Addictif. J’avais du mal à lâcher ce livre pour m'endormir ou reprendre quelque travail délaissé pour cette bouchée quotidienne de lecture friandise.
Un seul être est vraiment une histoire intéressante. Au passage bien sûr, partout on complète les citations poétiques dont le livre est parsemé.L’histoire est prenante, le suspens permanent, entre le genre (cela va-t-il être une intrigue policière ?), l’identité de l’autre femme (et on se demande le rôle que Patricia a joué dans l’affaire), et enfin la présupposition qu’il va y avoir une relation amoureuse entre Anne
et le consul…
Il y a des surprises, très bien ménagées, d’abord parce qu'Anne est installée dans un tel confort affectif avec un homme qu’elle aime et semble l’aimer, qu’on ne peut guère penser qu’à un meurtre, à une histoire policière…
Et puis les deux accidents, où à chaque fois le personnage est donné pour mort, accidents qui arrivent souvent à des moments de la vie où l’on « tombe sur une pierre », pense-t-on, à des moments où le fleuve tranquille de la vie se détourne soudain, rencontre un obstacle insoupçonné.
Le personnage de Patricia est ambigu à souhait, et l’amitié n’est pas forcément un long fleuve tranquille, non, il y a de l’agacement, des travers que l’on perçoit tardivement parfois, et l’amitié qui n’est que familiarité imposée (l’ami ( e ) d’enfance) en est-elle une puisque la familiarité, justement, nous a dispensé (e ) du chemin vers l’autre, de sa découverte ?
Tout est bien mené dans l’histoire, tout est vraisemblable. Et la chute aussi, à laquelle on n'aurait jamais pensé.
un suspens très bien mené, des personnages intéressants et surprenants
Addictif. J’avais du mal à lâcher ce livre pour m'endormir ou reprendre quelque travail délaissé pour cette bouchée quotidienne de lecture friandise.
Un seul être est vraiment une histoire intéressante. Au passage bien sûr, partout on complète les citations poétiques dont le livre est parsemé.L’histoire est prenante, le suspens permanent, entre le genre (cela va-t-il être une intrigue policière ?), l’identité de l’autre femme (et on se demande le rôle que Patricia a joué dans l’affaire), et enfin la présupposition qu’il va y avoir une relation amoureuse entre Anne et le consul…
Il y a des surprises, très bien ménagées, d’abord parce qu'Anne est installée dans un tel confort affectif avec un homme qu’elle aime et semble l’aimer, qu’on ne peut guère penser qu’à un meurtre, à une histoire policière…
Et puis les deux accidents, où à chaque fois le personnage est donné pour mort, accidents qui arrivent souvent à des moments de la vie où l’on « tombe sur une pierre », pense-t-on, à des moments où le fleuve tranquille de la vie se détourne soudain, rencontre un obstacle insoupçonné.
Le personnage de Patricia est ambigu à souhait, et l’amitié n’est pas forcément un long fleuve tranquille, non, il y a de l’agacement, des travers que l’on perçoit tardivement parfois, et l’amitié qui n’est que familiarité imposée (l’ami ( e ) d’enfance) en est-elle une puisque la familiarité, justement, nous a dispensé (e ) du chemin vers l’autre, de sa découverte ?
Tout est bien mené dans l’histoire, tout est vraisemblable. Et la chute aussi, à laquelle on n'aurait jamais pensé.