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Un spécialiste libanais de l'archéologie orientale est invité dans le Nord de l'Irak par un certain général Ghadban à expertiser diverses pièces antiques. Il est reçu au milieu de plantations qui sont comme une oasis dans le désert, un îlot hors du temps, où il attend son mystérieux hôte en méditant sur la splendeur des paysages et sur l'origine des pièces qu'il soupçonne d'être liées à un important trafic d'art.
Mais nous sommes à l'été 2014. A l'est se trouvent les forces kurdes, au nord et à l'ouest, les djihadistes de Daech. Autant dire que la sérénité et la beauté des lieux sont dignes du calme qui précède la tempête. Sur les trésors à jamais perdus, sur la ruine du monde et sur la marche erratique de l'Histoire, Charif Majdalani signe un roman d'aventures, aussi contemplatif que captivant, qui confronte le vain fracas humain à l'immuable indifférence de la nature.
Indolence édénique et réflexions géopolitiques
Charif Majdalani signe un roman ambitieux qui oscille entre enquête géopolitique, réflexion historiographique et hommage au "Beau". L'auteur libanais situe son récit en Irak, non loin des terres bientôt gagnées par Daech, alors en pleine expansion. L'attente, le soleil brûlant et les arbres apaisés à peine agités par la brise nocturne font naître chez le narrateur une certaine indolence. Cette atonie lui laisse le temps d'élaborer les hypothèses les plus folles quant à l'identité de son hôte, vendeur de pièces antiques dont l'origine questionne le héros... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/09/05/derniere-oasis-charif-majdalani/)