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Début des années quatre-vingt-dix. Au terme d'une jeunesse tumultueuse, Frank Schreiber cherche à rentrer dans le rang. Apprenti écrivain, il accepte un travail de « nègre » auprès d'un ami de sa famille, Patrick Zimmermann, ancien gauchiste devenu économiste à succès. Frank est bientôt attiré par son épouse Paula, une femme aux multiples facettes, dont il devient l'amant. S'ensuit alors une spirale de mensonges et d'ambiguïtés où nul n'est ce qu'il semble.
Pas même Frank, tandis que, adopté par le couple, il pénètre dans un milieu intellectuel et politique proche du pouvoir qui le fascine et le révulse à la fois. Ce n'est que vingt ans plus tard, sur fond de déréliction sociale et de scandales publics, qu'il en découvrira certaines clés. Marc Weitzmann, fidèle à ses obsessions, offre ici une fiction explosive sur quelques aspects de la crise française.
Corruption et intégrité, relations de couple et domination, imposture et quête de soi, sont quelques-uns des thèmes de ce roman audacieux et drôle dont l'action se déroule sur deux décennies.
Pétard mouillé
Un auteur nouveau pour moi et une grosse déconvenue. Tant de pages à décortiquer son nombril…..
Je sais, je suis injuste, le style peut être flamboyant. Oui, les relations familiales y sont bien décrites, mais je ne vois pas la révolte de ce trentenaire bobo. Sauter la femme de son mentor-patron ne fait preuve, à mes yeux, ni de révolte ni d’évolution.
Quant au fractionnement social, je ne l’ai absolument pas remarqué dans ce livre qui se déroule dans le monde judéo-bobo-intello parisien.
Oui, je sais, ce jeune homme habitait Besançon, il a arrêté ses études pour vivre avec une « révolutionnaire » plus âgée que lui, mais bon, qu’est-ce qu’il y a de révolutionnaire ?
« Mais n’est-ce pas ce que je recherchais – la vraie vie, la vie sérieuse, difficile, où on en bave et où des expressions comme être à la hauteur vous viennent naturellement en tête ? A elle l’héroïsme quotidien du lycée, peut-être, mais à moi, sitôt que nous avons vécu ensemble, celui de l’ANPE et des boulots sans suie. Aux orties les valeurs bourgeoises, aux orties mes privilèges ou ce que j’estimais tel ».
Il a fallu attendre la page 283/367 pour avoir l’explication des piètres pages précédentes, pour trouver quelques justificatifs !
Non, je n’ai pas été convaincue par ce bouquin qui, selon certains journaux, devraient faire partie des prix littéraires.