Ce sont des individus aux abois, traqués par les dénonciations, les interrogatoires et les arrestations arbitraires. Poursuivis par la Guépéou, exilés, persécutés, exécutés, aucun n'échappera au rouleau compresseur soviétique. Mais Les Vaincus est aussi une sublime histoire d'amour, celle d'une princesse en haillons, et le lecteur est emporté par l'émotion que suscite ce drame puissant. Dans cette fresque historique aux dimensions de l'épopée tout est véridique et prend valeur de témoignage. L'auteur a su ériger l'expérience de toute une génération en une oeuvre littéraire d'une terrible intensité dans la lignée des grands romans russes du XIXe siècle.","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":45,"url":"/livres/les-vaincus-9782845451704.html","availability":"https://schema.org/OutOfStock"},"datePublished":"2012-08-22","isbn":"978-2-84545-170-4","publisher":{"@type":"Organization","name":"Editions des Syrtes"},"author":{"@type":"Person","name":"Irina Golovkina","url":"/auteur/1677870/irina+golovkina"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.5","ratingCount":"2"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Hervé Schenk"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Un très beau \"gros\" livre qui vous prend les trippes. Il y a tant à raconter que 1094 pages ne sont pas de trops. Il y a dans cet ouvrage de l'émotion,de l'amour,des drames mais aussi de l'espoir. Parfois un peu décourageant par la taille mais on ne peu s'empêcher d'aller au bout. Vraiment captivant."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Agathe"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, même si je dois vous avouer que quelquefois j’étais découragée par l’épaisseur et le nombre de pages !!\r\n\r\nLes vaincus est un roman très riche et le lecteur sera comblé d’apprendre autant de choses, tant au niveau historique (mais sans être assommé par des dates à n’en plus finir), qu’au niveau de la vie courante au moment de la dictature bolchévique.\r\n\r\nNous suivons tour à tour des aristocrates déchus, des ouvriers, des musiciens persécutés par le communisme d’après 1917. La pauvreté, la tristesse de porter un nom dont on est fier mais que l’on doit cacher, le départ dans les camps de travail, la recherche d’un travail pour survivre, la nostalgie d’un temps qui ne reviendra pas, sont les sentiments qui habitent les personnages de ce roman.\r\n\r\nTous sont très attachants. Le récit commence avec Iolotchka, qui porte la souffrance en elle de voir tant de gens de sa caste banni ou tué, Assia, la jeune femme pétillante, Sergueï l’oncle de celle-ci qui fait tout pour l’épargner et la protéger, jusqu’à ce qu’il soit appeler en camp de travail forcé et bien d’autres qui ont beaucoup de choses à nous apprendre et que l’on découvre avec beaucoup de plaisir tout au long de cette lecture.\r\n\r\nSur la couverture du roman il est indiqué que celui-ci est une saga. Et c’est vrai. Nous suivons sur plusieurs années, plusieurs personnages et leur famille. Ils se croiseront souvent et nous donneront à découvrir des scènes de vie de l’époque tout en abordant des sujets passionnants tels que la politique, la religion, l’art, l’amour dans un pays gouverné par des communistes radicaux.\r\n\r\nQuelques passages m’ont paru bien longs, mais ce livre reste une très belle lecture. La traduction est agréable et les notes de bas de page sont très utiles, car au fil des pages, vous vous plairez à découvrir ce qu’est un zipoune ou qui était Andreï Kisselev.\r\n\r\nJe vous recommande donc ce livre et vous conseille de ne pas vous laisser impressionner par son épaisseur, vous passeriez à côté d’une belle lecture."}]}
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Nombre de pages1104
PrésentationBroché
FormatGrand Format
Poids1.213 kg
Dimensions15,2 cm × 23,5 cm × 3,8 cm
ISBN978-2-84545-170-4
EAN9782845451704
Date de parution22/08/2012
ÉditeurEditions des Syrtes
TraducteurXénia Yagello
PostfacierNikolaï Kirillovitch Golovkine
Résumé
Conçu dans les années 1960 et diffusé sous le manteau, Les Vaincus est publié pour la première fois en 1992, avant de connaître un immense succès et de devenir un livre culte. Roman de la tragédie russe après l'avènement de la dictature bolchevique, il évoque les derniers feux d'une noblesse héroïque et d'une intelligentsia idéaliste qui tentent de survivre sous la terreur stalinienne. Le lecteur suit les destins entrelacés d'une illustre famille et d'une foule de personnages dans leur quotidien harassant: vente de maigres biens pour survivre, car le travail leur est interdit, assignation à résidence, prisons ou camps. Ce sont des individus aux abois, traqués par les dénonciations, les interrogatoires et les arrestations arbitraires. Poursuivis par la Guépéou, exilés, persécutés, exécutés, aucun n'échappera au rouleau compresseur soviétique. Mais Les Vaincus est aussi une sublime histoire d'amour, celle d'une princesse en haillons, et le lecteur est emporté par l'émotion que suscite ce drame puissant. Dans cette fresque historique aux dimensions de l'épopée tout est véridique et prend valeur de témoignage. L'auteur a su ériger l'expérience de toute une génération en une oeuvre littéraire d'une terrible intensité dans la lignée des grands romans russes du XIXe siècle.
