire d'amour improbable, le génie Cupidon qui fiche sur la route deux êtres qui n'ont besoin que de ça : se trouver.
Alors.
Il roule Parker. Avec Maytén à son bras, vissés l'un à l'autre comme des magnets sur la porte du camion.
Attachant, merveilleux et drôle, Patagonie route 203, est un livre sapé comme un cocktail tropical, feuilletonné en tranche, sucré, haut en couleur, avec la rondelle de citron qui fait que ça pique un peu aussi. Et qu'une fois terminé on en reprendrait bien une louche.
Bang bang !
Patagonie route 203, de Eduardo Fernando Varela
Traduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry
Publié aux éditions Métailié
Il roule Parker. Dans les steppes désertes et du Chili, Patagonie, terre de feu, le bout du bout du monde quoi, avec ses plateaux qui regardent la mer, ses villages éloignés les uns des autres par des kilomètres de pas grand-chose. Un bout du monde fait de rencontres inattendues, de hasards pas si hasardeux que ça dans cet espace paradoxal où l'infini semble créer les conditions du contact.
Il roule Parker, au volant de son camion plein de marchandises de contrebande, il roule seul, jusqu'à sa rencontre avec Maytén, qui tient un stand dans une fête foraine nomade, Maytén c'est un ange qui vient se graver sur la rétine de Parker.
Il ne veut plus rouler seul Parker, il veut rouler avec Maytén.
Les itinéraires c'est des semaines de route qui relient des villages aux noms plus cocasses les uns que les autres, c'est drôle la géographie dans ce bouquin, on a comme l'impression de découvrir un pays imaginaire dans un illustré pour les gosses.
Et puis, il y a toutes les personnes qu'il rencontre Parker, des patibulaires, des étranges, des infréquentables, des dingos qui s'ignorent, avec lesquels le dialogue se fait souvent par l'absurde. Moi, ce que je veux dire par là c'est que ces dialogues sont sans doute les plus marrants et bien foutus que j'aie pu lire depuis longtemps, c'est la rencontre d'Alice au pays de Beckett.
Bon, revenir à nos moutons. Maytén. Parker. Une très très belle romance, une histoire d'amour improbable, le génie Cupidon qui fiche sur la route deux êtres qui n'ont besoin que de ça : se trouver.
Alors.
Il roule Parker. Avec Maytén à son bras, vissés l'un à l'autre comme des magnets sur la porte du camion.
Attachant, merveilleux et drôle, Patagonie route 203, est un livre sapé comme un cocktail tropical, feuilletonné en tranche, sucré, haut en couleur, avec la rondelle de citron qui fait que ça pique un peu aussi. Et qu'une fois terminé on en reprendrait bien une louche.
Bang bang !
Patagonie route 203, de Eduardo Fernando Varela
Traduit de l'espagnol (Argentine) par François Gaudry
Publié aux éditions Métailié
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
Depuis qu’il a fui son ancienne vie à Buenos Aires, Parker sillonne la Patagonie à bord d’un camion dont il n’a pas les papiers, transportant des marchandises non déclarées pour le compte d’un obscur patron qui l’emploie illégalement. Sa vie errante s’écoule désormais au jour le jour, libre, solitaire et sans avenir, à éviter rencontres et axes fréquentés, si tant est que ce dernier terme puisse s’appliquer à ce territoire parmi les moins peuplés du monde. Contre toute attente, la route de Parker finit par croiser celle de la belle Maytén, malheureuse épouse d’un peu commode forain…
La grande originalité de ce roman vient d’abord de son atmosphère très particulière. Avec une ironie qui confine à l’absurde, l’auteur s’amuse à amplifier les caractéristiques de cette terre du bout du monde, nous la décrivant plus habitée par les vents que par les hommes, soumise à d’inimaginables caprices météorologiques et naturels, chichement parsemée de villages perdus aux noms grotesques. Les distances s’y expriment en jours de route. Les habitants, rudes et inhospitaliers, y gèrent imperturbablement le vide de leur existence, qu’ils remplissent d’occupations délirantes autant que de rumeurs et de légendes. Cadre, personnages secondaires, dialogues : tout concourt à créer un contexte surréaliste, où le lecteur, autant que Maytén et Parker, devra consentir à perdre ses repères pour pouvoir avancer.
