Elites Et Mobilites : La Noblesse D'Empire Au Xixe Siecle (1808-1914)

Par : Natalie Petiteau

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  • Nombre de pages720
  • PrésentationBroché
  • Poids1.125 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 4,2 cm
  • ISBN2-910828-10-7
  • EAN9782910828103
  • Date de parution28/12/2001
  • ÉditeurBoutique de l'histoire

Résumé

Célébrée par de multiples biographies retraçant les exploits de ses membres, étudiée jusqu'à présent dans le court terme ou dans des perspectives institutionnelles, la noblesse créée par Napoléon 1er en 1808 n'avait pas fait jusqu'alors l'objet d'une synthèse prenant en considération l'ensemble du groupe sur plusieurs générations. Tel est le but de l'ouvrage ici proposé. Il mène tout d'abord une réflexion sur la création de la noblesse impériale, aboutissement des projets napoléoniens de recomposition de la société post-révolutionnaire : cette élite apparaît en fait comme une chevalerie réinventée vouée à soutenir la quatrième dynastie. Mais, forgée de toutes pièces en quelques années, cette aristocratie ne constitue qu'un groupe social à l'identité éclatée : saisir son devenir dans la société française du XIXe siècle a conduit l'auteur à examiner le destin des familles d'anoblis qui connaissent le déclassement social aussi bien que celui des lignages qui s'insèrent dans la haute société. Ils y parviennent par le mariage et l'appartenance à la vie élégante, dès l'Empire et la Restauration. S'ils ont manqué l'occasion de fonder leur unité sur la défense de la cause bonapartiste, vouant ainsi à l'échec une partie du projet napoléonien, ils exaucent les vœux de l'empereur en participant finalement au renouvellement des élites. En définitive, la noblesse impériale constitue un observatoire idéal de la mobilité sociale au XIXe siècle dès lors que sont conjugués démarche statistique, exploitation des sources imprimées et travail prosopographique fondé sur des archives encore inexplorées.
Célébrée par de multiples biographies retraçant les exploits de ses membres, étudiée jusqu'à présent dans le court terme ou dans des perspectives institutionnelles, la noblesse créée par Napoléon 1er en 1808 n'avait pas fait jusqu'alors l'objet d'une synthèse prenant en considération l'ensemble du groupe sur plusieurs générations. Tel est le but de l'ouvrage ici proposé. Il mène tout d'abord une réflexion sur la création de la noblesse impériale, aboutissement des projets napoléoniens de recomposition de la société post-révolutionnaire : cette élite apparaît en fait comme une chevalerie réinventée vouée à soutenir la quatrième dynastie. Mais, forgée de toutes pièces en quelques années, cette aristocratie ne constitue qu'un groupe social à l'identité éclatée : saisir son devenir dans la société française du XIXe siècle a conduit l'auteur à examiner le destin des familles d'anoblis qui connaissent le déclassement social aussi bien que celui des lignages qui s'insèrent dans la haute société. Ils y parviennent par le mariage et l'appartenance à la vie élégante, dès l'Empire et la Restauration. S'ils ont manqué l'occasion de fonder leur unité sur la défense de la cause bonapartiste, vouant ainsi à l'échec une partie du projet napoléonien, ils exaucent les vœux de l'empereur en participant finalement au renouvellement des élites. En définitive, la noblesse impériale constitue un observatoire idéal de la mobilité sociale au XIXe siècle dès lors que sont conjugués démarche statistique, exploitation des sources imprimées et travail prosopographique fondé sur des archives encore inexplorées.