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Le petit village anglais où se déroule l'histoire est certes charmant, mais la découverte de ses habitants laissent courir un frisson de dégoût, sous un vernis des bonnes manières, on découvre des monstres d'égoïsme, des monstres de cynisme, venimeux, sinistres, antipathiques pour ce qui concernent les adultes, - même ceux qui nous laissent parfois entrevoir une lueur d'espoir, nous déçoivent par leurs petites lâchetés - ; et pour ce qui est de leurs enfants, on est pas surpris qu'avec de tels parents, ils nous dévoilent peu à peu des fêlures, et une hargne dévastatrice ; le
personnage moteur de l'histoire c'est pour moi Krystal, peut-être parce qu'étant la plus désespérée, elle se montre le plus authentique dans sa soif de vivre. La noirceur reste en demi-teinte, pour mieux basculer, à certains moments, dans la crudité la plus violente. La présentation des personnages est un peu longue, mais la mécanique implacable que l'auteur met en place a toujours attisée mon intérêt. La satire sociale est glaçante, l'humour y baigne dans le vitriol, on grince des dents. Finalement on nous expose en pleine lumière les agissements mesquins d'assassins sans couteaux dont la meilleure arme est l'indifférence. Celle-ci se cache souvent sous les dehors ordinaires de la bêtise de notables bien pensants, qui se permettent de jouir de leur cruauté, en outre, tout en balayant tout espoir. Malgré quelques longueurs, c'est un bon bouquin que j'ai eu du mal à lâcher et qui, au final, m'a prit à la gorge.
"Une place à prendre" est un roman qui part d’en bas. Adieu héros fantastique et univers fantasmagorique.
C’est un roman qui parle du peuple, c’est une satire sociale, sombre et lugubre, avec un ton à la fois populaire et politisé.
Finalement on se rend très vite compte lorsque que l’on connaît un peu le parcours de cette auteure hors-norme qu’elle ne fait que parler de ce qu’elle connaît.
Elle peint dans ce livre un portrait peu glorieux d’une société qui se vautre dans l’autosatisfaction et la complaisance.
Ses thèmes de prédilection sont la classe
moyenne, les histoires de voisinage, les querelles de village, les préoccupations individualistes, les mesquineries, l’égoïsme, les coups bas, la vanité, l’hypocrisie…une vraie « comédie de mœurs rurale » comme elle se plaît à le dire.
De multiples personnages se croisent, s’entrelacent.
Les histoires et les vies s’entremêlent dans cette bourgade du Sud-Ouest de l’Angleterre et donnent toute la saveur de ce livre à l’humour grinçant et au style corrosif.
On retrouve toujours, et c’est sous doute le lien le plus facile que l’on peut faire avec ses précédents ouvrages, l’adolescence qui revient comme un refrain entêtant dans son œuvre. Un écho sans doute aux bleus qu’a dû laisser cette période souvent ingrate et révoltante à l’âme de l’auteur.
C’est un roman vrai, cru qui taille le monde parfois à la hache et qui montre du doigt les défauts d’une société qui se veut civilisée.
Voici l’histoire du village de Pagford ou, plutôt, la vie quotidienne de ses habitants. Cela pourrait se passer dans n’importe quel endroit car il est bien vrai que les petites querelles intestines y sont présentes comme partout : différents clans dans le Conseil municipal, lutte pour l’hégémonie avec la ville voisine, premiers émois des adolescents et problèmes avec leurs parents, différentes classes sociales, nombreuses jalousies, idylles cachées … Cependant, voici que des messages virtuels inscrits sur le site du Conseil du Village vont perturber l’équilibre déjà très
précaire de ses habitants. L’auteur met en scène deux univers que tout oppose avec, d’une part, le petit village de Pagford aux jardins fleuris et coquets et, d’autre part, le quartier miséreux voisin avec ses junkies et ses sans-emplois. Il est vrai qu’il faut s’accrocher au début afin de se familiariser avec les nombreux personnages mais, ce cap passé, c’est avec une grande curiosité que l’on se retrouve sur « la place du village ». Sous un aspect extérieur de satire, l’auteure nous dresse le constat d’une société contemporaine assez tragique et un jeu de massacre très réussi. Si la maman d’Harry Potter nous présente ici quelque chose de tout différent, on y retrouve, par contre, son incroyable talent de conteuse d’histoires. En résumé, un bon roman pour un tout nouveau style de J. K. Rowling.
Ce pavé, appelons un chat un chat , est un très bon roman de mœurs mais il est vrai qu'il demande un peu de persévérance et un peu de temps aussi pour appréhender les personnages et leurs défauts ou qualité respectifs. Une fois le rythme pris, vous êtes réellement dans cette petite bourgade anglaise et cette peinture d un microcosme anglais assoiffé de pouvoir est aussi délicieuse qu'une tasse de tea. Il faut aussi saluer le talent de JK ROwling qui est loin de son Harry fétiche mais qui a toujours autant de talent...chapeau bas miss.
Ce livre est d'un ennui mortel... JK Rolwling devrait continuer à écrire des livres fantastiques, ça lui réussit beaucoup mieux !
Ce livre est plat, les personnages ne sont absolument pas intéressants et encore moins attachants.
Un livre long et absolument sans aucun intérêt du début jusqu’à la fin.
Je n'ai pas lu Harry Potter et je ne connaissais donc pas l'auteur.
L'histoire est bien construite et dans un style très fluide malgré l'épaisseur indéniable du livre.
C'est vrai qu'au début il faut s'accrocher pour placer tout les personnages.
L'auteur consacre à chacun un ou plusieurs chapitres. Se qui nous permet de mieux tous les comprendre.
Pas d'humour, pas d'ironie, l'histoire de la vie avec ses travers. Pas de violon, pas de Happy-end mais une histoire écrite sans partie pris comme un long fait d'hiver.
Rien à voir avec l'originalité dont elle a fait preuve pour
sa précédente saga. Une plume agréable pour un livre qui ne sera pas dans les annales mais on ne peut pas faire "mouche" à chaque fois.
A Pagford tout semble idyllique. La mort soudaine du conseiller Barry va créer la discorde. On veut prendre sa place....Complot, mensonge, secret, conflit de famille,....sont aborder.
