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Les " questions " de l'être et de Dieu sont sans cesse relancées. Encore faut-il les identifier et les réidentifier. Qu'en est-il de cette mémoire en sursis ? On est renvoyé à l'identité de quelque chose comme un questionnement métaphysique dont le maintien des présupposés - de Parménide et Augustin à nos jours - autorise la reformulation. Gilson parle très justement de constantes mais il n'en problématise pas la nature.
Je ne me dérobe pas aux avertissements de l'analyse logique moderne, tout en restant attentif à la sauvegarde d'une véritable transcendance de l'être. La quête de stratégies pour transformer la métaphysique et l'ouvrir à l'altérité, à l'existence, à la relation et au devenir, tente de majorer la continuité ; notre besoin de la refonder souligne la nécessaire discontinuité. On est passé d'un savoir de l'être à une réflexion sur la possibilité de ce savoir et pour finir sur l'être interrogeable comme tel.
Quel usage faire du questionnement méta-physique ? Et si la " fonction meta " n'avait jamais eu l'érotétique qu'elle mérite ? (Littré : érôtèma, interrogation). En connexion intime avec une érotétique théologale : c'est l'autre enjeu de ces leçons.