Il est le seul à pouvoir accepter le duel avec le jaguar. Un livre plein de charme, qui a déjà conquis plus de 7 millions de lecteurs en France. Un hymne à ta nature et au respect de la forêt, dont le souvenir ne nous quitte plus.","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":9,"url":"/livres/le-vieux-qui-lisait-des-romans-d-amour-9782020239301.html?sku=9791022614252","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2025-03-21","isbn":"979-10-226-1425-2","publisher":{"@type":"Organization","name":"Métailié"},"author":{"@type":"Person","name":"Luis Sepúlveda","url":"/auteur/574871/luis+sepúlveda"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.1","ratingCount":"10"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Blog Les Lectures de Cannetille"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Le jeune Antonio José Bolivar quitte ses montagnes péruviennes pour se faire colon en Amazonie, là où on lui offre une terre à déboiser. Mais le paradis promis jusque dans l’ironique toponyme de ce trou perdu dans l’immensité verte de la forêt – El Idilio – est en réalité un enfer. Après de dramatiques déboires, il abandonne bientôt toute velléité de dompter la nature et choisit plutôt de s’adapter à elle en assimilant l’ancestrale expérience des Indiens Shuars.\r\n\r\nMi-conte, mi-récit d’aventures, le texte fascine d’emblée son lecteur, au gré de dépaysantes péripéties qui nous font d’abord passer des rêves du gringo blanc à son désenchantement désespéré au contact d’un environnement hostile et incontrôlable. Contrairement à ses semblables, Antonio José Bolivar accepte de plier et de changer, admiratif et curieux de la manière dont les Shuars réussissent, eux, à vivre heureux dans cet environnement dont ils ont appris à tirer le meilleur parti. Cette acclimatation s’accompagne d’un complet changement de regard. Désormais, c’est entre raillerie et désapprobation que l’on observe les nouveaux arrivants, passant du rire devant le ridicule de leurs comportements inadaptés, à la consternation face aux destructions engendrées à la longue par leur persévérance et leur nombre. Car, aussi insensée et risible soit-elle, et même si certains y laissent la vie, la cupidité finit par grignoter la forêt, détruisant aveuglément ce territoire volé à la vie sauvage et aux Shuars.\r\n\r\nFinalement, lui qui se sera efforcé sa vie durant « de mettre des limites à l’action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette œuvre maîtresse de l’homme civilisé : le désert », ne pourra que mesurer tristement l’étendue des dégâts. Alors que la jungle amazonienne cède de plus en plus de terrain, menaçant les Shuars comme la fonte de la banquise les ours polaires, ne reste plus, au vieil homme qu’est devenu Antonio José Bolivar, que l’évasion vers le paradis artificiel des romans à l’eau de rose qu’il affectionne depuis qu’il a, sur le tard, appris à lire avec émerveillement.\r\n\r\nL’humour du désespoir anime ce bref et émouvant roman, façonné par l’engagement écologique de l’écrivain, qui, ayant partagé un an le mode de vie des Indiens Shuars en Amazonie, a pu mesurer de près l’impact de la colonisation de leur territoire. Après avoir ri et tremblé, c’est le coeur serré que l’on referme cette ode magnifique à la nature et à la diversité des rapports aux mondes. Car, comment ne pas voir dans l’ultime combat perdu d’avance du valeureux jaguar de cette histoire, la lutte désespérée, et souvent réprimée dans la violence, des peuples d’Amazonie pour la reconnaissance de leurs droits ? Coup de coeur."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Vincent L. - 6"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Dans une jungle isolée, à une époque mal définie, une colonie vivote au bord d'un large fleuve amazonien. Dans cet colonie, un vieil homme qui connait la jungle et ses moindres recoins lit des romans d'amour. Une panthère ivre de vengeance va l'obliger à sortir de sa retraite. Rendue folle par les hommes, elle massacre ceux qui s'aventurent dans la forêt au point d'inquiéter le maire de la colonie. Voici donc le vieux réquisitionné pour une traque à travers la forêt épaisse, dans un face à face terrible et respectueux avec à la nature. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"GuillaumeD"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Ce petit roman est un chef d'oeuvre. Une leçon d'humanité et de littérature. En une poignée de pages, il nous emmène dans une quête de justice inoubliable, dans les profondeurs de la forêt amazonienne. Universel et génial !