Dans ce roman Fleuve (ah ! ah !) Zygmunt Miłoszewski a laissé tomber le héros de sa trilogie (Les impliqués, Rage, Un fonds de vérité) le procureur Teodore Szacki qui fut pour le lecteur un guide dans l’écriture miłoszewskienne (ouf) et dans la Pologne du XXIème siècle pas tout à fait guérie de ses démons du passé.
En exergue de ce récit, une citation du roman de Kurt Vonnegut Junior Barbe Bleue, (l'autobiographie bidon de Rabo Karabekian, né en Californie en 1916, ce fils de cordonnier d'origine arménienne qui va s'infiltrer dans le milieu de l'art new-yorkais), rappelle s’il en était besoin, que la dernière histoire de Zygmunt Miloszewski est une pure fiction, et comme toutes les bonnes fictions, elle n’est jamais sans rappeler la réalité, avec en prime une once de dérision, de désespoir, de rebondissements aussi improbables qu’inespérés, et de compassion pour ces héros qui s’entredéchirent pour des chimères.
En 1944, Roman Kłosowicz se retrouve dépositaire d’un secret, chargé d’une mission qui doit changer la face du monde. Hélas, son commanditaire, Wilhem, l’homme de confiance de Hans Franck, n’a pas compris que Roman n’était pas l’homme de la situation.
Le récit repose sur ce quiproquo et ce malentendu. Des années après la guerre, des états, des services secrets, des barbouzes, des terroristes, se mobilisent pour parvenir à percer ce secret qui a un lien avec la disparition d’un tableau pendant la guerre.
L’action part dans tous les sens. J’ai parfois eu l’impression d’être dans un roman ou plutôt un film de la série des Jason Bourne tellement les scènes sont décrites avec minutie et précision et les relations entre elles inattendues et toujours pleine de surprises.
Dans ce feu d’artifice, Miłoszewski fait preuve une fois de plus de son amour, de sa connaissance et de sa grande maîtrise de l’histoire de son pays, ce qui fait de son roman, un peu plus qu’un simple roman de divertissement, ce qu’il est indéniablement, mais aussi un roman de référence.
Il est vrai, je suis un inconditionnel de Miłoszewski mais, après la trilogie des Teodore Szacki, on pouvait craindre une baisse de régime chez l’auteur, je vous rassure, il n’en est rien. Lisez Inavouable. Vous ne vous ennuierez pas. Vous apprendrez beaucoup de choses que vous ignorez. Vous rirez aussi, pleurerez parfois. Que demande le peuple des lecteurs ?
Dans ce roman Fleuve (ah ! ah !) Zygmunt Miłoszewski a laissé tomber le héros de sa trilogie (Les impliqués, Rage, Un fonds de vérité) le procureur Teodore Szacki qui fut pour le lecteur un guide dans l’écriture miłoszewskienne (ouf) et dans la Pologne du XXIème siècle pas tout à fait guérie de ses démons du passé.
En exergue de ce récit, une citation du roman de Kurt Vonnegut Junior Barbe Bleue, (l'autobiographie bidon de Rabo Karabekian, né en Californie en 1916, ce fils de cordonnier d'origine arménienne qui va s'infiltrer dans le milieu de l'art new-yorkais), rappelle s’il en était besoin, que la dernière histoire de Zygmunt Miloszewski est une pure fiction, et comme toutes les bonnes fictions, elle n’est jamais sans rappeler la réalité, avec en prime une once de dérision, de désespoir, de rebondissements aussi improbables qu’inespérés, et de compassion pour ces héros qui s’entredéchirent pour des chimères.
En 1944, Roman Kłosowicz se retrouve dépositaire d’un secret, chargé d’une mission qui doit changer la face du monde. Hélas, son commanditaire, Wilhem, l’homme de confiance de Hans Franck, n’a pas compris que Roman n’était pas l’homme de la situation.
Le récit repose sur ce quiproquo et ce malentendu. Des années après la guerre, des états, des services secrets, des barbouzes, des terroristes, se mobilisent pour parvenir à percer ce secret qui a un lien avec la disparition d’un tableau pendant la guerre.
L’action part dans tous les sens. J’ai parfois eu l’impression d’être dans un roman ou plutôt un film de la série des Jason Bourne tellement les scènes sont décrites avec minutie et précision et les relations entre elles inattendues et toujours pleine de surprises.
Dans ce feu d’artifice, Miłoszewski fait preuve une fois de plus de son amour, de sa connaissance et de sa grande maîtrise de l’histoire de son pays, ce qui fait de son roman, un peu plus qu’un simple roman de divertissement, ce qu’il est indéniablement, mais aussi un roman de référence.
Il est vrai, je suis un inconditionnel de Miłoszewski mais, après la trilogie des Teodore Szacki, on pouvait craindre une baisse de régime chez l’auteur, je vous rassure, il n’en est rien. Lisez Inavouable. Vous ne vous ennuierez pas. Vous apprendrez beaucoup de choses que vous ignorez. Vous rirez aussi, pleurerez parfois. Que demande le peuple des lecteurs ?