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Dans la cour de Fany est incarcéré un prisonnier qui devient son amant. Dans celle de Magda et Elmer, on organise des combats illégaux où s’affrontent chiens et détenus. Dans celle du docteur Braille, on réduit les têtes, et dans celle de Lidia, une poupée abandonnée revient à la vie. Décidément, autour de cette antenne téléphonique Phonemark, il se passe des choses étranges... Un inquiétant quartier, une galerie de personnages grotesques sous la coupe d’une corporation toute puissante, qui va jusqu’à défier les lois de la nature...
Pas de doute : la plume satirique de Leandro Avalos Blacha est de nouveau à l’oeuvre.
« Ce sont de véritables fauves »
Côté cour, qui réunit cinq petits contes cruels qui se déroulent dans un même quartier argentin, met en scène une bande d’illuminés monstrueux, grotesques et fantaisistes.
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Avis aux réfractaires des nouvelles, ne passez pas votre chemin ! Côté cour est composé de cinq nouvelles liées les unes aux autres puisqu’elles se passent dans le même quartier, surveillé par la tour Phonemark. Dans l’univers de Leandro Ávalos Blacha, Phonemark, c’est à la fois la police, l’immobilier, la téléphonie et la télévision, un peu comme Bouygues Télécom sous l’ère Sarkozy.
Sous l’œil totalitaire de Phonemark, à cause des prisons surpeuplées, les délinquants sont mis en cage chez les particuliers qui sont payés pour ce service. La valeur humaine se désagrège, la violence est sublimée en spectacle.
Dans Côté cour, on croise beaucoup de monstres, que ce soit des monstres à l’état pur comme des zombies, des créatures étranges ou enchanteresses, mais aussi de gros salopards tout à fait humains. Et c’est cette galerie de personnages excentriques, combinée à des chutes féroces et au ton distancié, qui fait de Côté cour un super moment de lecture avec une playlist de l’auteur à la clé.
L'article entier sur mon blog :
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