Conçu dans les années 1960 et diffusé sous le manteau, Les Vaincus est publié pour la première fois en 1992, avant de connaître un immense succès et de devenir un livre culte. Roman de la tragédie russe après l'avènement de la dictature bolchevique, il évoque les derniers feux d'une noblesse héroïque et d'une intelligentsia idéaliste qui tentent de survivre sous la terreur stalinienne. Le lecteur suit les destins entrelacés d'une illustre famille et d'une foule de personnages dans leur quotidien harassant: vente de maigres biens pour survivre, car le travail leur est interdit, assignation à résidence, prisons ou camps. Ce sont des individus aux abois, traqués par les dénonciations, les interrogatoires et les arrestations arbitraires. Poursuivis par la Guépéou, exilés, persécutés, exécutés, aucun n'échappera au rouleau compresseur soviétique. Mais Les Vaincus est aussi une sublime histoire d'amour, celle d'une princesse en haillons, et le lecteur est emporté par l'émotion que suscite ce drame puissant. Dans cette fresque historique aux dimensions de l'épopée tout est véridique et prend valeur de témoignage. L'auteur a su ériger l'expérience de toute une génération en une oeuvre littéraire d'une terrible intensité dans la lignée des grands romans russes du XIXe siècle.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
Un très beau "gros" livre qui vous prend les trippes. Il y a tant à raconter que 1094 pages ne sont pas de trops. Il y a dans cet ouvrage de l'émotion,de l'amour,des drames mais aussi de l'espoir. Parfois un peu décourageant par la taille mais on ne peu s'empêcher d'aller au bout. Vraiment captivant.
Un très beau "gros" livre qui vous prend les trippes. Il y a tant à raconter que 1094 pages ne sont pas de trops. Il y a dans cet ouvrage de l'émotion,de l'amour,des drames mais aussi de l'espoir. Parfois un peu décourageant par la taille mais on ne peu s'empêcher d'aller au bout. Vraiment captivant.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, même si je dois vous avouer que quelquefois j’étais découragée par l’épaisseur et le nombre de pages !!
Les vaincus est un roman très riche et le lecteur sera comblé d’apprendre autant de choses, tant au niveau historique (mais sans être assommé par des dates à n’en plus finir), qu’au niveau de la vie courante au moment de la dictature bolchévique.
Nous suivons tour à tour des aristocrates déchus, des ouvriers, des musiciens persécutés par le communisme d’après 1917. La pauvreté, la tristesse de porter un nom dont on est fier mais que l’on doit cacher, le départ dans les camps de travail, la recherche d’un travail pour survivre, la nostalgie d’un temps qui ne reviendra pas, sont les sentiments qui habitent les personnages de ce roman.
Tous sont très attachants. Le récit commence avec Iolotchka, qui porte la souffrance en elle de voir tant de gens de sa caste banni ou tué, Assia, la jeune femme pétillante, Sergueï l’oncle de celle-ci qui fait tout pour l’épargner et la protéger, jusqu’à ce qu’il soit appeler en camp de travail forcé et bien d’autres qui ont beaucoup de choses à nous apprendre et que l’on découvre avec beaucoup de plaisir tout au long de cette lecture.
Sur la couverture du roman il est indiqué que celui-ci est une saga. Et c’est vrai. Nous suivons sur plusieurs années, plusieurs personnages et leur famille. Ils se croiseront souvent et nous donneront à découvrir des scènes de vie de l’époque tout en abordant des sujets passionnants tels que la politique, la religion, l’art, l’amour dans un pays gouverné par des communistes radicaux.
Quelques passages m’ont paru bien longs, mais ce livre reste une très belle lecture. La traduction est agréable et les notes de bas de page sont très utiles, car au fil des pages, vous vous plairez à découvrir ce qu’est un zipoune ou qui était Andreï Kisselev.
Je vous recommande donc ce livre et vous conseille de ne pas vous laisser impressionner par son épaisseur, vous passeriez à côté d’une belle lecture.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, même si je dois vous avouer que quelquefois j’étais découragée par l’épaisseur et le nombre de pages !!
Les vaincus est un roman très riche et le lecteur sera comblé d’apprendre autant de choses, tant au niveau historique (mais sans être assommé par des dates à n’en plus finir), qu’au niveau de la vie courante au moment de la dictature bolchévique.
Nous suivons tour à tour des aristocrates déchus, des ouvriers, des musiciens persécutés par le communisme d’après 1917. La pauvreté, la tristesse de porter un nom dont on est fier mais que l’on doit cacher, le départ dans les camps de travail, la recherche d’un travail pour survivre, la nostalgie d’un temps qui ne reviendra pas, sont les sentiments qui habitent les personnages de ce roman.
Tous sont très attachants. Le récit commence avec Iolotchka, qui porte la souffrance en elle de voir tant de gens de sa caste banni ou tué, Assia, la jeune femme pétillante, Sergueï l’oncle de celle-ci qui fait tout pour l’épargner et la protéger, jusqu’à ce qu’il soit appeler en camp de travail forcé et bien d’autres qui ont beaucoup de choses à nous apprendre et que l’on découvre avec beaucoup de plaisir tout au long de cette lecture.
Sur la couverture du roman il est indiqué que celui-ci est une saga. Et c’est vrai. Nous suivons sur plusieurs années, plusieurs personnages et leur famille. Ils se croiseront souvent et nous donneront à découvrir des scènes de vie de l’époque tout en abordant des sujets passionnants tels que la politique, la religion, l’art, l’amour dans un pays gouverné par des communistes radicaux.
Quelques passages m’ont paru bien longs, mais ce livre reste une très belle lecture. La traduction est agréable et les notes de bas de page sont très utiles, car au fil des pages, vous vous plairez à découvrir ce qu’est un zipoune ou qui était Andreï Kisselev.
Je vous recommande donc ce livre et vous conseille de ne pas vous laisser impressionner par son épaisseur, vous passeriez à côté d’une belle lecture.