
Les Rois d'Israël - Saül, David, Salomon. Essai comparatif
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- Nombre de pages312
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.42 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-251-45707-9
- EAN9782251457079
- Date de parution06/06/2025
- CollectionRealia
- ÉditeurBelles Lettres
Résumé
Les peuples de langue indo-européenne posaient souvent trois rois au début de leur histoire. Le premier, sortant à peine de la sauvagerie primitive, répondait au modèle du dieu initial, puis les deux suivants traduisaient les deux aspects distincts de la souveraineté, l'un fondé sur la force et l'autre sur la religion. Si nous considérons ce qui est raconté des trois premiers rois d'Israël, Saül, David, Salomon, nous retrouvons des schémas ternaires tout à fait semblables et les règnes de ces souverainsprésentent une articulation d'ensemble qui correspond à ce qu'on trouve dans le monde indo-européen.
La succession de Saül, David, Salomon peut se lire selon ce modèle. Evoquons par exemple, pour David, les morts tragiques de trois de ses fils et ce qui est dit des trois seules de ses épouses qui sont mises en valeur dans le récit. Evidemment la religion des Indo-Européens n'avait rien à voir avec celle de l'ancien Israël et ils n'ont jamais conçu leur histoire comme commandée par un Dieu unique et tout-puissant tel que Iahvé.
Mais il n'est pas impossible que, pour relater son passé, le peuple d'Israël ait eu recours aux schémas d'exposition commodes qu'il pouvait trouver chez ceux avec lesquels il était en contact.
Les peuples de langue indo-européenne posaient souvent trois rois au début de leur histoire. Le premier, sortant à peine de la sauvagerie primitive, répondait au modèle du dieu initial, puis les deux suivants traduisaient les deux aspects distincts de la souveraineté, l'un fondé sur la force et l'autre sur la religion. Si nous considérons ce qui est raconté des trois premiers rois d'Israël, Saül, David, Salomon, nous retrouvons des schémas ternaires tout à fait semblables et les règnes de ces souverainsprésentent une articulation d'ensemble qui correspond à ce qu'on trouve dans le monde indo-européen.
La succession de Saül, David, Salomon peut se lire selon ce modèle. Evoquons par exemple, pour David, les morts tragiques de trois de ses fils et ce qui est dit des trois seules de ses épouses qui sont mises en valeur dans le récit. Evidemment la religion des Indo-Européens n'avait rien à voir avec celle de l'ancien Israël et ils n'ont jamais conçu leur histoire comme commandée par un Dieu unique et tout-puissant tel que Iahvé.
Mais il n'est pas impossible que, pour relater son passé, le peuple d'Israël ait eu recours aux schémas d'exposition commodes qu'il pouvait trouver chez ceux avec lesquels il était en contact.