\r\n\r\nGuillaume"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Curiosité"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Un viejo que leía novelas de amor es una novela magnifica. La vida rústica en Amazona, al comienzo de las colonias españolas, se divide entre la civilización occidental y la vida salvaje del bosque. En este frágil equilibrio entre la naturaleza y los hombres, a un viejo le encanta leer novelas de amor los días de tranquilidad.\r\nFantástico !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Charlotte Wn"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Avec une prose empreinte de poésie et d'onirisme, Luis Sepulveda nous entraîne au cœur de la jungle amazonienne, à la poursuite d'un fauve enragé et à la découverte des indiens Shuars.\r\nUn roman d'aventure, un roman d'amour, une ode à la nature : tout pour passer un merveilleux moment de lecture.\r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"La chèvre grise"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Ce cours roman, de 120 pages environ, fait bien ressortir l'engagement écologique de son auteur. Plus que le personnage du vieux, Antonio José Bolivar, le véritable personnage principal est cette jungle amazonienne et toute la faune qui la peuple, autant les animaux que ces peuples premiers que sont les Shuars. Ils vivent au cœur de la forêt, en respectant la nature qui les entoure. Bien loin de la mentalité des colons et autres chercheurs d'or qui affluent sur l'aval du fleuve, qui ne cherchent qu'à détruire pour s'enrichir, sans comprendre un instant l'importance de l'équilibre de la nature. Il faut apprendre l'autre, apprendre à le respecter, même s'il faut, pour sa propre survie, le mettre à mort. C'est pourquoi Antonio José Bolivar ne va pas aller tout sourire (de son dentier) à la chasse à l'ocelot. Car il comprend pourquoi cette femelle est dangereuse, quelle est sa souffrance face à la perte de ses petits et de son compagnon.\r\nLe style est là pour nous plonger à la fois dans l'histoire et dans la réflexion. De jolies phrases poétiques viennent de ci de là parsemer notre lecture et nous faire les relire une ou deux fois. Le message est peut être simple et déjà vu, mais abordé avec délicatesse. Et une piqûre de rappel ne fait pas de mal.\r\nEt puis, au delà de toutes ces considérations, on ne peut qu'être touchée, en tant que lectrice vorace, par ce vieil homme qui ne souhaite qu'une chose : la tranquillité pour lire les romans d'amour qui le touche tant.\r\n\r\nhttp://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/07/le-vieux-qui-lisait-des-romans-damour.html"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"zazy "},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Voilà, tout est dit dans le résumé de l’éditeur.\r\nLuis Sepúlveda nous offre une galerie de personnages secondaires très riches, surtout le maire, surnommé la Limace, qui, d’emblée, m’a fait penser au sergent Garcia de Zorro ! (je me suis guère trompée, au vu des images du film)\r\nLe dentiste, plutôt arracheur de dents, ami du Vieux et son pourvoyeur de romans d’amour. Attention, pas des romans à l’eau de rose, mais des romans d’amour, des vrais qui lui donne une pute de ses connaissances. « Le roman commençait bien. \"Paul lui donna un baiser ardent pendant que le gondolier complice des aventures de son ami faisant semblant de regarder ailleurs...\" Il était clair que ce n'était pas un individu recommandable... Ce début lui plaisait. Il était reconnaissant à l'auteur de désigner les méchants dès le départ. De cette manière, on évitait les malentendus et les sympathies non méritées. » \r\nLes Shuars, peuple amazonien que le Vieux a côtoyé et plus, même s’il ne sera jamais des leurs. Cette peuplade vit dans des contrées de plus en plus reculées « D’énormes machines ouvraient des routes et les Shuars durent se faire plus mobiles »\r\nEt puis, il y a les colons « Les colons, attirés par de nouvelles promesses d’élevage et de déboisement, se faisaient plus nombreux » « Et surtout se développait la peste des chercheurs d’or, individus sans scrupules, venus de tous les horizons sans autre but que celui d’un enrichissement rapide ».