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Publié en Hongrie en 1940, ce roman réunit de manière singulière deux virtuoses de la littérature hongroise du XXe siècle : Sándor Márai, l'auteur des Braises, y rend hommage à son maître, Gyula Krúdy, dandy ténébreux et personnage légendaire de la bohème littéraire de Budapest, surnommé ici Sindbad. Un matin de mai, Sindbad quitte son domicile en promettant à sa femme de se procurer l'argent nécessaire pour payer la facture d'électricité et acheter une robe à leur petite fille.
Pourtant, à peine est-il parti que ses bonnes intentions se dissipent. Se laissant aller à une douce flânerie, il revisite Budapest au gré des lieux qu'il a aimés autrefois... Entre Histoire et fiction, un récit envoûtant et nostalgique à la beauté crépusculaire, où les propres souvenirs d'avant-guerre de Márai se mêlent à son imaginaire avec une puissance évocatrice saisissante.
Dernier jour à Budapest
Variations sur l’amour d’un pays et de sa langue, sur son histoire, et sur la mort aussi. Sur ce peuple de Hongrie à la fois fier, taiseux et vibrant de poésie.
Un roman imbibé de littérature, cette belle dame égarée dans les ruelles du passé. Traversé par la présence fantomatique de ses glorieux écrivains et poètes.
Et Budapest qui nous apparaît éternelle.
Un vrai beau roman nostalgique profondément intelligent et empreint d’une virtuose sensibilité.
Une flânerie un peu amère, un peu mélancolique, mais toujours distinguée et curieuse.