Avis mitigé sur ce livre. Pourtant il y a eu beaucoup de pub autour de ce livre et j'ai du patienter pour l'avoir entre les mains. L'histoire est assez banale (un homme meurt et tout le monde veut prendre son siège). Beaucoup de personnages donc pas facile de s'y retrouver au début. On voit qu'il y a un vrai travail sur les différentes personnalités. Point positif, c'est qu'il est très bien écrit et que
même si l'histoire est assez banale, on ne s’ennuie pas.
Ce roman est trés prenant. par moment j'ai peiné à avancé car il y à beaucoup de personnages mais plus on avance dans l histoire plus on à hâte de connaître la fin
On nous a présenté ce livre comme la nouvelle bombe de J.K. Rowling. Une bombe qui nous explose en plein visage tant on est surpris par ce qu'on lit. Comment s'est-elle débrouillée pour faire ceci après sa grande saga d'Harry Potter ? Ici rien n'est beau, les personnages sont tous très (trop?) étranges. Ce ne sont pas des gens fréquentables, ils sont juste impossibles. Les personnages sont nombreux, de plus ils ont des noms, surnoms diminutifs si bien qu'on doit sans cesse chercher qui est qui. On ne peut s'attacher, s'identifier a aucun d'entre tant ils sont fades et sans âme. On se
fiche de leurs secrets, de leurs manigances, on se fiche de ce livre au final. Ce livre a tout bonnement été surmédiatisé. Le nouveau J.K. Rowling. Un livre à l'humour noir soi-disant...Je n'y ai trouvé rien de tout cela.
Je l'ai par contre lu à toute vitesse, vous savez pourquoi? Pour m'en débarrasser et pouvoir le revendre rapidement. Je ne sais pas si c'est une erreur de parcourt de l'auteur, mais son prochain livre seras déterminant sur ses talents d'écrivains. Soit elle a fait une erreur avec ce livre et va se rattraper avec son prochain, soit elle n'avait pas fait exprès d'écrire les Harry Potter.
Bref, ne vous jetez pas sur ce livre si vous aimez J.K. Rowling, vous risqueriez d'être très déçus.
Un livre long, lent qui ne montre son intérêt que sur la fin. Une vision psychologique des rapports conflictuels au sein d'une petite ville où l'on découvre des drames familiaux sous fond de politique. Je ne recommanderais qu'aux lecteurs assidus de saga familiale qui peuvent être emportés par les sentiments dégagés par les personnages.
N'étant pas spécialement fan de la série Harry Potter, j'hésitais un peu à lire ce long roman. Finalement, j'ai été plutôt séduite.
Malgré le nombre important de personnages, je ne me suis pas trop perdu dans ce village atypique. Il faut dire qu'au fil des billets de la blogosphère, j'avais pris des notes. Et puis les personnages sont bien campés, ça aide.
Les adolescents sont les personnages essentiels de la tragédie qui se joue, même s'ils ne sont pas spécialement présents lors des présentations.
Le personnage de Krystal m'a touché, qui se démène pour tenter de
rester à flot, entre une mère junkie et une arrière-grand-mère qui se meurt.
Un roman intéressant, mais dont j'oublierai vite, je pense, les arcanes de ses rebondissements.
L'image que je retiendrai :
La dernière, celle de la chanson de Rihanna dans l'église de Pagford.
Deux petite villes de la province anglaise sont à couteaux tirés depuis quelques années et le décès brutal du charismatique Barry, conseiller paroissial vient semer encore un peu plus la pagaille car il va bien falloir le remplacer. Les candidats au poste ne manquent pas mais ils ne sont pas toujours du même bord et l'ambiance devient rapidement délétère...
J'étais assez curieuse de voir ce que l'auteure de Harry Potter pourrait bien tirer d'une histoire comme celle-là mais je reste sur un constat mitigé. J'ai été assez absorbée par le dernier tiers du livre, où l'action s'emballe
enfin un peu mais que de longueurs et que de personnages parmi lesquels je me suis longtemps sentie larguée ! Certains d'entre eux sont certes attachants (comme Krystal Weedon, la gamine délurée fille de junkie) mais j'ai eu beaucoup de mal à savoir qui était qui et leur rôle dans cette histoire à tiroirs. le style est, ma fois, assez agréable, une fois surmontés ces désagréments et on peut se laisser embarquer dans cette critique sociale un brin féroce. Un essai qui reste encore à transformer, Mme Rowling !
Difficile de quitter la lecture avant la dernière page. Pourtant cette lecture m'a laissé une impression de mal-être, une gêne grandissante comme si je regardais la vie de ces gens par le trou d'une serrure.
J'ai un peu du mal à recommander ou non ce livre.
De toutes les personnes qui ont essayé de le lire autour de moi, je suis la seule à être arrivé au bout.
Mais ce ne fut pas simple... Ce livre est... long... Long à lire, long à démarrer... Long. Et extrêmement compliqué au début: A vouloir mettre trop de personnages, à vouloir trop entrer dans le détail de leurs vies et personnalité, J-K Rowling se perd et nous perd pendant le premier tiers du livre. Si vous arrivez à vous accrocher et passer ce cap, il en reste une chronique sombre des petites villes anglaises, un brin déprimante
mais pas dénuée d'intérêt.
L'ensemble reste tout de même bien fade. Peut-être fallait-il être anglais pour l'apprécier pleinement.
Trop de personnages sans intérêts, mal décrits donc difficiles à suivre dans une histoire aux petites intrigues locales. Bref livre à lire en épisodes pour pouvoir le finir, si j'y arrive. Je m'attendais à mieux
Ayant lu la fameuse saga de J.K Rowling que j'ai hautement appréciée (j'ai plus de 40 ans...), je me suis précipitée sur ce roman et j'ai été... un peu déçue. Juste un peu : c'est pas mal écrit mais ça ne restera pas gravé dans ma mémoire. Je le recommande pour passer un bon moment mais sans plus... En tout cas, je n'ai absolument pas reconnu le style d'écriture de J.KR. Elle a effectivement fait dans un tout autre registre...
