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"II y a parmi nom des militants qui ont été insultés, giflés, assommés dans les postes de police par les cosaques de la République 1...1. Ohé ! les honnêtes gens ! Passez donc à cet apache la moitié de votre vertu et demandez-lui en échange le quart de son énergie et de son courage ! " Hiver 1910. Jean Jacques Liabeuf, 24 ans, ouvrier cordonnier dans le quartier des Halles, est injustement condamné pour proxénétisme par des ripoux de la brigade des moeurs.
Il entreprend de laver son honneur par ses propres moyens : des brassards cloutés, une lame affûtée et un revolver. Il devient un légendaire "tueur de flics" dont l'action d'éclat fera de nombreux émules, tout en gagnant la sympathie de la presse révolutionnaire. Après un procès retentissant, son exécution donnera lieu à l'une des plus grandioses émeutes populaires du XXe siècle, aux cris de : "Vive Liabeuf et mort aux vaches ! " Un an plus tard naissait la "bande à Bonnot".