Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
La tolérance apparaît comme une des valeurs éthiques les plus naturellement partagées dans nos sociétés démocratiques. Pourtant, elle n'a rien...
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Livré chez vous entre le 22 novembre et le 26 novembre
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Résumé
La tolérance apparaît comme une des valeurs éthiques les plus naturellement partagées dans nos sociétés démocratiques. Pourtant, elle n'a rien d'universellement évident. Son histoire en témoigne : elle est inséparable des vicissitudes de la réflexion sur le fait même de la diversité humaine. Dans le sens positif que nous lui donnons aujourd'hui, celui d'un respect inséparable de la reconnaissance de l'humain en tout autre, la tolérance est sans doute une invention moderne. Mais que la tolérance ait une histoire signifie aussi qu'elle peut toujours être réinventée, qu'elle est un projet à conquérir, une pratique de création continue et négociée, plutôt qu'une valeur donnée de toute éternité. Les textes rassemblés dans ce livre rendent compte de cette actualité de la tolérance en s'efforçant de la ressaisir en acte. Loin d'être un principe abstrait, elle y apparaît comme une exigence concrète incarnée dans des trajectoires singulières, des figures vivantes et engagées qui n'ont pas hésité à s'insurger contre l'anesthésie morale de leur époque. De ce point de vue, Las Casas, Voltaire, Lincoln, mais aussi Averroès ou Maïmonide, sont encore nos contemporains.