Voilà ma critique sur Une Place à Prendre de J.K Rowling
http://tribulationsdunevie.blogspot.fr/2012/10/une-place-prendre-j-k-rowling.html
Apres l explosion de l'imaginaire..la platitude de l'ordinaire
Dommage
le prochain livre sera surement beaucoup mieux vu les antecedents
Voilà un livre dans lequel j'ai eu du mal à entrer. Les premiers chapitres, je me suis demandée où tout ça allait mener. Et puis finalement ça prend corps. La construction autour du personnage absent est assez intéressante, l'intrigue pas déplaisante... La seule chose qui m'a gênée finalement, c'est ce côté inexorablement noir et pessimiste. Mais ça colle avec l'histoire !
J'attendais avec joie ce JK Rowling, dit "pour adultes" quelle déception. Le tout est long et ennuyeux. L'ex purger d'un tiers aurait été salutaire, et combien même.....
Difficile de rentrer dans cette histoire, qui aurait pu -aux vues de l'histoire, être prenante- mais rien....
Heureusement qu'on me l'a prête !
Livre long a se mettre dans l'action trop de choses inutiles, trop de description trop pla je n'est vraiment pas réussi à rentrer dedans . Grosse déception j attendais plus de l'écrivaine d'Harry Potter qui m'avait fais chavirer la je ne succombe pas du tout !!!
Il m'a été difficile de rentrer dans le livre durant les 100 premières pages mais en persévérant j'ai été engloutie par cette histoire et ces personnages. J'hésitais à le lire, j'ai été agréablement surprise.
Je le verrais bien finir un jour en film.
Avant de laisser mon avis, je voulais remercier Entrée livre pour le concours qui m'a permis de lire Une place à prendre. Malgré le fait qu'il ne m'ait pas transporté comme je l'aurais souhaité, je suis heureuse d'avoir pu me faire ma propre opinion.
Maintenant, place à mon avis. Pour être tout à fait honnête, je n'ai vraiment pas accroché. Je l'ai trouvé beaucoup trop long, et certains passages sont, de mon point de vue, trop exagérés. Du coup, je n'ai pu ni m'attacher aux personnages, ni me sentir impliquée dans l'intrigue... ce qui est vraiment dommage car il y avait du potentiel.
Notamment du côté de l'écriture de J.K. Rowling qui, malgré tout, reste une auteur très talentueuse à mes yeux ; et de l'histoire, qui présente certains rebondissements assez intéressants.
Pour un avis plus développé, je me permets de vous rediriger vers ma chronique : http://l0raahbooks.blogspot.fr/2012/12/une-place-prendre-de-jk-rowling.html
Encore un grand merci à Entrée livre pour ce roman...!
Pagford, son abbaye, sa rivière, ses jolies maisons, ses rues pittoresques et...comme une immonde verrue dans ce paysage idyllique, Les Champs, la cité sociale et sa clinique de désintoxication, la pomme de discorde qui divise le conseil paroissial. Pagford ne veut plus nourrir en son sein la horde de cas sociaux qui peuplent ce territoire hostile et voudrait bien refiler le bébé à Yarvil, la ville-mère qui après tout a fait construire la cité sur les terres de Pagford en trompant son monde. Pourtant, certains pensent qu'il faut laisser aux jeunes des Champs la chance de fréquenter les
écoles du village, que le rôle de la clinique est salutaire et qu'il faut intégrer cette population défavorisée. Et le plus grand défenseur de ces idées qui ne plaisent pas à tout le monde est Barry Fairbrother. Il a grandi aux Champs et sait mieux que personne qu'on peut sortir de la misère et réussir pour peu qu'on y soit encouragé. Mais fidèle à l'adage qui dit que ce sont les meilleurs qui partent les premiers, le gentil, le sympathique, le dévoué Barry meurt dans les bras de sa femme devant le restaurant du golf, le jour de son anniversaire de mariage. Outre le grand vide dans le coeur de sa famille et de ses amis, il laisse aussi une place vacante au conseil paroissial, une place très convoitée par les deux camps. Très vite, l'affrontement qui jusque là restait bon enfant, se transforme en guerre ouverte où tous les coups sont permis.
Quand la maman d'Harry Potter se mêle de décrire la vie d'un village de moldus, elle ne s'embarrasse pas de scrupules et tout le monde en prend pour son grade. Dans les masures de la cité sociale, la misère fait des ravages : drogue, crasse, inceste, enfants livrés à eux-mêmes et services sociaux impuissants. Mais derrière les façades pimpantes du bourg, la réalité n'est guère plus brillante. Chaque famille a ses secrets plus ou moins avouables et derrière les apparences de réussite et de bonheur se cachent adultère, violences conjugales, adolescents en perdition,incompréhensions, frustrations.
Oui la vie à Pagford est loin d'être un long fleuve tranquille et J.K ROWLING dresse là un portrait au vitriol de ses contemporains, entre ambitions, lâchetés, mesquineries, bassesses et égoïsmes. Et pourtant, malgré tous leurs défauts, on s'attache aux habitants de ce village, on les aime, on les déteste, on s'apitoie, on s'agace, on verse même une larme à l'occasion.
J.K. ROWLING a su se renouveler et prouver qu'elle est un écrivain de talent, qu'il s'agisse de décrire les tourments de l'adolescence, les vicissiitudes de la vie, les rivalités, la misère, la maternité,etc. Elle a certes abandonné son petit sorcier mais pas son talent à entraîner le lecteur dans son monde. Le temps d'un roman, on vit à Pagford, on choisit son camp, ses amitiés, on fait partie de la vie du village.
Un roman fort et sombre, une réussite totale.
N'ayant pas lu la saga Harry Potter, j'ai entamé cette lecture sans aucun à priori sur l'univers et le style de J.K Rowling. J'ai cependant été un peu déroutée par l'abondance et la diversité des personnages au début du récit mais tout s'est rapidement mis en place.
L'auteur fait ici une peinture au vitriol de la classe moyenne anglaise où comme partout les clivages hommes/femmes, riches/pauvres, parents/enfants ont la vie dure.
Il n'y a pas de réel suspense, seulement l'évolution d'une ville et ses habitants suite à un évènement qui vient secouer ce microcosme.
