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La guerre est finie pour tout le monde. Sauf pour Zofia.
Allemagne, 1945. Zofia, Juive polonaise de 18 ans, a survécu au pire. Réchappée des camps, elle a vu toute sa famille exterminée, à l'exception de son frère Abek, dont elle a été séparée.
Difficile de retrouver Abek dans un océan de disparus, avec une mémoire défaillante et sa propre vie à reconstruire. Au fil de son enquête, Zofia traverse la Pologne et l'Allemagne jusqu'à atterrir dans un camp de réfugiés, avec d'autres jeunes rescapés.
Cette famille d'adoption l'aidera-t-elle à regarder vers l'avant, ou à renouer avec son passé ?
Survivre à la guerre, oui, mais comment?
Survivre à l’abomination nazie durant la deuxième guerre mondiale était un défi, surtout quand on était juif.
Mais, une fois libérés, les prisonniers des camps ainsi que la plupart des civils devaient surmonter de tels traumatismes, que réapprendre à vivre leur paraissait illusoire.
C’est le sujet de ce roman poignant, raconté à la première personne ce qui apporte un véritable accent d’authenticité.
Zofia a vécu l’enfer, elle a vu mourir la plus grande partie de sa famille, son amnésie post traumatique est entrecoupée de cauchemars atroces, de peurs intenses., son obsession, c’est retrouver Abek, son petit frère, dont elle est séparée depuis trois ans.
Nous suivons sa quête désespérée, dans un dénuement total ce qui n’aide pas à reprendre confiance, ses rencontres, ses premiers sourires, ses déceptions, ses espoirs, et, sa mémoire retrouvée, un dénouement qui conjugue horreur et rédemption.
Quand on lit pareil roman, on ne peut qu’éprouver de la compassion, pour tous les survivants de cette tragédie.