Raillée et brimée, quand elle n'est pas simplement ignorée, Marguerite ne se sent pas à sa place au sein de sa famille. Pour saisir la chance de travailler dans un prestigieux atelier de modiste elle n'hésite pas à la fuir. .....
L'histoire tient les promesses du très beau prologue. En suivant Marguerite on découvre le Paris de la Belle Époque, dépeint avec délicatesse, et le quotidien d'un atelier de modiste. La pauvreté des bas-fonds et des quartiers ouvriers est abordée sans misérabilisme. L'auteur évite un travers courant dans les récits historiques : utiliser des termes
désuets qui nuisent à la fluidité de la lecture. Elle nous transporte au début du siècle uniquement par le biais de ses personnages.
Des personnages qui ne laissent pas indifférent. Marguerite est attendrissante, si raisonnable, résistant à ses envies si "ce n'est pas convenable", si douce et pourtant si courageuse. L'amour qu'il porte à Marguerite et son regard indulgent sur ses petits travers, sa dévotion pour Rose, son désir de s'élever, sa droiture : tout cela rend Emilio extrêmement sympathique.
L'écriture est belle et délicate, le vocabulaire recherché ne s'encombre pas d'effets de styles alambiqués le style reste simple et efficace.
J'ai trouvé de nombreux points communs avec "Au Bonheur des dames". D'abord parce qu'au-delà de la très belle histoire d'amour, l'auteur nous fait découvrir un monde : celui des ateliers de modistes (sans lui donner la place prépondérante du grand magasin, c'est avant tout l'histoire d'une vie), et une atmosphère : celle du Paris de la Belle époque. Mais aussi dans les descriptions qui ne concèdent rien à la mode actuelle de fournir au lecteur pressé ou paresseux un raccourci. Pour un premier roman Suzanne Gachenot a placé la barre très haut …
l'histoire d'une vie qui risque bien de vous arracher quelques larmes au milieu des sourires.
Raillée et brimée, quand elle n'est pas simplement ignorée, Marguerite ne se sent pas à sa place au sein de sa famille. Pour saisir la chance de travailler dans un prestigieux atelier de modiste elle n'hésite pas à la fuir. .....
L'histoire tient les promesses du très beau prologue. En suivant Marguerite on découvre le Paris de la Belle Époque, dépeint avec délicatesse, et le quotidien d'un atelier de modiste. La pauvreté des bas-fonds et des quartiers ouvriers est abordée sans misérabilisme. L'auteur évite un travers courant dans les récits historiques : utiliser des termes désuets qui nuisent à la fluidité de la lecture. Elle nous transporte au début du siècle uniquement par le biais de ses personnages.
Des personnages qui ne laissent pas indifférent. Marguerite est attendrissante, si raisonnable, résistant à ses envies si "ce n'est pas convenable", si douce et pourtant si courageuse. L'amour qu'il porte à Marguerite et son regard indulgent sur ses petits travers, sa dévotion pour Rose, son désir de s'élever, sa droiture : tout cela rend Emilio extrêmement sympathique.
L'écriture est belle et délicate, le vocabulaire recherché ne s'encombre pas d'effets de styles alambiqués le style reste simple et efficace.
J'ai trouvé de nombreux points communs avec "Au Bonheur des dames". D'abord parce qu'au-delà de la très belle histoire d'amour, l'auteur nous fait découvrir un monde : celui des ateliers de modistes (sans lui donner la place prépondérante du grand magasin, c'est avant tout l'histoire d'une vie), et une atmosphère : celle du Paris de la Belle époque. Mais aussi dans les descriptions qui ne concèdent rien à la mode actuelle de fournir au lecteur pressé ou paresseux un raccourci. Pour un premier roman Suzanne Gachenot a placé la barre très haut …