J'ai trouvé
ce livre intéressant et plutôt divertissant à lire. Une bonne lecture pour les longues soirées d'hiver!
Dans la bourgade de Pagford, un membre du conseil municipal meurt, laissant ainsi une place vacante. Entre les conservateurs, farouches opposants des champs, cité où vit la jeune Krystal et sa mère qui tente de se sevrer de la drogue et ceux qui sont plus ouverts et souhaitent par exemple défendre la clinique de désintoxication, la lutte va être dure.
Le premier tiers de ce roman m'a beaucoup plu. Suite à la mort de Barry Fairbrother, le lecteur suit la circulation de cette information, la manière dont les témoins de la scène se délectent d'être au centre de l'attention, puis la
façon dont les faits sont déformés. En plus, j'adore le verbe tintinnabuler et il est présent dès la page 57. J'ai aimé l'écriture de ce début de roman:
Krystal était passée par l'école comme une chèvre passe par le gosier d'un boa: de manière aussi peu discrète que plaisante pour les deux parties concernées.
J'en ai aussi aimé les réflexions sur la maladie et la mort, ainsi que la maternité:
ils ne sauraient jamais -et n'auraient pas aimé savoir- à quel point les voir grandir était un travail de deuil permanent.
Le second tiers m'a ennuyée et je n'y ai plus trouvé l'écriture qui me plaisait, même si je trouve qu'elle traite bien du thème de la scarification:
La lame libérait la douleur qui occupait toutes ses pensées (...). Chaque entaille était un soulagement, une délivrance.
Le troisième tiers fut vraiment trop glauque pour moi. Si JK Rowling s'était contenté de décrire les malheurs ou les travers de quelques personnages, j'aurais accepté mais là, s'enchaînent et se croisent : un viol (et j'ai toujours beaucoup de mal à supporter ces scènes), une mort par négligence, une femme mûre attirée par des ados de seize ans, un homme attiré par les jeunes garçons, des brimades sur un fils, une fille que personne ne voit et qui subit des brimades par internet... Et j'en passe. Je crois que la goutte qui a fait déborder le vase, ce sont les pulsions de l'homme attiré par les petits garçons (je ne vous dis pas qui) car ça fait très cliché que ce soit justement lui. D'ailleurs, j'ai trouvé que les personnages étaient des clichés, sauf la jeune Krystal qui est très touchante dans son double rôle de dure à l'école, vulgaire mais star de l'équipe d'aviron, et dans celui de la protectrice de son petit frère. Ses actes ne m'ont pas toujours semblé crédibles mais je ne peux pas en dire plus, sous peine de spolier. Et puis, quand même, tous ces ados sympas et ces adultes horribles, c'est un peu voulu par l'auteure pour attirer son ancien public, non?
Si vous souhaitez le lire, préférez un moment où votre moral est au beau fixe mais je doute qu'il y reste quand vous fermerez la dernière page de ce roman.
Je ne vais pas tourner autour du pot ou faire durer le suspens plus longtemps, je ne peux pas vous dire que je n'ai pas aimé car mon seul sentiment en refermant ce livre à été : «Suis-je passée à coté de quelque chose ?? ».
Je me faisais une joie de découvrir l'auteur, je vous rassure, je sais qui est JK Rowling (LOL), mais j'avoue, au risque de m'attirer les foudres de certains ou certaines, ne pas avoir lu la saga qui l'a fait connaître et tant médiatisée.
Et oui je dois être une des rares personnes sur cette terre à ne pas avoir lu Harry Potter *Dois je me cacher ?* Non,
j'assume pleinement. Ma vie n'étant pas encore fini, je m'y mettrais peut être un jour. Mais revenons-en à ce roman.
LA SUITE ICI : http://rosebookinaupaysdeslivres.blogspot.fr/2012/11/une-place-prendre-jk-rowling.html
J'ai lu ce roman uniquement car son auteur m'avait transporté avec les histoires de Harry Potter. Je n'ai pas été déçue par l'écriture et par le style. Par contre, un long sentiment de malaise tout au long de la lecture et une histoire peu passionnante. Entre la première et la deux centièmes pages, une multitude de personnages que j'ai eu beaucoup de mal à identifier. Ensuite la description sans concession du quotidien dans un quartier défavorisé d'une petite ville de banlieue, très peu d'action ( voir pas )et pas une note d'espoir. Krystal et son petit frère Robbie sont les seuls personnages qui ont réussi à me faire aller au bout de ce roman. Je regrette que JK Rowling est pris le parti de voir tout en noir.
Je n'ai aucun point de comparaison avec ce que J. K Rowling aura bien pu écrire dans le passé et même si cela peut paraitre assez fou pour une blogueuse littéraire.
Cela tombe plutôt bien car c'est aussi son premier roman qui vise un public adulte. Il est intéressant donc de ne pas trop penser à ce qui a été fait auparavant pour un tout autre public.
Pour en revenir plus précisément au récit qui nous est proposé dans "Une place à prendre", on ne peut pas dire qu'il n'y ait pas foule. Les personnages foisonnent à un tel point que je m'y suis perdue plus d'une fois. Bien que cela
soit assez habituel pour moi au début d'une lecture (le temps que je me familiarise avec les protagonistes), il est très désagréable de constater que le sentiment d'être perdue perdure au-delà de quelques chapitres.
C'est bien simple, pendant longtemps, je n'étais certaine de l'identité que d'une seule et unique personne, le pauvre Barry, qui laisse donc une place vacante bien contre son grè et pour cause, c'est lui le mort.
L'ambiance petite communauté est en revanche assez bien rendue, elle est détestable enfin pour ce que j'ai pu ressentir.
La joie des commérages, les tensions entre chacun, les sourires par devant et les cancans par derrière, les fanfaronnantes, tout est bien là. Pour qui a déjà vécu dans une petite commune (de France ou d'ailleurs), c'est du familier que tout ceci, mais encore fallait-il parvenir à le retranscrire. Mention très bien pour J. K Rowling sur ce point.