\r\n\r\nUn livre faussement naïf où Luis Sepúlveda dénonce les effets négatifs de la colonisation, de la déforestation, de la politique bananière. C’est un hommage aux peuples primitifs, à la nature. J’ai aimé Antonio José Bolivar Proaño qui préfère lire plutôt que parler, qui enlève son dentier lorsqu’il n’a plus rien à dire « Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d’or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d’un coup de machette, s’y appuya, et prit la direction d’El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d’amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes. »\r\n\r\nJ’y ai retrouvé cette amitié désintéressée, l’apprentissage d’une autre culture, la différence acceptée que j'avais apprécié dans « Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à parler ». Je vais continuer un bout de chemin avec cet homme-là.\r\n"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"tiben"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Voila un joli roman qui donne à réfléchir sur la société actuelle faite d'individualisme et de superficialité. Le vieux, Antonio José Bolivar, ne vous laissera pas indifférent. Le maire et son \"pseudo pouvoir\" non plus!\r\nLes derniers chapitres sur la \"traque\" de la bête est une très belle leçon de vie. A méditer...\r\nJe recommande ce livre qui se lit rapidement. Puis, selon votre envie, il s'analyse différemment..."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Sandrine - 6"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Une histoire déroutante, pleine de surprises, de personnages atypiques comme sortis d'un conte ! Très belle écriture qui vous transporte loin, très loin."}]}
Antonio José Bolivar Proano a longtemps vécu avec les Indiens Shuars, il connaît la forêt amazonienne, il respecte tes animaux qui la peuplent. Il a aussi une autre passion : les romans d'amour, le vrai, celui qui fait souffrir. Quand on retrouve te cadavre d'un chercheur d'or, on accuse aussitôt les Shuars. Antonio José Bolivar reconnaît la marque d'un fauve et décide de s'arracher pour un temps à la lecture de ses chers romans pour partir chasser le félin. Il est le seul à pouvoir accepter le duel avec le jaguar. Un livre plein de charme, qui a déjà conquis plus de 7 millions de lecteurs en France. Un hymne à ta nature et au respect de la forêt, dont le souvenir ne nous quitte plus.
Antonio José Bolivar Proano a longtemps vécu avec les Indiens Shuars, il connaît la forêt amazonienne, il respecte tes animaux qui la peuplent. Il a aussi une autre passion : les romans d'amour, le vrai, celui qui fait souffrir. Quand on retrouve te cadavre d'un chercheur d'or, on accuse aussitôt les Shuars. Antonio José Bolivar reconnaît la marque d'un fauve et décide de s'arracher pour un temps à la lecture de ses chers romans pour partir chasser le félin. Il est le seul à pouvoir accepter le duel avec le jaguar. Un livre plein de charme, qui a déjà conquis plus de 7 millions de lecteurs en France. Un hymne à ta nature et au respect de la forêt, dont le souvenir ne nous quitte plus.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Dans une jungle isolée, à une époque mal définie, une colonie vivote au bord d'un large fleuve amazonien. Dans cet colonie, un vieil homme qui connait la jungle et ses moindres recoins lit des romans d'amour. Une panthère ivre de vengeance va l'obliger à sortir de sa retraite. Rendue folle par les hommes, elle massacre ceux qui s'aventurent dans la forêt au point d'inquiéter le maire de la colonie. Voici donc le vieux réquisitionné pour une traque à travers la forêt épaisse, dans un face à face terrible et respectueux avec à la nature.
Dans une jungle isolée, à une époque mal définie, une colonie vivote au bord d'un large fleuve amazonien. Dans cet colonie, un vieil homme qui connait la jungle et ses moindres recoins lit des romans d'amour. Une panthère ivre de vengeance va l'obliger à sortir de sa retraite. Rendue folle par les hommes, elle massacre ceux qui s'aventurent dans la forêt au point d'inquiéter le maire de la colonie. Voici donc le vieux réquisitionné pour une traque à travers la forêt épaisse, dans un face à face terrible et respectueux avec à la nature.
“ Un livre dont le souvenir ne vous quittera pas ”
Avec une prose empreinte de poésie et d'onirisme, Luis Sepulveda nous entraîne au cœur de la jungle amazonienne, à la poursuite d'un fauve enragé et à la découverte des indiens Shuars.
Un roman d'aventure, un roman d'amour, une ode à la nature : tout pour passer un merveilleux moment de lecture.
