Biographie d'Emile Bravo
Né en 1964 à Paris d'un père émigré espagnol et d'une mère française, Émile Bravo s'évertue très jeune à gribouiller tout le temps et sur tout. Rapidement, il se lance dans l'écriture dessinée et se lie dès les années 1990 aux dessinateurs du milieu ; membre de l'Atelier Nawak aux côtés de Trondheim, Blain, Sfar ou encore David B. et Tarrin, il fonde ensuite avec l'atelier des Vosges, que rejoindront Boilet, Satrapi et Boutavant.
Mais c'est avec son complice de toujours, Jean Regnaud, qu'il fait ses premières armes éditoriales avec la série Aleksis Strogonov (Dargaud), puis en auteur complet avec Les Épatantes Aventures de Jules (Dargaud) qui le fait connaître du grand public via le magazine Okapi et dont le deuxième tome lui vaut le Prix René Goscinny en 2002. Il réalise par la suite Boucle d'or et les sept ours nains (2004, Seuil Jeunesse) et Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill (2007, Gallimard Jeunesse) qui remporte le Prix Essentiel à Angoulême en 2008.
Majoritairement reconnu pour ses séries jeunesse, qu'il continue de faire paraître, Bravo réalise de nombreuses illustrations pour la presse, d'Astrapi à Spirou en passant par Je Bouquine, pour des romans (Le Club des baby-sitters d'Ann M. Martin ou Les Grandes Grandes Vacances de Michel Leydier) ou pour des publications collectives.
C'est en 2008 que son plus vaste projet voit le jour - créer son Spirou dans un contexte précédant la Seconde Guerre mondiale - grâce au Journal d'un ingénu, initialement pensé comme un one-shot.
Cette aventure inédite du jeune groom recueille très vite les louanges de la critique et multiplie les récompenses : Prix des libraires, Grand Prix RTL, Prix Diagonale et Prix du meilleur album chez BDGest'Arts en 2008 ; Prix Essentiel à Angoulême, Prix des Cheminots et Prix "Le Peng" de la meilleure BD européenne en 2009 ; Prix littéraire jeunesse en 2010.
Fort de son succès et conscient qu'il n'avait pas tout dit, Émile Bravo se consacre depuis une décennie à la suite de cette histoire, immergeant Spirou dans les affres de l'Occupation.
Quatre tomes composeront cette longue aventure de 300 pages intitulée L'Espoir malgré tout. Le premier album de cette tétralogie, sous-titré "Un mauvais départ", sort en octobre 2018 en même temps que la réédition du Journal d'un ingénu augmentée d'un récit court : "La Loi du plus fort". Les tomes suivants paraîtront respectivement en 2019 ("Un peu plus loin vers l'horreur") et 2020 ("Un départ vers la fin" et "Une fin et un nouveau départ").
Né en 1964 à Paris d'un père émigré espagnol et d'une mère française, Émile Bravo s'évertue très jeune à gribouiller tout le temps et sur tout.
Rapidement, il se lance dans l'écriture dessinée et se lie dès les années 1990 aux dessinateurs du milieu ; membre de l'Atelier Nawak aux côtés de Trondheim, Blain, Sfar ou encore David B. et Tarrin, il fonde ensuite avec l'atelier des Vosges, que rejoindront Boilet, Satrapi et Boutavant. Mais c'est avec son complice de toujours, Jean Regnaud, qu'il fait ses premières armes éditoriales avec la série Aleksis Strogonov (Dargaud), puis en auteur complet avec Les Épatantes Aventures de Jules (Dargaud) qui le fait connaître du grand public via le magazine Okapi et dont le deuxième tome lui vaut le Prix René Goscinny en 2002.
Il réalise par la suite Boucle d'or et les sept ours nains (2004, Seuil Jeunesse) et Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill (2007, Gallimard Jeunesse) qui remporte le Prix Essentiel à Angoulême en 2008.
Majoritairement reconnu pour ses séries jeunesse, qu'il continue de faire paraître, Bravo réalise de nombreuses illustrations pour la presse, d'Astrapi à Spirou en passant par Je Bouquine, pour des romans (Le Club des baby-sitters d'Ann M.
Martin ou Les Grandes Grandes Vacances de Michel Leydier) ou pour des publications collectives.
C'est en 2008 que son plus vaste projet voit le jour - créer son Spirou dans un contexte précédant la Seconde Guerre mondiale - grâce au Journal d'un ingénu, initialement pensé comme un one-shot. Cette aventure inédite du jeune groom recueille très vite les louanges de la critique et multiplie les récompenses : Prix des libraires, Grand Prix RTL, Prix Diagonale et Prix du meilleur album chez BDGest'Arts en 2008 ; Prix Essentiel à Angoulême, Prix des Cheminots et Prix "Le Peng" de la meilleure BD européenne en 2009 ; Prix littéraire jeunesse en 2010.
Fort de son succès et conscient qu'il n'avait pas tout dit, Émile Bravo se consacre depuis une décennie à la suite de cette histoire, immergeant Spirou dans les affres de l'Occupation. Quatre tomes composeront cette longue aventure de 300 pages intitulée L'Espoir malgré tout. Le premier album de cette tétralogie, sous-titré "Un mauvais départ", sort en octobre 2018 en même temps que la réédition du Journal d'un ingénu augmentée d'un récit court : "La Loi du plus fort".
Les tomes suivants paraîtront respectivement en 2019 ("Un peu plus loin vers l'horreur") et 2020 ("Un départ vers la fin" et "Une fin et un nouveau départ").
Journal d'un ingénu
La découverte de ce « Journal d’un ingénu » est un véritable coup de cœur. Dans celui-ci, Emile Bravo nous conte de manière magistrale l’histoire de Spirou.
Tout débute en 1938, Jean-Baptiste, jeune orphelin qui, suite à un accident dans l’orphelinat de St Pancrace, finit par se voir contraint de travailler comme groom dans un hôtel à Bruxelles. L’histoire poursuit alors son cours à l’été 1939 où Jean-Baptiste, désormais surnommé Spirou (à vous de lire la bande dessinée pour connaître l’origine du surnom), va voir sa vie complètement bouleversée par les évènements alors en cours dans le Moustic Hôtel (négociations secrètes concernant le sort de la Pologne) et les rencontres qu’il va y effectuer.
On ne peut être que touché par le personnage de Spirou (naïf, innocent et dévoué).
Une bande dessinée magnifique et passionnante. Un gros coup de cœur !