Le style est très fluide, mais n'est pas si remarquable que cela. Je ne m'attendais à rien de précis et c'est sans amertume que je fais cette remarque. C'est un ouvrage qui reste donc très accessible, grand public et encore une fois cela n'a rien de péjoratif.
Je ne peux pas dire que j'ai été prise par un suspens insoutenable. Dans l'ensemble, cela reste assez convenu. Je dirai que malheureusement .J. K. Rowling ne peut pas changer les clivages qui existent entre les riches et les pauvres, les parents et les enfants ou adolescents, les hommes et les femmes, Le village de Pagford et Yarvil...
On est bien loin de la magie, on est dans l'ordinaire, le sinistre quotidien de tant de gens. Je ne suis pas complètement rentrée dans cet univers que je vis plus ou moins chaque jour. Je n'ai rien appris de fondamental. De plus, la pauvreté peut prendre bien des formes. Elle se cache parfois là où on ne l'attend pas du tout. Dans "Une place à prendre", c'est beaucoup de clichés, réels certes, mais qui ne surprennent pas. Ils n'en restent pas moins terribles et méritent d'être une nouvelle fois dévoilés à la face du monde. Si au moins cela pouvait faire avancer les choses…
Une lecture sur la société anglaise qui n'est pas toujours tirée à quatre épingle, qui doit elle aussi balayer devant sa porte et qui a bien du travail pour que tous aient une certaine égalité des chances.
Un roman tout à fait correct, qui se lit assez bien et que sa taille ne doit pas rebuter.
Les habitants de Pagford, une petite bourgade nichée dans le sud-ouest de l'Angleterre, sont en émois. Barry Fairbrother -un des membres du Conseil Paroissial qui gère la petite commune- vient de décéder brutalement des suites d'un accident vasculaire cérébral. Barry, était un membre très actif du conseil, fer de lance de l'opposition, il défendait avec beaucoup d'ardeur le quartier pauvre "Les champs" dont il était originaire ainsi que la clinique qui reçoit et soigne les toxicomanes des environs. Le siège du jeune conseiller désormais vide est très convoité par plusieurs Pagfordiens.
Pour les uns il s'agit de reprendre le flambeau de Barry, pour les autres de servir des intérêts purement personnels. La bataille pour cette place à prendre, va enflammer la jusqu'ici paisible petite communauté, va mettre à jour les secrets les plus inavouables, et déstabiliser bien des familles...
MON AVIS : Lettre à Madame Rowling
Chère Madame,
C'est avec beaucoup d'espoir voire de ferveur que j'ai débuté la lecture de "Une place à prendre". Le monde "Potterien" que vous avez si bien créé (même si vous devez une fière chandelle à Tolkien) m'avait tellement transportée, fait rêver l'adulte que j'étais déjà lorsque j'ai rencontré votre Harry Potter, que votre cause m'était déjà toute acquise. Force m'est de constater que la magie n'opère malheureusement pas à tous les coups (de baguette magique). Il m'a été très difficile de rentrer dans votre roman, ce dernier est truffé de tant de personnages et de détails, que la mise en place est laborieuse. Et il m'a fallu rassembler tout mon courage pour en poursuivre la lecture. Pourquoi autant d'ellipses, de manque de simplicité qui alourdissent un livre qui se veut une chronique sociale grinçante et pleine d'humour noir ? ( c'est ce qu'annonce le quatrième de couverture). Or point d'humour et de causticité dans ce roman-fleuve de plus de 650 pages. Quant à la comédie de moeurs, à la chronique sociale, il ne suffit pas de placer quelques vulgarités et poncifs pour écrire un tel roman. N'est pas Émile Zola qui veut, et il (...)
Il est doublement difficile de faire une chronique sur le dernier roman de J.K. Rowling. D'une part, parce qu'un grand nombre de lecteurs en parle en ce moment et d'autre part parce que la créatrice d'Harry Potter est en quelque sorte une magicienne intouchable.
Je dois avant tout reconnaître le courage de l'auteur qui a osé se lancer dans un nouveau genre après ce phénoménal succès et son aisance à écrire près de 700 pages sur un bien maigre sujet. La particularité de l'auteur réside dans le souci du détail. Tout d'abord, elle plante son décor dans le village de Pagford ( en rivalité
avec Yarvil qui développe des zones d'habitation pour personnes en difficulté sociale), installe le contexte ( la mort inattendu de Barry Fairbrother, conseiller paroissial et ardent défenseur de la zone des Champs) puis les différents protagonistes ( les pro Champs et ceux ne veulent plus de ces zones difficiles à la charge de Pagford).
Je regrette que l'essentiel du livre tourne autour de ce conflit pour la place au conseil paroissial laissée vacante par Barry, de ces basses querelles de clocher. Les personnages sont, à mon goût, trop caricaturés. Chacun campe un stéréotype différent et n'évolue pas au cours de l'histoire. J'avais un peu l'impression d'être au cœur d'un feuilleton fleuve américain, ou plutôt un mélange de deux feuilletons puisque l'auteur parle aussi bien des histoires des parents que de celles des adolescents.
La seule personne qui m'a vraiment intéressée est Krystal. Adolescente rebelle et vulgaire, elle peut toutefois reconnaître les rares personnes qui l'aident et possède sous ses fêlures une belle sensibilité. Elle est bien sûr le symbole de cette cité qui déchire les notables de Pagford et elle est pour l'auteur un beau sujet de cette adolescence difficile.
J'aurais préféré que l'auteur se concentre davantage sur ce sujet sans détailler les mesquineries d'un si grand nombre de personnages. Mais cette ambiance désespérée de femmes de Pagford ( et de leurs maris ) contribue sûrement au succès commercial du livre.
Il faut toutefois reconnaître que le dénouement est particulièrement symbolique et qu'il met en exergue toute la futilité des querelles de ces pauvres bourgeois de Pagford.
Personnellement, à part cela, je ne retire pas grand chose de ces 700 pages de rivalités.
Pagford, petite bourgade anglaise en apparence tranquille mais qui va être témoin d'un tremblement de terre le jour où un de ses illustres notables meurt. En l'occurence : Barry Fairbrother. Dévoué, altruiste, il se tournait vers les plus démunis et entrainait l'équipe féminine d'aviron et a permis à quelques-unes de ces jeunes filles de se révéler. Mais il occupait surtout un siège au conseil paroissial qui désormais reste vacant. Et ce siège intéresse grandement...
