Mémoires d'un paysan bas-Breton , le soldat , tome 2 . A l'instar du premier tome , l'histoire est toujours aussi bien ficelée et passionnante . La partie concernant la Bretagne est magnifiquement bien illustrée et figurée. La partie militaire de la vie de Jean-Marie Déguignet souffre cependant d'un évident manque de documentation qui décrédibilise bien trop l'historique de cet album . Monsieur Babonneau ne comprend visiblement pas ce qu'il dessine puisqu'il dote l'ami de Déguignet
, le fameux caporal en Crimée , d'épaulettes (et encore ?) de voltigeur et d'un képi en partie d'officier avec un galon doré sur la coiffe ? Il s'agit d'un caporal (s-o) pas d'un officier et ce n'était en rien les épaulettes qui déterminaient les grades en campagne mais les galons qui étaient cousus au bas du parements des manches . Les voltigeurs avaient des épaulettes jonquille (jaune), les chasseurs des vertes et les grenadiers des rouges . Lorsque le scénariste fait passer Déguignet dans une compagnie de voltigeurs en Italie, le dessinateur visiblement totalement perdu fait entrer Déguignet dans les voltigeurs de la Garde Impériale (?) reconnaissables aux brandebourgs qui les caractérisaient mais avec des erreurs de coloris !!!??? Ben voyons et pourquoi pas dans la garde papale ! c'est vraiment du n'importe quoi ! La tenue pour les campagnes d'Italie est déconcertante car totalement imaginaire , elle ne tient compte d'aucune source documentaire . Mais le summum du délire vient avec la Kabylie où nous apercevons des fantassins à l'allure décalée actionner des canons Gribeauval du Premier Empire en 1863 (?) et en pleine montagne !!??? Et que dire de la farce du scénariste avec ces fusils Chassepot à culasse mobile qui furent présentés pour la première fois au camp de Châlons qu'en 1866 , et adoptés au mois d'Août de cette même année par les corps privilégiés de l'armée française . Ce fusil connu son premier baptême du feu seulement durant la guerre de 1870 et certainement pas en Kabylie en 1863 puisqu'il ne vit le jour que trois ans plus tard ! ? Le scénariste aurait au moins pu nous épargner dans la BD ce dialogue inutile et mensonger au sujet de ce fusil Chassepot français qui met en avant son évident manque de compétences à traiter de l'histoire militaire sous le Second Empire et du même coup de la vie de Jean-Marie Déguignet pour cette époque qui compta pour beaucoup dans son existence . Au final , un bel album pour le paragraphe Bretagne , mais un raté complet pour ce tome du SOLDAT Jean-Marie Déguignet .
Jean-Marie Déguignet , le soldat, Tome 2 .
Mémoires d'un paysan bas-Breton , le soldat , tome 2 . A l'instar du premier tome , l'histoire est toujours aussi bien ficelée et passionnante . La partie concernant la Bretagne est magnifiquement bien illustrée et figurée. La partie militaire de la vie de Jean-Marie Déguignet souffre cependant d'un évident manque de documentation qui décrédibilise bien trop l'historique de cet album . Monsieur Babonneau ne comprend visiblement pas ce qu'il dessine puisqu'il dote l'ami de Déguignet , le fameux caporal en Crimée , d'épaulettes (et encore ?) de voltigeur et d'un képi en partie d'officier avec un galon doré sur la coiffe ? Il s'agit d'un caporal (s-o) pas d'un officier et ce n'était en rien les épaulettes qui déterminaient les grades en campagne mais les galons qui étaient cousus au bas du parements des manches . Les voltigeurs avaient des épaulettes jonquille (jaune), les chasseurs des vertes et les grenadiers des rouges . Lorsque le scénariste fait passer Déguignet dans une compagnie de voltigeurs en Italie, le dessinateur visiblement totalement perdu fait entrer Déguignet dans les voltigeurs de la Garde Impériale (?) reconnaissables aux brandebourgs qui les caractérisaient mais avec des erreurs de coloris !!!??? Ben voyons et pourquoi pas dans la garde papale ! c'est vraiment du n'importe quoi ! La tenue pour les campagnes d'Italie est déconcertante car totalement imaginaire , elle ne tient compte d'aucune source documentaire . Mais le summum du délire vient avec la Kabylie où nous apercevons des fantassins à l'allure décalée actionner des canons Gribeauval du Premier Empire en 1863 (?) et en pleine montagne !!??? Et que dire de la farce du scénariste avec ces fusils Chassepot à culasse mobile qui furent présentés pour la première fois au camp de Châlons qu'en 1866 , et adoptés au mois d'Août de cette même année par les corps privilégiés de l'armée française . Ce fusil connu son premier baptême du feu seulement durant la guerre de 1870 et certainement pas en Kabylie en 1863 puisqu'il ne vit le jour que trois ans plus tard ! ? Le scénariste aurait au moins pu nous épargner dans la BD ce dialogue inutile et mensonger au sujet de ce fusil Chassepot français qui met en avant son évident manque de compétences à traiter de l'histoire militaire sous le Second Empire et du même coup de la vie de Jean-Marie Déguignet pour cette époque qui compta pour beaucoup dans son existence . Au final , un bel album pour le paragraphe Bretagne , mais un raté complet pour ce tome du SOLDAT Jean-Marie Déguignet .