Dans cette désolante immensité où rien n’a guère de sens et tout n’est qu’ineptie, les personnages principaux différent des autres en ce que, dépouillés de leur existence passée et perdus dans leur errance, ils continuent à chercher leur chemin et à s’accrocher à leurs rêves. Parker étreint son idéal de liberté, Maytén aspire à une vie de famille stable et paisible, et l’ami journaliste qu’ils croisent et recroisent ne cesse de se passionner pour une nouvelle chimère. Dans leurs trajectoires solitaires, ils se rencontrent parfois et par hasard, s’accompagnent un bout de chemin pour mieux se perdre ensuite, à la poursuite de destins aveugles que l’auteur rend par ailleurs cruellement ironiques.
Dès lors l’on comprend que derrière cette histoire de quête errante et désespérément solitaire dans un univers écrasant aux multiples vents contraires, c’est tout l’arbitraire et l’ineptie de la vie humaine que nous laisse percevoir l’auteur : une absence de sens que seuls viennent contredire, parfois, ces brefs et miraculeux instants où des êtres réussissent à se rencontrer pour de bon, ou, par chance, parviennent à réaliser le rêve d’une passion.
Voici donc un livre original, admirablement écrit et doté d’une vraie profondeur, où seuls un humour désespéré et quelques rares éclats de bonheur sporadique viennent éclairer une représentation bien sombre de la destinée humaine. Autant de qualités qui rendent cette lecture remarquable, malgré ce qu’il m’a parfois paru de longueurs ennuyeuses : il n’est pas si facile d’accepter de se perdre au royaume d’absurdie.
Depuis qu’il a fui son ancienne vie à Buenos Aires, Parker sillonne la Patagonie à bord d’un camion dont il n’a pas les papiers, transportant des marchandises non déclarées pour le compte d’un obscur patron qui l’emploie illégalement. Sa vie errante s’écoule désormais au jour le jour, libre, solitaire et sans avenir, à éviter rencontres et axes fréquentés, si tant est que ce dernier terme puisse s’appliquer à ce territoire parmi les moins peuplés du monde. Contre toute attente, la route de Parker finit par croiser celle de la belle Maytén, malheureuse épouse d’un peu commode forain…
La grande originalité de ce roman vient d’abord de son atmosphère très particulière. Avec une ironie qui confine à l’absurde, l’auteur s’amuse à amplifier les caractéristiques de cette terre du bout du monde, nous la décrivant plus habitée par les vents que par les hommes, soumise à d’inimaginables caprices météorologiques et naturels, chichement parsemée de villages perdus aux noms grotesques. Les distances s’y expriment en jours de route. Les habitants, rudes et inhospitaliers, y gèrent imperturbablement le vide de leur existence, qu’ils remplissent d’occupations délirantes autant que de rumeurs et de légendes. Cadre, personnages secondaires, dialogues : tout concourt à créer un contexte surréaliste, où le lecteur, autant que Maytén et Parker, devra consentir à perdre ses repères pour pouvoir avancer.
Dans cette désolante immensité où rien n’a guère de sens et tout n’est qu’ineptie, les personnages principaux différent des autres en ce que, dépouillés de leur existence passée et perdus dans leur errance, ils continuent à chercher leur chemin et à s’accrocher à leurs rêves. Parker étreint son idéal de liberté, Maytén aspire à une vie de famille stable et paisible, et l’ami journaliste qu’ils croisent et recroisent ne cesse de se passionner pour une nouvelle chimère. Dans leurs trajectoires solitaires, ils se rencontrent parfois et par hasard, s’accompagnent un bout de chemin pour mieux se perdre ensuite, à la poursuite de destins aveugles que l’auteur rend par ailleurs cruellement ironiques.
Dès lors l’on comprend que derrière cette histoire de quête errante et désespérément solitaire dans un univers écrasant aux multiples vents contraires, c’est tout l’arbitraire et l’ineptie de la vie humaine que nous laisse percevoir l’auteur : une absence de sens que seuls viennent contredire, parfois, ces brefs et miraculeux instants où des êtres réussissent à se rencontrer pour de bon, ou, par chance, parviennent à réaliser le rêve d’une passion.
Voici donc un livre original, admirablement écrit et doté d’une vraie profondeur, où seuls un humour désespéré et quelques rares éclats de bonheur sporadique viennent éclairer une représentation bien sombre de la destinée humaine. Autant de qualités qui rendent cette lecture remarquable, malgré ce qu’il m’a parfois paru de longueurs ennuyeuses : il n’est pas si facile d’accepter de se perdre au royaume d’absurdie.