Coup de coeur

Extrêmement fort et incroyablement près

Par : Jonathan Safran Foer
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  • Nombre de pages460
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.27 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7578-0522-0
  • EAN9782757805220
  • Date de parution23/08/2007
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurJacqueline Huet
  • TraducteurJean-Pierre Carasso

Résumé

Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fou d'astrophysique, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu'elle expliquera cette disparition injuste, le jeune garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête désespérée l'entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l'après 11 septembre.Né en 1977, Jonathan Safran Foer a fait des études de lettres à Princeton.
Il vit à Brooklyn avec sa femme et leur fils. Son premier roman, Tout est illuminé, succès international, a été un adapté au cinéma, il est disponible en Points." Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun. "Salman RushdieTraduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso
Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fou d'astrophysique, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu'elle expliquera cette disparition injuste, le jeune garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête désespérée l'entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l'après 11 septembre.Né en 1977, Jonathan Safran Foer a fait des études de lettres à Princeton.
Il vit à Brooklyn avec sa femme et leur fils. Son premier roman, Tout est illuminé, succès international, a été un adapté au cinéma, il est disponible en Points." Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun. "Salman RushdieTraduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jacqueline Huet et Jean-Pierre Carasso

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Extrêmement fort et incroyablement près
J’ai lu ce roman dès sa parution en 2006 et à l’époque, il m’avait fait forte impression. Je le relis aujourd’hui à l’occasion de la sortie prochaine du film et je comprends avec du recul les réticences que l’on peut avoir par rapport à un tel livre : créativité formelle quelque peu artificielle, histoire écœurante à force de bon sentiments, écriture parfois guindée... Et pourtant... Si l’on accepte de rentrer dans l’univers magique et insolite de Jonathan Safran Foer, on assiste alors à une quête initiatique d’un petit garçon surdoué riche en émotions et en rebondissements. Tout le génie de l’auteur consiste à nous enchanter à travers 1001 histoires toutes plus originales les unes que les autres (Le récit du sixième district, la visite iconoclaste du World Trade Center, les inventions d’Oskar, le personnage du grand-père, etc.) sans perdre de vue le fil rouge du roman : la recherche d’une mystérieuse serrure à travers les quatre coins de New-York. Cette trame générale pourrait être assez répétitive : un enfant se déplace de porte en porte pour demander à qui appartient la clé qu’il a trouvée dans l’armoire de son père. Mais, là encore, l’auteur nous surprend à travers l’utilisation de différents procédés (texte bien sûr, mais aussi photographies, jeux sur la typographie, mise en couleur, etc.) mais surtout à travers un sens du découpage et de la narration aigu qui font que certains passages lus au début s’éclairent d’une autre manière à la fin du roman car ils sont racontés d’un autre point de vue. Et je ne parle pas du tour de force de prendre un enfant de 9 ans comme héros d’un roman, de découvrir l’intrigue à travers ses yeux et son ressenti sans tomber dans la niaiserie au niveau des dialogues et en restant tout le long extrêmement crédible et incroyablement passionnant. Beaucoup d’auteurs se sont d’ailleurs cassé les dents sur cette seule contrainte... En bref, nous avons affaire ici à un véritable objet protéiforme plus qu’à un simple roman, qui s’apprécie du coup d’autant mieux à mon sens quand on le savoure en grand format plutôt qu’en format poche.
