Roman court (245 pages dans sa version poche) en rapport aux pavés dont nous habitue aujourd'hui Stephen King alias Richard Bachman, Running Man est un roman d'anticipation dystopique (contre-utopique) de la trempe de 1984 de George Orwell ou de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury et qui imagine l'Amérique en 2025 sous la dictature et en proie à une terrible crise économique. Le Libertel, allégorie de notre téléviseur adoré sert de contrôle des esprits et ne diffuse plus que sur un seul canal et un genre unique de programmes, les jeu. Ben Richard, chômeur et père d'une petite fille malade
décide de participer aux sélections pour pouvoir acheter des médicaments et la sauver. "Réussisant" celles-ci, il participe au jeu roi du Libertel, "La Grande Traque" où il devra survivre le plus longtemps possible, poursuivi par "Les chasseurs" et épié par tous les citoyens cherchant la récompense. Et contre toute attente Richard va s'avérer être le meilleur candidat que le programme n'a jamais connu.
Chapitré de façon originale au compte à rebours (de 100 à 0), Running Man est un roman qui a longtemps été boudé par les fans du King, la couverture représentant la tête Arnold Schwarzenegger, icone kitsch y étant forcement pour quelque chose. Depuis quelques années, ce n'est plus le cas (merci Le Livre de Poche) et le roman a tout pour redevenir un must du roman de SF d'anticipation alors qu'une de ses pales copies, Hunger Games surfe sur la vague du succès.
Mais au fait, avec l’avènement de la TV réalité, Running Man est-il toujours vraiment une dystopie ?
AL
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/12/running-man-de-stephen-king-et-son.html
Running man
Mon deuxième Stephen King après Misery que j'avais adoré. Je n'ai pas aimé celui-ci. Jusqu'au bout j'ai espéré être transportée par cette lecture mais je ne sais pas pourquoi, ça n'a pas pris.
L'univers dystopique de ce roman fait évidemment penser à 1984. Le monde est devenu une immense dictature, une terrible crise économique et écologique touche les plus pauvres. Le Réseau contrôle tout notamment au moyen du Libertel, télévision qui ne diffuse plus qu'une chaîne uniquement dédiée au Jeux. Parce qu'il a besoin d'argent pour sauver sa fille malade, Ben Richards, chômeur et révolté, décide de participer au jeu La Grande Traque.
Les chapitres sont construits sous forme de compte à rebours. On suit la proie, Ben Richards, fuir par tous les moyens ses chasseurs. Je m'attendais à un récit plus haletant. J'ai trouvé ça trop rapide, avec un suspens trop peu développé et des personnages soit fades soit détestables.
La fin est bien trouvée et vient rattraper ces chapitres assez pénibles à partir de la prise d'otage.
Vite un autre Stephen King pour oublier celui-ci !