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autobiographique
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drame
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apprentissage
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social
Martin Eden est un jeune marin lorsque, à la suite d'une rixe dans laquelle il sauve un jeune bourgeois, il se retrouve introduit dans ce monde socialement à l'opposé du sien et y fait la rencontre de Ruth (dont il tombera amoureux) mais y découvre aussi la littérature et l'envie de connaissance.
Cette envie provenant du désir de séduire la jeune sœur du bourgeois mais aussi de combler ses lacunes en matière de savoir, de connaissance du "grand monde" va le pousser à la création artistique, à la production de savoir, l'éloignant de son métier d'origine, dans une quête frénétique
de la publication de ses œuvres.
Grand roman d'apprentissage, le texte de Jack London, fortement autobiographique, nous fait suivre les évènements de la vie de ce jeune homme en pleine évolution, qui montre un grand talent à assimiler mais aussi à créer lui-même le savoir. Mais cet aspect qui pourrait sembler totalement bénéfique va lui apporter d'autres malheurs, à commencer par des problèmes financiers puisqu'il ne peut travailler à ses écrits tout en gagnant sa vie par ailleurs. On le voir alors mettre sa carrière entre parenthèses pour travailler comme un forcené dans une blanchisserie, se remettre à envoyer des tonnes de manuscrits à des revues, empiler les réponses négatives le poussant à mettre ses affaires (habits, objets...) en gage pour avoir de quoi manger et payer ses dettes.
Compter le moindre sou et espérer devient alors le pain quotidien de Martin.
A côté de cela il fait des rencontres, certaines éclairantes comme ces jeunes philosophes passionnés et surtout le poète Brissenden avec qui il nouera une relation très forte, mais aussi d'autres lui montrant le revers de la médaille comme ce juge avec qui il aura une altercation ou encore ce jeune journaliste qui détournera la vérité nuisant ainsi à Martin.
D'une manière générale, le jeune auteur se heurte au mépris de la classe bourgeoise qui dénigre ses travaux et le juge trop socialiste ainsi qu'à sa famille lui reprochant son inactivité (alors que Martin travaille tellement sur ses lectures et ses écrits qu'il ne dort que 4 heures par nuit) ; mais le pire coup vient de Ruth qui, influencée par l'éducation bourgeoise qu'elle a reçu et par l'opinion de ses parents, en vient à vouloir manipuler Martin, le changer, le faire arrêter de fumer, lui faire accepter un poste honorable au lieu de continuer dans sa voie littéraire, bref le modeler à sa guise.
Par la suite Martin connaîtra le succès mais loin de satisfaire ses rêves cela le détruira un peu plus en s'accompagnant du dur revers de la médaille...
Jack London signe un long roman sur les revers de la vie d'écrivain, sur la fin des illusions quant au monde de la classe supérieure, sur le monde de l'édition aussi et le revers du succès. Mais aussi sur l'amour, l'individualisme et l'apport de la connaissance et de la simplicité.
Le récit est écrit avec brio, nuance et dépeint un monde que l'on apprend à connaître en même temps que le personnage à tel point que l'on se retrouve captivé et investi comme rarement dans une œuvre littéraire.
A lire absolument !
Grand roman d'apprentissage.
Martin Eden est un jeune marin lorsque, à la suite d'une rixe dans laquelle il sauve un jeune bourgeois, il se retrouve introduit dans ce monde socialement à l'opposé du sien et y fait la rencontre de Ruth (dont il tombera amoureux) mais y découvre aussi la littérature et l'envie de connaissance.
Cette envie provenant du désir de séduire la jeune sœur du bourgeois mais aussi de combler ses lacunes en matière de savoir, de connaissance du "grand monde" va le pousser à la création artistique, à la production de savoir, l'éloignant de son métier d'origine, dans une quête frénétique de la publication de ses œuvres.
Grand roman d'apprentissage, le texte de Jack London, fortement autobiographique, nous fait suivre les évènements de la vie de ce jeune homme en pleine évolution, qui montre un grand talent à assimiler mais aussi à créer lui-même le savoir. Mais cet aspect qui pourrait sembler totalement bénéfique va lui apporter d'autres malheurs, à commencer par des problèmes financiers puisqu'il ne peut travailler à ses écrits tout en gagnant sa vie par ailleurs. On le voir alors mettre sa carrière entre parenthèses pour travailler comme un forcené dans une blanchisserie, se remettre à envoyer des tonnes de manuscrits à des revues, empiler les réponses négatives le poussant à mettre ses affaires (habits, objets...) en gage pour avoir de quoi manger et payer ses dettes.
Compter le moindre sou et espérer devient alors le pain quotidien de Martin.
A côté de cela il fait des rencontres, certaines éclairantes comme ces jeunes philosophes passionnés et surtout le poète Brissenden avec qui il nouera une relation très forte, mais aussi d'autres lui montrant le revers de la médaille comme ce juge avec qui il aura une altercation ou encore ce jeune journaliste qui détournera la vérité nuisant ainsi à Martin.
D'une manière générale, le jeune auteur se heurte au mépris de la classe bourgeoise qui dénigre ses travaux et le juge trop socialiste ainsi qu'à sa famille lui reprochant son inactivité (alors que Martin travaille tellement sur ses lectures et ses écrits qu'il ne dort que 4 heures par nuit) ; mais le pire coup vient de Ruth qui, influencée par l'éducation bourgeoise qu'elle a reçu et par l'opinion de ses parents, en vient à vouloir manipuler Martin, le changer, le faire arrêter de fumer, lui faire accepter un poste honorable au lieu de continuer dans sa voie littéraire, bref le modeler à sa guise.
Par la suite Martin connaîtra le succès mais loin de satisfaire ses rêves cela le détruira un peu plus en s'accompagnant du dur revers de la médaille...
Jack London signe un long roman sur les revers de la vie d'écrivain, sur la fin des illusions quant au monde de la classe supérieure, sur le monde de l'édition aussi et le revers du succès. Mais aussi sur l'amour, l'individualisme et l'apport de la connaissance et de la simplicité.
Le récit est écrit avec brio, nuance et dépeint un monde que l'on apprend à connaître en même temps que le personnage à tel point que l'on se retrouve captivé et investi comme rarement dans une œuvre littéraire.
A lire absolument !