Louise Lubin vit heureuse auprès de ses parents et de ses frères. La famille est pauvre, mais travailleuse. Adrien Laget, lui, est le fils cadet d’une famille paysanne aisée. Alors que sa mère ne cesse de lui vanter les qualités d’Eugénie, une riche héritière à qui elle veut le marier, il est, secrètement, amoureux de Louise. Cette dernière refuse, également, une demande d’un garçon de la ville, ne rêvant que d’Adrien. Cette attirance que chacun ressentait, dans son cœur, devient une histoire d’amour, lorsque le jeune homme se déclare. Même si sa mère s’oppose à
cette union, Adrien désire épouser Louise. Mais en août 1914, le tocsin retentit : les amoureux sont obligés de retarder leurs projets et sont séparés par la guerre. Les jeunes hommes du village partent combattre les Allemands, persuadés qu’ils seront revenus dans quelques mois. Plusieurs garçons des familles Lubin et Laget font partie des soldats. Les femmes, les vieillards et les adolescents les remplacent dans les champs.
Quatre années terribles pour ceux qui sont au front et pour ceux qui vivent avec l’angoisse d’une visite du maire, porteur de nouvelles funestes. Rares sont les familles qui n’ont pas un proche au front. Les combats emportent un fils, un père, un frère, un amoureux, etc. Ceux qui reviennent ne sont plus les mêmes. Parfois, ils sont venus mourir chez eux. Souvent, ils ne peuvent supporter ce qu’ils ont vécu et sont mutilés.
« La Grande Guerre…
A mon oncle Joseph qui y mourut
A mon oncle François qui en mourut
A mon oncle Louis qui en revint
et dont j’ai puisé dans les souvenirs »
Épigraphe
Marie de Palet décrit ces vies brisées. Elle dépeint la difficile reconstruction de ceux qui ont perdu un être cher, ainsi que les souffrances de ceux qui ont connu l’enfer et n’en parlent pas, mais pensent, continuellement, à ceux qui ne sont pas revenus. Les familles Lubin et Laget sont transpercées par plusieurs deuils. Cela ne rapproche pas les parents, mais les destins des enfants semblent reliés. Une attraction unit les jeunes femmes et les jeunes hommes de ces deux fratries. Alice Laget, ainsi que son fils aîné, Albert, n’acceptent pas que leur nom soit assimilé à celui des Lubin. Les plus jeunes parviendront-ils à surmonter les obstacles ?
Le destin est cruel avec Louise. Cependant, cette femme forte ne capitule pas, malgré les médisances et les chagrins. Elle est extrêmement attachante et admirable de courage. Elle est, également, entourée de personnes qui l’aiment énormément. Le vieux Bancel lui apporte de l’affection, le jeune François est prêt à prendre soin d’elle, Louis Lagrange veille sur elle à distance et ses frères ne la jugent pas. Elle aussi, elle est là pour ceux qui souffrent. J’ai énormément aimé cette jeune fille et ceux qui l’aiment. J’ai été très attristée par les drames qui les ont touchés. J’ai été très émue par le cœur pur de Louise, qui guide tous ses actes, en dépit de ce que les méchantes langues laissent entendre. Malgré les épreuves, elle fait preuve de dignité.
J’ai adoré ce roman émouvant qui retranscrit les conséquences de la guerre, qu’elles soient physiques ou psychologiques, qu’elles concernent ceux qui se battent ou ceux qui sont à l’arrière. Le Sentier aride traite, aussi, de l’amour plus fort que les convenances et les douleurs que peuvent engendrer les mariages arrangés, ainsi que le mal engendré par le refus des parents d’accepter les désirs de leurs enfants.
Un roman émouvant qui retranscrit les conséquences de la guerre
Louise Lubin vit heureuse auprès de ses parents et de ses frères. La famille est pauvre, mais travailleuse. Adrien Laget, lui, est le fils cadet d’une famille paysanne aisée. Alors que sa mère ne cesse de lui vanter les qualités d’Eugénie, une riche héritière à qui elle veut le marier, il est, secrètement, amoureux de Louise. Cette dernière refuse, également, une demande d’un garçon de la ville, ne rêvant que d’Adrien. Cette attirance que chacun ressentait, dans son cœur, devient une histoire d’amour, lorsque le jeune homme se déclare. Même si sa mère s’oppose à cette union, Adrien désire épouser Louise. Mais en août 1914, le tocsin retentit : les amoureux sont obligés de retarder leurs projets et sont séparés par la guerre. Les jeunes hommes du village partent combattre les Allemands, persuadés qu’ils seront revenus dans quelques mois. Plusieurs garçons des familles Lubin et Laget font partie des soldats. Les femmes, les vieillards et les adolescents les remplacent dans les champs.
Quatre années terribles pour ceux qui sont au front et pour ceux qui vivent avec l’angoisse d’une visite du maire, porteur de nouvelles funestes. Rares sont les familles qui n’ont pas un proche au front. Les combats emportent un fils, un père, un frère, un amoureux, etc. Ceux qui reviennent ne sont plus les mêmes. Parfois, ils sont venus mourir chez eux. Souvent, ils ne peuvent supporter ce qu’ils ont vécu et sont mutilés.
« La Grande Guerre…
A mon oncle Joseph qui y mourut
A mon oncle François qui en mourut
A mon oncle Louis qui en revint
et dont j’ai puisé dans les souvenirs »
Épigraphe
Marie de Palet décrit ces vies brisées. Elle dépeint la difficile reconstruction de ceux qui ont perdu un être cher, ainsi que les souffrances de ceux qui ont connu l’enfer et n’en parlent pas, mais pensent, continuellement, à ceux qui ne sont pas revenus. Les familles Lubin et Laget sont transpercées par plusieurs deuils. Cela ne rapproche pas les parents, mais les destins des enfants semblent reliés. Une attraction unit les jeunes femmes et les jeunes hommes de ces deux fratries. Alice Laget, ainsi que son fils aîné, Albert, n’acceptent pas que leur nom soit assimilé à celui des Lubin. Les plus jeunes parviendront-ils à surmonter les obstacles ?
Le destin est cruel avec Louise. Cependant, cette femme forte ne capitule pas, malgré les médisances et les chagrins. Elle est extrêmement attachante et admirable de courage. Elle est, également, entourée de personnes qui l’aiment énormément. Le vieux Bancel lui apporte de l’affection, le jeune François est prêt à prendre soin d’elle, Louis Lagrange veille sur elle à distance et ses frères ne la jugent pas. Elle aussi, elle est là pour ceux qui souffrent. J’ai énormément aimé cette jeune fille et ceux qui l’aiment. J’ai été très attristée par les drames qui les ont touchés. J’ai été très émue par le cœur pur de Louise, qui guide tous ses actes, en dépit de ce que les méchantes langues laissent entendre. Malgré les épreuves, elle fait preuve de dignité.
J’ai adoré ce roman émouvant qui retranscrit les conséquences de la guerre, qu’elles soient physiques ou psychologiques, qu’elles concernent ceux qui se battent ou ceux qui sont à l’arrière. Le Sentier aride traite, aussi, de l’amour plus fort que les convenances et les douleurs que peuvent engendrer les mariages arrangés, ainsi que le mal engendré par le refus des parents d’accepter les désirs de leurs enfants.