La danse du "Volador" chez les Indiens du Mexique et de l'Amérique centrale
avec 1 DVD

Par : Guy Stresser-Péan

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  • Nombre de pages236
  • PrésentationBroché
  • Poids0.873 kg
  • Dimensions21,6 cm × 28,7 cm × 2,1 cm
  • ISBN978-2-36013-357-4
  • EAN9782360133574
  • Date de parution28/01/2016
  • ÉditeurRiveneuve
  • PréfacierClaude Stresser-Péan

Résumé

La Danse du Volador est une des rares danses précortésiennes qui ait survécu jusqu'à nos jours, car l'Eglise l'avait considérée comme étant une simple diversion. Dans une première partie, l'auteur décrit la Danse du Volador telle qu'elle se déroule dans la Huasteca potoine (Mexique) des années 1930 et plus spécialement dans le village de Tamaletom. La description qu'il en fait l'amène à décrire les croyances religieuses huastèques et définir la Danse du Volador comme la Danse des Aigles ou du Soleil couchant.
Dans une deuxième partie, s'appuyant sur les chroniqueurs du XVIe siècle et les écrits des voyageurs des XIXe et XXe siècles, il démontre que le Volador se pratiquait non seulement chez les Huasteques et les Nahuas mais aussi chez les Otomis de la Sierra de Puebla et du Haut Plateau, chez les Tarasques du Michoacan, chez les Aztèques de Tenochtitlân. Il signale également l'existence et les coutumes du Volador au Guatemala et au Nicaragua.
Dans une dernière partie, une analyse comparative lui permet de mieux définir le caractère religieux de cette danse. Il démontre une similitude intéressante entre le capitaine de la danse qui s'adresse aux dieux du haut du mât, et qui est alors un être divinisé, avec le singe installé en haut du mât guatémaltèque et l'idole du cacao installée au sommet du mât des Nicaraos. Il émet également l'hypothèse que le Volador est une création des Toltèques qui, émigrant après la chute de Tula, au Xe siècle, jusqu'au Guatemala d'abord, puis jusqu'au Nicaragua, répandirent cette danse.
Enfin, il ne faut pas manquer de signaler que cet ouvrage est également une description de ce pagano-christianisme qui s'est répandu un peu partout au Mexique et en Amérique Centrale. L'analyse musicale réalisée dans les années 1960 par Monsieur et Madame Raoul d'Harcourt, dénonce également cette influence européenne sur la musique du Volador exécutée avec une flûte et un petit tambour, et conforte l'hypothèse de l'auteur que, dans les temps précortésiens, la musique du Volador était jouée à l'aide d'un teponaztli (tambour à fentes) et d'un huehuetl (tambour à membrane).
La Danse du Volador est une des rares danses précortésiennes qui ait survécu jusqu'à nos jours, car l'Eglise l'avait considérée comme étant une simple diversion. Dans une première partie, l'auteur décrit la Danse du Volador telle qu'elle se déroule dans la Huasteca potoine (Mexique) des années 1930 et plus spécialement dans le village de Tamaletom. La description qu'il en fait l'amène à décrire les croyances religieuses huastèques et définir la Danse du Volador comme la Danse des Aigles ou du Soleil couchant.
Dans une deuxième partie, s'appuyant sur les chroniqueurs du XVIe siècle et les écrits des voyageurs des XIXe et XXe siècles, il démontre que le Volador se pratiquait non seulement chez les Huasteques et les Nahuas mais aussi chez les Otomis de la Sierra de Puebla et du Haut Plateau, chez les Tarasques du Michoacan, chez les Aztèques de Tenochtitlân. Il signale également l'existence et les coutumes du Volador au Guatemala et au Nicaragua.
Dans une dernière partie, une analyse comparative lui permet de mieux définir le caractère religieux de cette danse. Il démontre une similitude intéressante entre le capitaine de la danse qui s'adresse aux dieux du haut du mât, et qui est alors un être divinisé, avec le singe installé en haut du mât guatémaltèque et l'idole du cacao installée au sommet du mât des Nicaraos. Il émet également l'hypothèse que le Volador est une création des Toltèques qui, émigrant après la chute de Tula, au Xe siècle, jusqu'au Guatemala d'abord, puis jusqu'au Nicaragua, répandirent cette danse.
Enfin, il ne faut pas manquer de signaler que cet ouvrage est également une description de ce pagano-christianisme qui s'est répandu un peu partout au Mexique et en Amérique Centrale. L'analyse musicale réalisée dans les années 1960 par Monsieur et Madame Raoul d'Harcourt, dénonce également cette influence européenne sur la musique du Volador exécutée avec une flûte et un petit tambour, et conforte l'hypothèse de l'auteur que, dans les temps précortésiens, la musique du Volador était jouée à l'aide d'un teponaztli (tambour à fentes) et d'un huehuetl (tambour à membrane).
San Antonio Nogalar
Guy Stresser-Péan
E-book
2,49 €