Suite à ce décès brutal, nous suivons plusieurs familles de cette petite bourgade, toutes plus ou moins
liées au personnage de Barry. Entre les riches propriétaires prêts à tout pour garder le pouvoir , et les familles beaucoup plus modestes qui vivent de petits deals et autres escroqueries, chacun va être confronté au raz de marée qui a pour déclencheur la mort de Barry.
Entre comédie de mœurs et humour noir, JK Rowling prend le parti de peindre tous les petits travers d'une petite communauté. Entre hypocrisie, jalousie, et coups bas rien n'est omis.
Un roman servi d'une belle écriture et de personnages fort charismatiques dont j'ai apprécié la lecture. L'auteur dresse le portrait plutôt pessimiste d'une société aux prises avec ses pires travers.
Alors oui ce roman n'est pas optimiste du tout mais il n'en demeure pas moins qu'il est très accrocheur et que j'avais du mal à le lâcher.
Dans la ville paisible et charmante de Pagford, un notable meurt subitement, la place de ce personnage charismatique et influent est donc à prendre... Cette situation imprévue va être le révélateur des secrets, des hypocrisies, des mensonges qui existent dans toutes les communautés...
C'est le premier roman pour adulte de J.K.Rowling, et j'avais très, très envi de le lire...
Avant de parler de ce que j'en ai pensé, je voulais m'arrêter sur la couverture de ce roman. C'est une chose que je ne fais jamais, je n'y attache pas vraiment d'importance habituellement... Mais franchement,
celle ci est tellement moche, je ne comprends pas ce qui a bien pu passé par la tête de l'éditeur...
Après cette aparté, voici ce que j'ai pensé de ma lecture.
C'est un roman teinté d'humour noir, on y trouve que peu de raison de se réjouir du monde que nous décrit J.K.Rowling, il est assez effrayant et pourtant réaliste. On pourrait lui reprocher un côté un peu caricatural et manichéen, mais je pense que l'auteur a voulu un peu grossir le trait pour appuyer sa démonstration et dénoncer les travers de notre société.
Ce livre est l’occasion pour l'auteur de nous dépeindre les moeurs plus ou moins avouable d'une ville, qui bien qu'imaginaire, n'en est pas moins crédible...
J'ai été prise dans l'intrigue, même si le début est un peu difficile car il faut intégrer les nombreux personnages, la suite se lit très bien, et j'ai eu bien du mal à interrompre ma lecture. J'ai passé un bon moment et je me suis attachée aux personnages et notamment aux adolescents qui sont parfaitement crédibles dans la description que fait l'auteur de leurs angoisses, de leurs tourments... Les adultes ne sont pas plus épargnés dans leur mesquineries, leurs égocentrismes qui les poussent à n'agir que dans leur propre intérêts sans même apercevoir les autres (la fin du roman en est l'exemple le plus révélateur...).
Tout les thèmes de la fracture sociale sont abordés (drogue, violence, pauvreté éducation...) avec justesse et sans pathos, avec un regard acerbe et sans concession.
Le style est fluide, cru, direct et juste. Ce n'est pas un roman triste, ce n'est pas un roman drôle, c'est un roman réaliste qui dépeint la société telle qu'elle est...
C'est un roman que j'attendais particulièrement car je suis une grande admiratrice de l'auteur. Je suis émerveillée par son travail sur les personnages tous aussi importants les uns que les autres, et particulièrement sur le héros du livre, Barry Fairbrother, mort mais tout de même très présent tout le long de ce livre.
Avec un style mordant très particulier J.K. Rowling nous emmène dans une société utopique toute retournée quand elle décide de faire parler ses créations. Avec leurs défauts et leurs qualités les protagonistes me font parfois penser à mon entourage. On ne sent
pas les pages filer!
Une comédie de moeurs à l'anglaise, drôle, vraie, et grave. L’intérêt est le point de vue très bien retranscrit de chacun des personnages, adultes comme enfants. Pari réussi pour JK Rowling.
totalement inattendu!!!tres bon auteur!!!!avec une écriture simple et pleine de sentiments!j'ai été totalement surprise par la lecture de ce roman...je savais que cela serait totalement différent de la saga Potter que j'ai adoré mais je ne pensais jamais être même déranger par ce bouquin....il permet de nous faire entrer dans un monde plein de sentiments différents...
Ce gros pavé de plus de 600 pages est, noir, sordide, pesant et finalement très actuel. Ici se côtoie, la drogue, la misère, la violence, « la politique », les mensonges, les secrets, la famille…
Tout d’abord je dois préciser que malgré que ça soit JK Rowling, j’ai failli abandonner ma lecture. Déjà parce qu’il y a énormément de personnage, et ensuite parce qu’il ne se passe pas grand-chose de bien croustillant dans un long premier temps. Mais j’ai préféré persévérer et finalement je n’en suis pas mécontente, car le roman vaut vraiment le coup. Malgré quelques
longueurs qui nous accompagnent tout au long du livre, et un début plutôt lent et compliqué à suivre, JK Rowling nous prouve encore une fois son talent de conteuse et son goût pour le suspense.
Je conçois que le mot suspense ici peut en étonner plus d’un, car ce n’est pas à proprement parler un roman policier, pourtant ce suspense qu’elle distille par-ci par-là, ce mystère qui entoure les protagonistes, existe réellement ici, et c’est d’ailleurs ce qui a fait que j’ai continué ma lecture sans trop d’ennui. En effet, à partir du début on se rend compte que malgré les apparences et une ambiance déjà vu, il y a des zones d’ombre qui enserrent les personnages et les font souffrir ; et ceci est encore plus ressenti, avec cette ambiance lourde, violente, difficile qui pèse sur Pagford et ses environs, du coup on veut savoir et donc pour cela continuer la lecture.
