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L'oeuvre freudienne est l'une des plus importantes contributions intellectuelles du XXe siècle. Impossible d'en limiter les répercussions à la seule pratique de la psychanalyse. Elle a donné une consistance sans pareil à la phrase de Rimbaud : " Je est un autre. " L'homme intérieur n'est pas le même avant Freud et après lui. Qui peut encore accuser la fatigue d'être la cause de nos lapsus ? De cette oeuvre, Jacques André extrait 100 mots comme autant de balises pour s'y orienter.
Des mots qui sont tantôt des concepts (inconscient, refoulement...), tantôt des termes de la langue commune dont la psychanalyse a enrichi ou déplacé le sens (jalousie, mort, négation...). Et parfois des mots qui sont des noms dans la culture de l'homme Freud (Acropole, Hamlet, Léonard de Vinci, Méphisto...). Ce qui frappe, c'est que seule la mort viendra mettre un terme à la réflexion de Freud, perpétuellement remise en question, sur tous ces mots dont la définition est restée ouverte.
Ces " 100 mots " espèrent être fidèles à cette pensée en mouvement.