Nous sommes en 1871, au cœur de l’immense marché des Halles parisiennes constitué par les pavillons Baltard, récemment construits. L’auteur nous décrit avec son talent habituel, toute la beauté et la richesse architecturale de ces lieux emblématiques. On se promène à ses côtés dans le brouhaha des allées bruyantes, couvertes par les voix tonitruantes des maraîchers, fromagers, poissonniers, charcutiers, fleuristes, etc… qui appellent les chalands et s’interpellent parfois dans un langage « fleuri ». Tel un artiste peintre, il dévoile devant nos yeux ébahis, toute la palette
de couleurs des fruits, des légumes et des fleurs, foisonnant sur les étalages. Les poissons, les volailles, et la charcuterie ne sont pas en reste et se laissent admirer. Les fromages très variés et odorants chatouillent nos narines… Rien n’est laissé au hasard, l’agitation du marché côtoie les secrets d’alcôve, les commérages flirtent avec les discours complotistes, c’est toute une vie trépidante qui se réveille et prend forme, sans jamais nous lasser… Emile Zola met en exergue l’opulence des braves gens, replets et rondouillards, considérés comme honnête, en opposition à la pauvreté des personnages fluets et mal portants, à la moralité jugée douteuse. Dans ce roman, l’accent est également mis sur la forte influence et l’emprise morale que certaines femmes, au caractère bien trempé, exercent sur les hommes afin de modeler leur comportement et faire plier leur volonté jusqu’au basculement de leur destin.
Richesse des saveurs, rondeur des formes, pauvreté de l’âme humaine !
Nous sommes en 1871, au cœur de l’immense marché des Halles parisiennes constitué par les pavillons Baltard, récemment construits. L’auteur nous décrit avec son talent habituel, toute la beauté et la richesse architecturale de ces lieux emblématiques. On se promène à ses côtés dans le brouhaha des allées bruyantes, couvertes par les voix tonitruantes des maraîchers, fromagers, poissonniers, charcutiers, fleuristes, etc… qui appellent les chalands et s’interpellent parfois dans un langage « fleuri ». Tel un artiste peintre, il dévoile devant nos yeux ébahis, toute la palette de couleurs des fruits, des légumes et des fleurs, foisonnant sur les étalages. Les poissons, les volailles, et la charcuterie ne sont pas en reste et se laissent admirer. Les fromages très variés et odorants chatouillent nos narines… Rien n’est laissé au hasard, l’agitation du marché côtoie les secrets d’alcôve, les commérages flirtent avec les discours complotistes, c’est toute une vie trépidante qui se réveille et prend forme, sans jamais nous lasser… Emile Zola met en exergue l’opulence des braves gens, replets et rondouillards, considérés comme honnête, en opposition à la pauvreté des personnages fluets et mal portants, à la moralité jugée douteuse. Dans ce roman, l’accent est également mis sur la forte influence et l’emprise morale que certaines femmes, au caractère bien trempé, exercent sur les hommes afin de modeler leur comportement et faire plier leur volonté jusqu’au basculement de leur destin.