J’ai lu ce roman dès sa parution en 2006 et à l’époque, il m’avait fait forte impression. Je le relis aujourd’hui à l’occasion de la sortie prochaine du film et je comprends avec du recul les réticences que l’on peut avoir par rapport à un tel livre : créativité formelle quelque peu artificielle, histoire écœurante à force de bon sentiments, écriture parfois guindée... Et pourtant... Si l’on accepte de rentrer dans l’univers magique et insolite de Jonathan Safran Foer, on assiste alors à une quête initiatique d’un petit garçon surdoué riche en émotions et en rebondissements. Tout le génie de l’auteur consiste à nous enchanter à travers 1001 histoires toutes plus originales les unes que les autres (Le récit du sixième district, la visite iconoclaste du World Trade Center, les inventions d’Oskar, le personnage du grand-père, etc.) sans perdre de vue le fil rouge du roman : la recherche d’une mystérieuse serrure à travers les quatre coins de New-York. Cette trame générale pourrait être assez répétitive : un enfant se déplace de porte en porte pour demander à qui appartient la clé qu’il a trouvée dans l’armoire de son père. Mais, là encore, l’auteur nous surprend à travers l’utilisation de différents procédés (texte bien sûr, mais aussi photographies, jeux sur la typographie, mise en couleur, etc.) mais surtout à travers un sens du découpage et de la narration aigu qui font que certains passages lus au début s’éclairent d’une autre manière à la fin du roman car ils sont racontés d’un autre point de vue. Et je ne parle pas du tour de force de prendre un enfant de 9 ans comme héros d’un roman, de découvrir l’intrigue à travers ses yeux et son ressenti sans tomber dans la niaiserie au niveau des dialogues et en restant tout le long extrêmement crédible et incroyablement passionnant. Beaucoup d’auteurs se sont d’ailleurs cassé les dents sur cette seule contrainte... En bref, nous avons affaire ici à un véritable objet protéiforme plus qu’à un simple roman, qui s’apprécie du coup d’autant mieux à mon sens quand on le savoure en grand format plutôt qu’en format poche.
  • Emouvant
  • Eblouissant
  • New York
  • 11 septembre 2001
  • Merveilleux
  • Oskar Schell
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Un roman qui évoque le 11 septembre
Jonathan Safran Foer est à l'image de son personage (Oskar, 9 ans) : surdoué et ultrasensible. Ce que j'aime par-dessus tout dans ce livre ? C'est qu'il soit écrit du point de vue de ce jeune garçon, qu'il parle de la mort de son père sans pathos, sans jamais sombrer dans le larmoyant. De plus on a vraiment l'impression de tenir entre les mains un journal intime, il partage avec le lecteur ses pensées - une rubrique formidable revient souvent, intitulée "mes sentiments", écrite dans un style suffoqué -, il insère des photos, des images, parfois des ratures. L'auteur joue aussi beaucoup avec la typographie, utilisant les majuscules, l'italique, des pages blanches avec une seule phrase... Tout cela rend encore plus vivant cette histoire grave et drôle à la fois, celle d'un petit garçon qui vient de perdre son père et interroge l'univers qui l'entourre afin de comprendre pourquoi...
Jonathan Safran Foer est à l'image de son personage (Oskar, 9 ans) : surdoué et ultrasensible. Ce que j'aime par-dessus tout dans ce livre ? C'est qu'il soit écrit du point de vue de ce jeune garçon, qu'il parle de la mort de son père sans pathos, sans jamais sombrer dans le larmoyant. De plus on a vraiment l'impression de tenir entre les mains un journal intime, il partage avec le lecteur ses pensées - une rubrique formidable revient souvent, intitulée "mes sentiments", écrite dans un style suffoqué -, il insère des photos, des images, parfois des ratures. L'auteur joue aussi beaucoup avec la typographie, utilisant les majuscules, l'italique, des pages blanches avec une seule phrase... Tout cela rend encore plus vivant cette histoire grave et drôle à la fois, celle d'un petit garçon qui vient de perdre son père et interroge l'univers qui l'entourre afin de comprendre pourquoi...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 47 notes dont 6 avis lecteurs
Juste
Mon intérêt pour ce roman a été assez irrégulier. J'ai trouvé Oskar attachant. Il est très en avance (son père lui dit: Ne fais pas semblant d'avoir ton âge. ), ses intérêts ne sont pas ceux des enfants de son âge et comme les adultes qu'il rencontre, il souffre de solitude, à l'école en tout cas. Sa quête m'a amusée, son deuil et le poids de son secret m'a émue, tout comme m'a profondément émue le moment de l'enterrement raconté par cette femme qui perd son seul enfant et qui doit, en plus de la sienne, supporter la douleur ce petit-fils qu'elle adore. J'ai moins aimé la partie consacrée à la relation entre la grand-mère et cet homme muet, peut-être parce que cette lâcheté qui consiste à abandonner son enfant à naître et ensuite à passer sa vie à lui écrire des lettres inutiles ne peut me toucher. Je ne suis pas sûre de voir un jour le film car j'ai bien peur que le réalisateur ne possède pas le talent de Jonathan Safran Foer qui permet de ne pas sombrer dans le mélo.
