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« L'ONU est morte », dit la rumeur. Ou en tout cas moribonde. De défaite en défaite, elle ne montre qu'impuissance. Mais l'ONU en déroute, n'est pas l'ONU. C'est la politique des États - et précisément leur confiscation de l'ONU et du droit international - qui empêche l'Organisation de remplir la mission pour laquelle elle a été créée.
Cet ouvrage prend le contre-pied de la critique "médiatique" de l'ONU et du "nouvel ordre mondial".
Se fondant sur des événements d'actualité, comme la guerre du Golfe, la guerre Iran-Irak, les attentats terroristes contre les vols de la Pan-Am et de UTA, les opérations de l'ONU en Somalie, en ex-Yougoslavie ou au Rwanda, la poursuite des criminels de guerre, la question des armements nucléaires, il démontre comment les États écartent, en réalité, les règles du droit international, tout en prétendant les renforcer.
Il oppose ainsi au traitement - principalement politique et militaire - de ces événements, une lecture du droit international, fondée sur la responsabilité individuelle. Il analyse, par ailleurs, la théorisation de la "faiblesse du droit international", qui conduit souvent les spécialistes à légitimer son inapplication.
Se fondant également sur l'expérience judiciaire de l'association européenne Droit contre raison d'État, que l'auteur a présidée durant les dix dernières années, cet essai explore des pistes réalistes de réappropriation des organisations et de la justice internationales par les citoyens.
Il porte un éclairage nouveau sur le droit international, qu'il permet d'examiner non plus seulement dans la traditionnelle perspective horizontale - interétatique - mais aussi dans la relation verticale États-citoyens.