Avec une prose empreinte de poésie et d'onirisme, Luis Sepulveda nous entraîne au cœur de la jungle amazonienne, à la poursuite d'un fauve enragé et à la découverte des indiens Shuars.
Un roman d'aventure, un roman d'amour, une ode à la nature : tout pour passer un merveilleux moment de lecture.
aventure
jungle
Poésie
Amazonie
engagement ecologique
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
“ Ode à la nature et à la diversité des rapports aux mondes ”
Le jeune Antonio José Bolivar quitte ses montagnes péruviennes pour se faire colon en Amazonie, là où on lui offre une terre à déboiser. Mais le paradis promis jusque dans l’ironique toponyme de ce trou perdu dans l’immensité verte de la forêt – El Idilio – est en réalité un enfer. Après de dramatiques déboires, il abandonne bientôt toute velléité de dompter la nature et choisit plutôt de s’adapter à elle en assimilant l’ancestrale expérience des Indiens Shuars.
Mi-conte, mi-récit d’aventures, le texte fascine d’emblée son lecteur, au gré de dépaysantes péripéties qui nous font d’abord passer des rêves du gringo blanc à son désenchantement désespéré au contact d’un environnement hostile et incontrôlable. Contrairement à ses semblables, Antonio José Bolivar accepte de plier et de changer, admiratif et curieux de la manière dont les Shuars réussissent, eux, à vivre heureux dans cet environnement dont ils ont appris à tirer le meilleur parti. Cette acclimatation s’accompagne d’un complet changement de regard. Désormais, c’est entre raillerie et désapprobation que l’on observe les nouveaux arrivants, passant du rire devant le ridicule de leurs comportements inadaptés, à la consternation face aux destructions engendrées à la longue par leur persévérance et leur nombre. Car, aussi insensée et risible soit-elle, et même si certains y laissent la vie, la cupidité finit par grignoter la forêt, détruisant aveuglément ce territoire volé à la vie sauvage et aux Shuars.
Finalement, lui qui se sera efforcé sa vie durant « de mettre des limites à l’action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette œuvre maîtresse de l’homme civilisé : le désert », ne pourra que mesurer tristement l’étendue des dégâts. Alors que la jungle amazonienne cède de plus en plus de terrain, menaçant les Shuars comme la fonte de la banquise les ours polaires, ne reste plus, au vieil homme qu’est devenu Antonio José Bolivar, que l’évasion vers le paradis artificiel des romans à l’eau de rose qu’il affectionne depuis qu’il a, sur le tard, appris à lire avec émerveillement.
L’humour du désespoir anime ce bref et émouvant roman, façonné par l’engagement écologique de l’écrivain, qui, ayant partagé un an le mode de vie des Indiens Shuars en Amazonie, a pu mesurer de près l’impact de la colonisation de leur territoire. Après avoir ri et tremblé, c’est le coeur serré que l’on referme cette ode magnifique à la nature et à la diversité des rapports aux mondes. Car, comment ne pas voir dans l’ultime combat perdu d’avance du valeureux jaguar de cette histoire, la lutte désespérée, et souvent réprimée dans la violence, des peuples d’Amazonie pour la reconnaissance de leurs droits ? Coup de coeur.
Le jeune Antonio José Bolivar quitte ses montagnes péruviennes pour se faire colon en Amazonie, là où on lui offre une terre à déboiser. Mais le paradis promis jusque dans l’ironique toponyme de ce trou perdu dans l’immensité verte de la forêt – El Idilio – est en réalité un enfer. Après de dramatiques déboires, il abandonne bientôt toute velléité de dompter la nature et choisit plutôt de s’adapter à elle en assimilant l’ancestrale expérience des Indiens Shuars.
Mi-conte, mi-récit d’aventures, le texte fascine d’emblée son lecteur, au gré de dépaysantes péripéties qui nous font d’abord passer des rêves du gringo blanc à son désenchantement désespéré au contact d’un environnement hostile et incontrôlable. Contrairement à ses semblables, Antonio José Bolivar accepte de plier et de changer, admiratif et curieux de la manière dont les Shuars réussissent, eux, à vivre heureux dans cet environnement dont ils ont appris à tirer le meilleur parti. Cette acclimatation s’accompagne d’un complet changement de regard. Désormais, c’est entre raillerie et désapprobation que l’on observe les nouveaux arrivants, passant du rire devant le ridicule de leurs comportements inadaptés, à la consternation face aux destructions engendrées à la longue par leur persévérance et leur nombre. Car, aussi insensée et risible soit-elle, et même si certains y laissent la vie, la cupidité finit par grignoter la forêt, détruisant aveuglément ce territoire volé à la vie sauvage et aux Shuars.