Mon intérêt pour ce roman a été assez irrégulier. J'ai trouvé Oskar attachant. Il est très en avance (son père lui dit: Ne fais pas semblant d'avoir ton âge. ), ses intérêts ne sont pas ceux des enfants de son âge et comme les adultes qu'il rencontre, il souffre de solitude, à l'école en tout cas. Sa quête m'a amusée, son deuil et le poids de son secret m'a émue, tout comme m'a profondément émue le moment de l'enterrement raconté par cette femme qui perd son seul enfant et qui doit, en plus de la sienne, supporter la douleur ce petit-fils qu'elle adore. J'ai moins aimé la partie consacrée à la relation entre la grand-mère et cet homme muet, peut-être parce que cette lâcheté qui consiste à abandonner son enfant à naître et ensuite à passer sa vie à lui écrire des lettres inutiles ne peut me toucher. Je ne suis pas sûre de voir un jour le film car j'ai bien peur que le réalisateur ne possède pas le talent de Jonathan Safran Foer qui permet de ne pas sombrer dans le mélo.
Extrêmement fort et incroyablement près
J'ai lu ce roman dès sa parution en 2006 et à l'époque, il m'avait fait forte impression. Je le relis aujourd'hui à l'occasion de la sortie prochaine du film et je comprends avec du recul les réticences que l'on peut avoir par rapport à un tel livre : créativité formelle quelque peu artificielle, histoire écoeurante à force de bon sentiments, écriture parfois guindée... Et pourtant... Si l'on accepte de rentrer dans l'univers magique et insolite de Jonathan Safran Foer, on assiste alors à une quête initiatique d'un petit garçon surdoué riche en émotions et en rebondissements. Tout le génie de l'auteur consiste à nous enchanter à travers 1001 histoires toutes plus originales les unes que les autres (Le récit du sixième district, la visite iconoclaste du World Trade Center, les inventions d'Oskar, le personnage du grand-père, etc.) sans perdre de vue le fil rouge du roman : la recherche d'une mystérieuse serrure à travers les quatre coins de New-York. Cette trame générale pourrait être assez répétitive : un enfant se déplace de porte en porte pour demander à qui appartient la clé qu'il a trouvée dans l'armoire de son père. Mais, là encore, l'auteur nous surprend à travers l'utilisation de différents procédés (texte bien sûr, mais aussi photographies, jeux sur la typographie, mise en couleur, etc.) mais surtout à travers un sens du découpage et de la narration aigu qui font que certains passages lus au début s'éclairent d'une autre manière à la fin du roman car ils sont racontés d'un autre point de vue. Et je ne parle pas du tour de force de prendre un enfant de 9 ans comme héros d'un roman, de découvrir l'intrigue à travers ses yeux et son ressenti sans tomber dans la niaiserie au niveau des dialogues et en restant tout le long extrêmement crédible et incroyablement passionnant. Beaucoup d'auteurs se sont d'ailleurs cassé les dents sur cette seule contrainte... En bref, nous avons affaire ici à un véritable objet protéiforme plus qu'à un simple roman, qui s'apprécie du coup d'autant mieux à mon sens quand on le savoure en grand format plutôt qu'en format poche.
J'ai lu ce roman dès sa parution en 2006 et à l'époque, il m'avait fait forte impression. Je le relis aujourd'hui à l'occasion de la sortie prochaine du film et je comprends avec du recul les réticences que l'on peut avoir par rapport à un tel livre : créativité formelle quelque peu artificielle, histoire écoeurante à force de bon sentiments, écriture parfois guindée... Et pourtant... Si l'on accepte de rentrer dans l'univers magique et insolite de Jonathan Safran Foer, on assiste alors à une quête initiatique d'un petit garçon surdoué riche en émotions et en rebondissements. Tout le génie de l'auteur consiste à nous enchanter à travers 1001 histoires toutes plus originales les unes que les autres (Le récit du sixième district, la visite iconoclaste du World Trade Center, les inventions d'Oskar, le personnage du grand-père, etc.) sans perdre de vue le fil rouge du roman : la recherche d'une mystérieuse serrure à travers les quatre coins de New-York. Cette trame générale pourrait être assez répétitive : un enfant se déplace de porte en porte pour demander à qui appartient la clé qu'il a trouvée dans l'armoire de son père. Mais, là encore, l'auteur nous surprend à travers l'utilisation de différents procédés (texte bien sûr, mais aussi photographies, jeux sur la typographie, mise en couleur, etc.) mais surtout à travers un sens du découpage et de la narration aigu qui font que certains passages lus au début s'éclairent d'une autre manière à la fin du roman car ils sont racontés d'un autre point de vue. Et je ne parle pas du tour de force de prendre un enfant de 9 ans comme héros d'un roman, de découvrir l'intrigue à travers ses yeux et son ressenti sans tomber dans la niaiserie au niveau des dialogues et en restant tout le long extrêmement crédible et incroyablement passionnant. Beaucoup d'auteurs se sont d'ailleurs cassé les dents sur cette seule contrainte... En bref, nous avons affaire ici à un véritable objet protéiforme plus qu'à un simple roman, qui s'apprécie du coup d'autant mieux à mon sens quand on le savoure en grand format plutôt qu'en format poche.
