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Le boom des matières premières surtout minérales observée dès 2006 avec le pétrole à 150 $/b1, le cuivre à 10 000 $! P, et l'aluminium à 3 500 $/T, n'a pas profité à la Guinée malgré son immense potentiel en ressources minières. Les investissements ont non seulement ralenti, mais ont été pratiquement stoppés connue c'est le cas au Nimba et au projet d'alumine de Alcoa à Ramsay. Ce qui est plus grave est la baisse des revenus en provenance des exploitations minières.
Pourtant les différents gouvernements qui se sont succédé en Guinée pendant cette période ont régulièrement inscrit dans leur feuille de route la révision des conventions minières et la mise en place d'une nouvelle politique minière. Les syndicats et la société civile ont d'ailleurs pris la relève avec des manifestations violentes contre le gouvernement et contre les sociétés minières. L'arrivée du CNDD a radicalisé la situation puisque le secteur minier et la quasi-totalité de ses anciens dirigeants font actuellement l'objet d'enquête ou de poursuite judiciaire.
En attendant, la crise mondiale a rattrapé la Guinée o0 les effets de la récession feront chuter les revenus miniers de 60% sans que le gouvernement ne songe à prendre des mesures conservatoires. La raison de ces contre performances demeurent toujours la préférence à l'improvisation et le refus de comprendre comment fonctionne le secteur minier dans un environnement mondialisé par nature et hautement concurrentiel.
Après avoir publié un premier livre couvrant l'activité minière en Guinée depuis le moyen âge jusqu'à nos jours, avec en perspectives les méga projets, il apparaît nécessaire de continuer à expliquer le fonctionnement du secteur minier guinéen par des exemples plus simples et plus concrets comme présenté dans ce document.