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2004. La Joconde a été volée, mettant la presse internationale en émoi. Quatre personnes qui ne se connaissent pas, reçoivent, chacune d’elles, un morceau du tableau de Léonard de Vinci. Dans le colis, se trouve, également, une carte de visite sans nom, avec une citation et une invitation mystérieuse, dans une chapelle en Toscane.
Théo est un avocat qui n’exerce plus, Magnus est un scientifique au passé secret, Barbara, une femme surmenée et Vittorio est un prêtre qui doute de sa foi. Ils ne comprennent pas ce qui les réunit. Cependant, chacun semble détenir une réponse à
l’énigme qu’un mystérieux commanditaire leur impose. En effet, un compte à rebours a commencé. Les premières conséquences ont été annoncées par l’enlèvement d’un homme puissant, le créateur des laboratoires MicroLab.
Les quatre héros comprennent que les réponses se trouvent dans leur histoire et dans ce qu’ils représentent. En effet, les messages qu’ils doivent décoder concernent quatre piliers de la civilisation occidentale : le libéralisme économique, l’individualisme, la science et la démocratie. Ces notions sont des valeurs saines, mais elles sont souvent détournées, aboutissant à l’opposé de leur fondement originel. C’est ainsi que la volonté de gain financier ne tient plus compte de la vie humaine, que l’eugénisme prend le pas sur la science, que l’individualisme écrase le collectif, etc. Et le décompte continue…
Skidamarink est le premier roman de Guillaume Musso. Introuvable, ou alors sur des sites d’occasion à des prix exorbitants, il a été réédité par les Éditions Calmann-Lévy, le 30 septembre 2020. Il me semble être précurseur des romans policiers que l’auteur a publiés, ces dernières années. Il ne contient pas la part de fantastique qui empreint ses romans suivants, mais on ressent la patte de l’auteur qui fait tourner les pages à toute vitesse et qui rend impatient de pouvoir reprendre la lecture. Je n’ai pas cherché à savoir ce qui me plaisait, je me suis laissé porter par le plaisir. On peut être tatillon et lui reprocher quelques petits défauts imputables à un premier roman. Mais que valent-ils face à cette frénésie qui m’a emportée ? J’avais envie de connaître l’objectif, ainsi que l’identité du mystérieux marionnettiste, certaines situations m’ont angoissée et j’ai été sensible aux valeurs au sujet desquelles l’auteur mène une réflexion. J’ai été surprise que, dans ce roman, écrit en 2001, l’auteur avait anticipé l’évolution de notre société. Avec le recul de 2020, c’est fascinant.
Conclusion
Skidamarink est un roman que j’ai adoré et qui m’a pris du temps de sommeil, car souvent, un retournement m’empêchait de l’arrêter. Ce sentiment d’addiction est l’essentiel, c’est lui qui procure la joie de lire. Je remercie les Éditions Calmann-Lévy d’avoir permis aux lecteurs de découvrir la genèse de la carrière de Guillaume Musso.
Un Da Vinci Code échoué
Avec une intrigue plus que bancale, aucune recherche approfondie sur les théories avancées, des scènes gênantes et mal amenée...
Très difficile à lire et encore plus à apprécier.