Joseph De Maistre
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- Nombre de pages298
- PrésentationBroché
- Poids0.405 kg
- Dimensions14,1 cm × 22,5 cm × 2,4 cm
- ISBN2-262-01773-5
- EAN9782262017736
- Date de parution05/04/2001
- ÉditeurPerrin
Résumé
Longtemps enfermé par ses admirateurs et ses détracteurs dans son rôle de doctrinaire monarchiste et de représentant majeur de la réaction traditionaliste contre la Révolution, Joseph de Maistre, né à Chambéry en 1753, mort à Turin en 1821, est encore trop souvent considéré comme ce penseur austère et de mauvaise foi que dénonçait Sartre. A la lumière des inédits et des travaux universitaires menés ces quinze dernières années, la personnalité de Joseph de Maistre, dont les Considérations sur la France (1797) révélèrent le génie, apparaît enfin avec plus de vérité. Ni ange ni démon, noble d'origine bourgeoise, Savoyard de souche niçarde, Français de cœur mais rattaché au Piémont, catholique maçon, monarchiste réformateur, rationaliste mystique, Maistre multiplie les paradoxes qui l'éprouvent jusque dans sa chair. Ainsi voit-on ce Janus, qui porte haut ses contradictions, osciller entre la passion et l'abattement, le doute et l'engagement, le goût du dogme et l'attrait de la fronde, la foi et le désespoir, l'ironie et le sérieux, tandis qu'il lance d'insolents défis au rationaliste qu'il ne cessera d'être malgré lui, et que rien n'apaisera. Réfugié à Lausanne après l'invasion de la Savoie par la France (1792), appelé à Cagliari par Charles-Emmanuel IV qui le place au sommet de la magistrature sarde, il est ensuite, de 1803 à 1817, envoyé extraordinaire de Sardaigne à Saint-Pétersbourg. Là, son esprit et son analyse des événements séduisent le tsar et la société russe et il compose ses autres grands ouvrages, dont les débuts des Soirées de Saint-Pétersbourg. On n'a pas hésité à qualifier de "Voltaire chrétien" ce grand penseur et ce grand écrivain dont Henri de Maistre, son descendant direct, qui a disposé d'une très importante documentation inédite, renouvelle la connaissance.
Longtemps enfermé par ses admirateurs et ses détracteurs dans son rôle de doctrinaire monarchiste et de représentant majeur de la réaction traditionaliste contre la Révolution, Joseph de Maistre, né à Chambéry en 1753, mort à Turin en 1821, est encore trop souvent considéré comme ce penseur austère et de mauvaise foi que dénonçait Sartre. A la lumière des inédits et des travaux universitaires menés ces quinze dernières années, la personnalité de Joseph de Maistre, dont les Considérations sur la France (1797) révélèrent le génie, apparaît enfin avec plus de vérité. Ni ange ni démon, noble d'origine bourgeoise, Savoyard de souche niçarde, Français de cœur mais rattaché au Piémont, catholique maçon, monarchiste réformateur, rationaliste mystique, Maistre multiplie les paradoxes qui l'éprouvent jusque dans sa chair. Ainsi voit-on ce Janus, qui porte haut ses contradictions, osciller entre la passion et l'abattement, le doute et l'engagement, le goût du dogme et l'attrait de la fronde, la foi et le désespoir, l'ironie et le sérieux, tandis qu'il lance d'insolents défis au rationaliste qu'il ne cessera d'être malgré lui, et que rien n'apaisera. Réfugié à Lausanne après l'invasion de la Savoie par la France (1792), appelé à Cagliari par Charles-Emmanuel IV qui le place au sommet de la magistrature sarde, il est ensuite, de 1803 à 1817, envoyé extraordinaire de Sardaigne à Saint-Pétersbourg. Là, son esprit et son analyse des événements séduisent le tsar et la société russe et il compose ses autres grands ouvrages, dont les débuts des Soirées de Saint-Pétersbourg. On n'a pas hésité à qualifier de "Voltaire chrétien" ce grand penseur et ce grand écrivain dont Henri de Maistre, son descendant direct, qui a disposé d'une très importante documentation inédite, renouvelle la connaissance.