Le petit Karl Ove grandit dans une famille normale avec son grand frère et ses parents. Le peu de compassion que l’on peut éprouver à son égard quand il décrit ses rapports avec un père autoritaire, distant et souvent humiliant, disparaît peu à peu lorsqu’il devient un adolescent un peu crétin, passionné de musique et d’alcool. Au même moment, sa famille se disloque, son frère part étudié à Bergen, ses parents divorcent et Karl Ove partage son temps entre un petit appartement en ville et la maison familiale où vit son père. Celui-ci trouve une nouvelle compagne et sa personnalité
change peu à peu. Moins sévère, il est plus ouvert et se met à boire.
Les années passent, Karl Ove s’installe à Bergen, rencontre sa première femme et se met à l’écriture. Pendant ce temps, son père sombre dans la déchéance. Séparé de sa seconde épouse, il s’est installé chez sa vieille mère et boit jusqu’à plus soif. Quand il meurt, Karl Ove et son frère retournent dans la ville de leur enfance pour s’occuper de l’enterrement. Ce qu’ils y trouvent est horrible. Leur père a transformé la maison de leur grand-mère en immense dépotoir. Le linge sale côtoie des centaines de bouteilles vides, tout est recouvert par la crasse et les excréments. Karl Ove et Yngve s’attaquent au nettoyage tout en assimilant, chacun à leur façon, la disparition de leur père.
Avant de me lancer dans cette autobiographie, je me suis un peu renseignée au sujet de Karl Ove KNAUSGAARD, auteur norvégien que je ne connaissais pas du tout.
J’ai donc appris que ce livre avait été sujet à controverses dans son pays mais aussi qu’il a eu un énorme succès, notamment en Norvège et en Suède.
Après ma lecture, je me demande d’où vient un tel engouement…
Narrateur de sa propre vie, Karl Ove KNAUSGAARD se raconte avec beaucoup (trop?) de distance. Peu attachant, il n’a pas réussi à m’émouvoir ou simplement m’intéresser à son histoire. Le style est plat, les digressions trop nombreuses et je me suis perdue dans un océan d’informations et de détails sans importance. Si la dernière partie, au moment où les deux frères arrivent chez la grand-mère, sauve un peu l’ensemble, il n’en reste pas moins que cette lecture fut laborieuse et ennuyeuse.
Ceci dit, c’est un premier tome. Peut-être que cela s’améliore par la suite…Mais je ne le saurai jamais, je ne compte pas continuer à explorer la vie de Karl Ove.
Ennuyeux
Le petit Karl Ove grandit dans une famille normale avec son grand frère et ses parents. Le peu de compassion que l’on peut éprouver à son égard quand il décrit ses rapports avec un père autoritaire, distant et souvent humiliant, disparaît peu à peu lorsqu’il devient un adolescent un peu crétin, passionné de musique et d’alcool. Au même moment, sa famille se disloque, son frère part étudié à Bergen, ses parents divorcent et Karl Ove partage son temps entre un petit appartement en ville et la maison familiale où vit son père. Celui-ci trouve une nouvelle compagne et sa personnalité change peu à peu. Moins sévère, il est plus ouvert et se met à boire.
Les années passent, Karl Ove s’installe à Bergen, rencontre sa première femme et se met à l’écriture. Pendant ce temps, son père sombre dans la déchéance. Séparé de sa seconde épouse, il s’est installé chez sa vieille mère et boit jusqu’à plus soif. Quand il meurt, Karl Ove et son frère retournent dans la ville de leur enfance pour s’occuper de l’enterrement. Ce qu’ils y trouvent est horrible. Leur père a transformé la maison de leur grand-mère en immense dépotoir. Le linge sale côtoie des centaines de bouteilles vides, tout est recouvert par la crasse et les excréments. Karl Ove et Yngve s’attaquent au nettoyage tout en assimilant, chacun à leur façon, la disparition de leur père.
Avant de me lancer dans cette autobiographie, je me suis un peu renseignée au sujet de Karl Ove KNAUSGAARD, auteur norvégien que je ne connaissais pas du tout.
J’ai donc appris que ce livre avait été sujet à controverses dans son pays mais aussi qu’il a eu un énorme succès, notamment en Norvège et en Suède.
Après ma lecture, je me demande d’où vient un tel engouement…
Narrateur de sa propre vie, Karl Ove KNAUSGAARD se raconte avec beaucoup (trop?) de distance. Peu attachant, il n’a pas réussi à m’émouvoir ou simplement m’intéresser à son histoire. Le style est plat, les digressions trop nombreuses et je me suis perdue dans un océan d’informations et de détails sans importance. Si la dernière partie, au moment où les deux frères arrivent chez la grand-mère, sauve un peu l’ensemble, il n’en reste pas moins que cette lecture fut laborieuse et ennuyeuse.
Ceci dit, c’est un premier tome. Peut-être que cela s’améliore par la suite…Mais je ne le saurai jamais, je ne compte pas continuer à explorer la vie de Karl Ove.