Antonin Varenne s’est affirmé depuis une décennie comme l’un des maîtres hexagonaux du roman d’aventure. “ Trois mille chevaux vapeur” a été une révélation pour nombre de lecteurs, roman à la croisée des chemins du western, du roman de guerre, du polar et de l’aventure intérieure. Un récit immersif au cœur d’un pays qui conquiert son espace et qui fait du chemin de fer son instrument de conquête. « Equateur » confirme l’incroyable inspiration d’Antonin Varenne pour la seconde moitié du XIXeme siècle américain, période charnière où les Etats Unis
accélèrent leur développement et achèvent de se stabiliser géographiquement.
Le personnage principal du roman, Pete Ferguson, un homme à la recherche d'une rédemption, mais aussi d'un monde meilleur. Il n’a rien n'est pas un héros, c’est plutôt un homme qui fuit son passé et va traverser pour cette raison une partie du continent américain des grande plaines des USA vers l'Amérique Centrale à la fin du XIXeme siècle. « Equateur » traverse les grands espaces de l’Ouest américain que la guerre de sécession a ravagé jusqu’à la frontière entre Guyane et Brésil en passant par la révolution libérale Guatemaltèque.
Antonin Varenne nous propose rien moins qu’une odyssée flamboyante, celle d’un homme complexe aux ambitions contradictoires à la fois voleur et incendiaire, déserteur et aventurier. Ferguson est un homme en fuite et ce qu’il découvre au fil de de son périple n’a finalement rien de positif. Partout la colonisation a fait des ravages et l’homme blanc est rarement synonyme de bienfait, bien au contraire. Varenne construit son récit sur une solide documentation qui donne au roman une crédibilité historique que les spécialistes apprécieront.
« Equateur » conjugue toutes les qualités du roman d’aventure et celles du récit historique. Antonin Varenne peint avec beaucoup de réalisme une fresque américaine qui n’est pas sans poésie. On se laisse volontiers entrainer dans cette quête qui comme souvent revient après un long voyage à son point de départ. Entretemps, nous aurons beaucoup voyagé et appris…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)
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Antonin Varenne s’est affirmé depuis une décennie comme l’un des maîtres hexagonaux du roman d’aventure. “ Trois mille chevaux vapeur” a été une révélation pour nombre de lecteurs, roman à la croisée des chemins du western, du roman de guerre, du polar et de l’aventure intérieure. Un récit immersif au cœur d’un pays qui conquiert son espace et qui fait du chemin de fer son instrument de conquête. « Equateur » confirme l’incroyable inspiration d’Antonin Varenne pour la seconde moitié du XIXeme siècle américain, période charnière où les Etats Unis accélèrent leur développement et achèvent de se stabiliser géographiquement.
Le personnage principal du roman, Pete Ferguson, un homme à la recherche d'une rédemption, mais aussi d'un monde meilleur. Il n’a rien n'est pas un héros, c’est plutôt un homme qui fuit son passé et va traverser pour cette raison une partie du continent américain des grande plaines des USA vers l'Amérique Centrale à la fin du XIXeme siècle. « Equateur » traverse les grands espaces de l’Ouest américain que la guerre de sécession a ravagé jusqu’à la frontière entre Guyane et Brésil en passant par la révolution libérale Guatemaltèque.
Antonin Varenne nous propose rien moins qu’une odyssée flamboyante, celle d’un homme complexe aux ambitions contradictoires à la fois voleur et incendiaire, déserteur et aventurier. Ferguson est un homme en fuite et ce qu’il découvre au fil de de son périple n’a finalement rien de positif. Partout la colonisation a fait des ravages et l’homme blanc est rarement synonyme de bienfait, bien au contraire. Varenne construit son récit sur une solide documentation qui donne au roman une crédibilité historique que les spécialistes apprécieront.
« Equateur » conjugue toutes les qualités du roman d’aventure et celles du récit historique. Antonin Varenne peint avec beaucoup de réalisme une fresque américaine qui n’est pas sans poésie. On se laisse volontiers entrainer dans cette quête qui comme souvent revient après un long voyage à son point de départ. Entretemps, nous aurons beaucoup voyagé et appris…
Archibald PLOOM (CULTURE-CHRONIQUE.COM)