Original mais...
Ce que j'ai apprécié dans ce roman, c'est que, malgré ses originalités, il a une ligne directrice, qui s'avère somme toute facile à suivre. C'est une sorte de conte, avec ses rencontres fructueuses et ses épreuves à surmonter. Tout d'abord, on s'attache (ou pas, et dans ce cas, le roman peut ne pas plaire) à Oskar, jeune garçon surdoué, aux multiples centres d'intérêt, fragilisé par la disparition de son père dans une des tours du World Trade Center. Quelques mois après le drame, Oskar trouve dans le dressing de son père un vase bleu contenant une clef. La quête d'Oskar, un moyen pour lui de garder son père un peu vivant, est mêlée à un autre récit débutant soixante ans auparavant à Dresde, à la veille des bombardements qui ont détruit la ville. On comprend peu à peu le lien avec Oskar, mais j'avoue que ces parties m'ont un peu moins emballée, et que les trouvailles formelles qu'elles contiennent m'ont semblé un peu plus artificielles… Retrouver Oskar revenait à retrouver une bouffée d'air pur ! Doué d'une imagination débordante, il essaye de chasser l'angoisse par des inventions multiples et des rituels. Inventions qui n'ont d'égales que celles de l'auteur pour nous balader et pas seulement dans New York. Le roman est traversé d'autres histoires, de souvenirs, de lettres, photos, cartes de visite, sans que cela nuise à la compréhension. Par moments, j'ai eu des réminiscences de Paul Auster, notamment La Trilogie new-yorkaise : ce n'est sans doute pas un hasard si le nom de Black apparaît dans Extrêmement fort… Bref, une lecture passionnante malgré quelques longueurs et un ou deux moments où il faut s'accrocher pour ne pas perdre pied.
Ce que j'ai apprécié dans ce roman, c'est que, malgré ses originalités, il a une ligne directrice, qui s'avère somme toute facile à suivre. C'est une sorte de conte, avec ses rencontres fructueuses et ses épreuves à surmonter. Tout d'abord, on s'attache (ou pas, et dans ce cas, le roman peut ne pas plaire) à Oskar, jeune garçon surdoué, aux multiples centres d'intérêt, fragilisé par la disparition de son père dans une des tours du World Trade Center. Quelques mois après le drame, Oskar trouve dans le dressing de son père un vase bleu contenant une clef. La quête d'Oskar, un moyen pour lui de garder son père un peu vivant, est mêlée à un autre récit débutant soixante ans auparavant à Dresde, à la veille des bombardements qui ont détruit la ville. On comprend peu à peu le lien avec Oskar, mais j'avoue que ces parties m'ont un peu moins emballée, et que les trouvailles formelles qu'elles contiennent m'ont semblé un peu plus artificielles… Retrouver Oskar revenait à retrouver une bouffée d'air pur ! Doué d'une imagination débordante, il essaye de chasser l'angoisse par des inventions multiples et des rituels. Inventions qui n'ont d'égales que celles de l'auteur pour nous balader et pas seulement dans New York. Le roman est traversé d'autres histoires, de souvenirs, de lettres, photos, cartes de visite, sans que cela nuise à la compréhension. Par moments, j'ai eu des réminiscences de Paul Auster, notamment La Trilogie new-yorkaise : ce n'est sans doute pas un hasard si le nom de Black apparaît dans Extrêmement fort… Bref, une lecture passionnante malgré quelques longueurs et un ou deux moments où il faut s'accrocher pour ne pas perdre pied.
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