Ensuite niveau personnage et malgré qu’ils soient bien nombreux, – mais bon ensuite on s’y fait -, c’est finalement assez bien réalisé à défaut d’être vraiment fouillé. Ils ont chacun une personnalité, des désirs et des travers qui leur sont propres, et on suit très bien leur raisonnement. Maintenant je dois dire qu’ils ne m’ont pas tellement touchée. Certains parce que leurs histoires ne m’ont pas intéressée, notamment leur histoire de fesse, d’autres parce qu’ils m’étaient complètement antipathiques. Je les trouvais soit écœurant de bons sentiments, ou à l’inverse, écœurant d’être trop mauvais, et encore je ne parle pas de ceux qui ont une haute opinion d’eux même… Bref. Pour moi, tous les protagonistes sont restés loin, ils n’étaient que des personnages.
Par contre un point qui m’a un peu gêné, c’est que l’auteure est parfois un peu trop crue dans ses descriptions, sans oublier que certains de ces personnages ont une tendance à être un peu trop vulgaire à mon goût. Alors oui cela rend le contenu très réaliste, mais voilà, un peu moins je n’aurais pas dit non. Et au passage ce dernier point explique aussi, pourquoi certains personnages sont restés très loin de moi malgré tout.
En résumé c’est un livre assez sympathique à lire, même s’il faut s’accrocher au début ; mais quoi qu’il en soit, on n’est pas mécontent de cette lecture. Par contre un autre bémol c’est la couverture, elle fait un peu saigner des yeux, franchement je ne la trouve vraiment pas jolie.
La mort prématurée d'un conseiller de la petite ville de Pagford est l'occasion pour les lecteurs de découvrir les caractères et les réactions de toute la petite ville. Rowling nous décrit la médiocrité des passions humaines, et on s'attache à cette rimbambelle de personnages imparfaits. C'est bien écrit, on se délecte du style de Rowling qui transparait largement malgré le changement de style, on rit et on pleurt... bref on retrouve cette façon d'écrire qui fait marcher l'ascenseur émotionelle et qu'on avait connue dans Harry Potter au travers d'une histoire sympathique. A lire !
Lorsque PriceMinister a lancé ses match de la rentrée littéraire, je ne sais trop pourquoi j'ai tout de suite flashé sur « le premier livre pour adultes de la mère d'Harry Potter ». Pourtant, je n'ai jamais été une fan de l'univers livresque du jeune sorcier. Je n'ai d'ailleurs découvert les romans qu'il y a tout juste un mois et je suis déjà accro.
Mais revenons-en plutôt à ce qui nous intéresse vraiment ici Un place à prendre tant il y a de choses à dire. Presque autant qu'il y a de pages !
J'ai commencé très vite la lecture, au point de mettre de coté ce que j'avais
sur le feu, pour me faire une idée précise de la bête.
Pagford, petit village anglais est le théâtre d'une lutte acharnée entre les membres de son conseil communal. Lorsque le leader de l'opposition meurt subitement, les aspirations et les véhémences des habitants se dévoilent enfin. Tous les personnages entrent alors dans l'arène sociale.
L'auteur met alors la lumière hypocrisie sociale qui se noue entre les personnages et jusqu'où cela peut conduire parfois. Tous les types de personnages sont présentés ici : du père violent à l'ados mal dans sa peau en passant par la femme malheureuse dans son couple et j'en passe. Un féroce satire des mœurs de l'époque ou la loi du plus fort est toujours de mise.
Je suis entrée très facilement dans l'histoire et dans la vie des ses personnages mais à mi-parcours j'ai lâché prise. Je ne pensais jamais arrivée au bout de ma lecture. Beaucoup trop de longueurs, de personnages et de clichés notamment autour de la famille Weedon.
L'écriture de J.K Rowling est tout en simplicité, sans fioriture, permettant une lecture plus agréable, il y a déjà tant de choses à retenir notamment les liens entre les habitants de cette petite bourgade, sans ajouter à cela une écriture lourde et stylisée. Par contre, je dois avouer que j'ai été parfois gêner quand elle tombait dans un registre plus vulgaire. On peut dire à mon sens certaines choses et faire parler un certains types de personnages sans en faire trop.
En conclusion, une lecture agréable et une histoire qui tient la route mais beaucoup trop de longueurs qui plombent un peu en milieu de lecture.
Je ne met en général pas de note aux livre que je lis car c'est toujours embêtant pour moi mais là je suis bien obligée !! Je mettrai donc un 14/20.
Bonjour
C'est la première fois que je juge un livre par écrit, donc pas évident pour moi.
Quand j'ai su que c'était J.K. Rowling qui l'avait écrit, je me suis dit, Harry potter,
autant j'ai adoré ces livres, celui ci j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans, personnellement, quand un livre me captive, je le lis assez rapidement, la, par moment, il fallait presque que je me force pour prendre le livre.
Je ne pense pas que ça vient de l'auteur, ni même du livre, je pense tout simplement que ce n'est pas mon style de lecture.
j'attendais à chaque instant que l'histoire décolle,
mais comme on dit, le soufflet retombait!!
Je l'ai quand même lu jusqu'au bout, les deux dernières parties étaient un peu plus "bougeantes" si je puis dire.
Je fais le choix de ni le recommander et de pas le recommandé, chacun jugera par lui meme, ce n'est pas parce que à moi il ne m'a pas plus, qu'il ne vous plaira pas!!
Je ne connaissais pas du tout JK Rowling car ( honte a moi!!) je n'ai jamais lu les Harry Potter donc c'est une decouverte..
De plus , ayant vecu en Angleterre, je trouvais interessant de la lire. ET pour ca je n ai pas ete du tout decue. L'auteur fait une tres bonne description des " quartiers defavorises" anglais, je dirais que ca sent le vecu.
Le theme principal de ce livre est l'hypocrisie, que l'on retrouve a tout les niveaux: famille, village, quartier, entre generations. Cette hypocrisie est associee aussi avec la rivalite ( parents/enfant, homme/femme, yarvil/Pagford, pauvres/riches...)
mais tout ca avec un note d'humour et parfois des mots crus.
Dans l'ensemble j ai bien aime ce premier roman pour adultes, surement car je connais la societe anglaise. Il se lit facilement meme si parfois on s'y perd un peu avec tout ces personnages.
Maintenant , je vais pouvoir me lancer ds la lecture de la serie Harry potter.