Finalement, lui qui se sera efforcé sa vie durant « de mettre des limites à l’action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette œuvre maîtresse de l’homme civilisé : le désert », ne pourra que mesurer tristement l’étendue des dégâts. Alors que la jungle amazonienne cède de plus en plus de terrain, menaçant les Shuars comme la fonte de la banquise les ours polaires, ne reste plus, au vieil homme qu’est devenu Antonio José Bolivar, que l’évasion vers le paradis artificiel des romans à l’eau de rose qu’il affectionne depuis qu’il a, sur le tard, appris à lire avec émerveillement.
L’humour du désespoir anime ce bref et émouvant roman, façonné par l’engagement écologique de l’écrivain, qui, ayant partagé un an le mode de vie des Indiens Shuars en Amazonie, a pu mesurer de près l’impact de la colonisation de leur territoire. Après avoir ri et tremblé, c’est le coeur serré que l’on referme cette ode magnifique à la nature et à la diversité des rapports aux mondes. Car, comment ne pas voir dans l’ultime combat perdu d’avance du valeureux jaguar de cette histoire, la lutte désespérée, et souvent réprimée dans la violence, des peuples d’Amazonie pour la reconnaissance de leurs droits ? Coup de coeur.
Ce petit roman est un chef d'oeuvre. Une leçon d'humanité et de littérature. En une poignée de pages, il nous emmène dans une quête de justice inoubliable, dans les profondeurs de la forêt amazonienne. Universel et génial !
Guillaume
Ce petit roman est un chef d'oeuvre. Une leçon d'humanité et de littérature. En une poignée de pages, il nous emmène dans une quête de justice inoubliable, dans les profondeurs de la forêt amazonienne. Universel et génial !
Guillaume
Un viejo que leía novelas de amor es una novela magnifica. La vida rústica en Amazona, al comienzo de las colonias españolas, se divide entre la civilización occidental y la vida salvaje del bosque. En este frágil equilibrio entre la naturaleza y los hombres, a un viejo le encanta leer novelas de amor los días de tranquilidad.
Fantástico !
Un viejo que leía novelas de amor es una novela magnifica. La vida rústica en Amazona, al comienzo de las colonias españolas, se divide entre la civilización occidental y la vida salvaje del bosque. En este frágil equilibrio entre la naturaleza y los hombres, a un viejo le encanta leer novelas de amor los días de tranquilidad.
Fantástico !
chili
littérature espagnole
chef d'oeuvre universel
A propos de Luis Sepúlveda
Luis Sepulveda est un homme de convictions né le 4 octobre 1949 au Chili. Après deux ans et demi passés dans les geôles de Pinochet, il est libéré en 1977 grâce à l'intervention d'Amnesty International et profite de sa liberté retrouvée pour sillonner différents pays d'Amérique latine, s'engageant aux côtés des plus défavorisés. Riche de ces expériences il s'installe en Europe en 1982, tout en continuant à participer aux combats pour l'amélioration de la vie quotidienne et politique sur les continents sud-américain et africain. Entre 1982 et 1987 il s'engage aux côtés de Greenpeace. Cet homme très actif trouve néanmoins le temps décrire, une vingtaine de romans ont ainsi vu le jour. En France ils sont publiés par les éditions Métailié puis intègrent la collection Points du Seuil. On peut ainsi découvrir "Le vieux qui lisait des romans d'amour" (1992), énorme succès traduit dans une trentaine de langues et porté au cinéma en 2001. Il publie également "Le neveu d'Amérique" (1996), "Les roses d'Atacama" (2001), "Une sale histoire" (2005), "La lampe d'Aladin" (2009) ou encore "Histoire d'ici et d'ailleurs" en 2011. Il entretient des liens étroits avec le cinéma, rédigeant des scénarios, travaillant comme réalisateur, monteur, parfois producteur et même acteur.