Bonne lecture a tous
( soyez indulgents c ets ma premiere critique LOl)
j'ai bien accroché au début, les portraits d'ados bien croqués, et puis le soufflet est retombé, j'avoue avoir lu certaines pages un peu en diagonale, avant de lire d'une traite la dernière partie.
Noir c'est, noir cela reste. Pas de petite note positive ou d'espoir, on enchaîne les situations et les personnages les plus terribles les uns que les autres, jusqu'à une fin particulièrement dramatique, peinture de la société certes, mais d'une société dont on n'aurait gardé que le pire... Bref, avis mitigé
http://lecture-spectacle.blogspot.fr/2012/11/une-place-prendre-j-k-rowling.html
Le style est simple, ce n'est certes pas de la grande littérature mais ce roman se lit très bien et très facilement. Les pages défilent les unes derrières les autres sans qu'on s'en aperçoive et finalement la lecture de ce gros pavé de 680 pages se passe plutôt bien.
L'auteur arrive, par ses descriptions minutieuses, à nous faire imaginer très concrètement le décor de ce roman, un petit village où tout le monde se connaît, se juge et se critique tout en affichant des sourires de façade.
Les personnages sont également très bien présentés et si le fait qu'ils soient nombreux
est un peu perturbant au départ, on s'y fait très vite et avec un peu de concentration on arrive parfaitement à se souvenir de qui est qui. Ils sont également tous plus ou moins attachants et liés les uns aux autres par quelque chose. On suit en parallèle les adultes et les adolescents et j'ai trouvé très intéressant de voir la manière dont les adolescents influencent la vie des adultes tout en essayant de se débrouiller dans leur vie d'ado.
L'histoire en elle même est assez simple et banale, un conseiller paroissial est mort et tout le débat porte sur sa place devenue "à prendre". La campagne électorale devient alors le théâtre de diverses péripéties qui révèlent la vraie nature des personnages. Et c'est là que l'auteur exerce son incroyable talent car avec une histoire simple elle arrive à faire passer le lecteur par toutes les émotions possibles.
Avec ce roman, c'est toute la société qui est passée au crible avec toutes les questions d'actualité, l'éternelle lutte des classes entre les riches et les pauvres, les manoeuvres des "politiques" pour arriver à leurs fins.
Bref, un roman qui ne méritait certes pas tout le battage médiatique qui a été fait autour de sa sortie mais un très bon roman qui confirme, s'il en était besoin, le talent de l'auteur pour nous divertir et nous faire passer un très agréable moment de lecture.
J'ai acheté ce livre en souvenir de mes années "Harry Potter".
J'ai eu un peu de mal au début à identifier tous les personnages et à établir les différents liens entre eux. L'histoire est assez plate.
Mais au fil des pages, on s'attache à chaque protagonistes. En fin de compte, ils se ressemblent tous plus ou moins. Ils ont leur propre secret et tentent de faire bonne figure aux yeux de tous.
Au somme, j'ai plutôt bien aimé ce nouveau roman de J-K Rowling, même s'il manque ce petit quelque chose qui fait toute la différence.
On ne savait trop à quoi s'attendre avec ce dernier titre de JK Rowling, laissé sous le sceau inviolable du secret jusqu'au dernier moment.
Résolument placé sous le signe d'une littérature adulte, l'auteur nous plonge, avec une Place à prendre, dans la réalité morne du quotidien humain, par le biais de personnages plus vrais et plus lâches que nature.
Plus qu'une critique sociale anglaise, JK Rowling s'ingénie à entremêler et à exacerber les mesquineries, vilenies et autres petits égoïsmes au cœur de ce bouillon de culture que devient la petite communauté bourgeoise de Pagford.
On
se sent dans la peau d'un scientifique, l’œil braqué sur la lunette du microscope, et l'on referme le livre en se disant « La vie continue pour ces gens », avec un peu de regret et de soulagement.
Parce que je sors de ce livre avec des larmes dans les yeux et un sourire sur les lèvres. Ma crainte, en l'instant, alors que j'écris cette chronique est de parvenir à vous transmettre toutes ses sensations.
La force de J K Rowling tient dans la façon dont elle a traité tout cela : l'humour. L'humour noir, sarcastique, caustique. Avec des piques dans des dialogues. Avec des jeux de scène. Avec des personnages risibles. Avec des situations cocasses. Mais, cette narration comique ne masque pas la dure réalité de ce que nous raconte l'auteure, de ces petits drames du quotidien. L'humour
évoqué n'a rien d'un humour potache, il est susurré mesuré, présent dans des réflexions des dialogues. Il masque la dure vérité, et feutre les violences, bien présentes, les actes cruels et malsains, du viol aux coups. De calomnie en ragots, de petits crimes en actes nuisibles, le drame est là. Juste sous le masque, juste derrière l'humour tellement anglais.
J'ai parlé de chaos, et c'est bel et bien que ce J K Rowling nous a concocté. Chacun de personnage va voir sa vie perturbée. Que ce soit son épouse et ses enfants, mais la pudeur de l'auteur nous épargnera les grandes scènes miséreuses sur ce thème, mais surtout les autres, les amis plus ou moins intimes, les ennemis avoués ou cachés... Tout ce petit peuple, concerné de près ou de loin par l'élection, par les actions passées de Barry. Comme un grand pavé jeté dans la mare, alors que les gens endimanchés regardaient les petits poissons. Les voilà tous mouillés !
La vie est un long fleuve...
Dans une petite ville en Angleterre, un conseiller municipal décède brusquement; les élections qui vont se préparent vont déchaîner les passions...
Un petit village, une kyrielle de personnages, des passions autour d'une élection, des querelles de clocher, des tensions entre différents groupes sociaux, ceux qui habitent les "Champs" et ceux qui résident à Pagford, tous ces éléments habilement entremêlés permettent à J.K.Rowling de dresser un portrait au vitriol de la société. C'est drôle, bien mené et derrière une apparente farce pointe toujours un humour noir, des plus glacial parfois. Tous adultes, enfants participent de cette immense farce qui sous une apparente légèreté pointe du doigt le défauts de la société mais aussi l'égoïsme de chacun.