Si vous aimez les histoires cauchemardesques, celles qui parlent du Mal à l’état pur, avec des « êtres » effrayants, des endroits glauques, des monstres abominables et du sang à profusion, ce livre est fait pour vous.
Si en plus vous raffolez des atmosphères façon westerns sanglants et répliques assassines, stoppez tout et allez vous procurer Little Heaven, le dernier roman de Nick Cutter.
Alternant entre deux périodes, 1965/66 et 1980, l’auteur nous entraîne dans une aventure en tous points horrifiante.
1965 : Micah, Minerva et Eb, trois tueurs professionnels qui étaient bien
partis pour s’entretuer vont finalement devoir faire équipe pour se sortir du pétrin dans un premier temps, puis pour partir à la recherche d’un enfant retenu dans une secte.
Il s’avèrera que c’est bien plus que cela. Little Heaven est le berceau du mal incarné.
1980 : 15 ans se sont écoulés, et nos trois acolytes vont devoir se réunir pour tenter de retrouver la fille de Micah, et repartir pour Little Heaven, endroit honni et plus terrifiant que jamais.
Bêtes immondes, entités malfaisantes, et morts violentes, cruelles et sanglantes sont donc au rendez-vous dans ce roman.
Mais il y a plus.
Une atmosphère, très bien décrite. Pesante. Stressante. Oppressante à souhait.
Des personnages forts. Cabossés. Fêlés. Profondément humains pour certains. Particulièrement diaboliques pour d’autres.
Une histoire, très bien construite. Ancrée. Addictive.
Des dialogues savoureux. Sincèrement, je pense que c’est ce qui m’a le plus accrochée.
Un mélange de vulgarité dosée et de politesse à l’ancienne. Des reparties aux petits oignons. Des inventions d’expressions aussi fines que rocambolesques.
Un décalage entre les phénomènes et le phrasé qui est tout bonnement jubilatoire.
Et un objet livre magnifique : le format, la qualité du papier, la couverture, et une mise en page attirent le regard et mettent l’histoire particulièrement en valeur.
Des dessins, disséminés de ci de là au fil des pages, apportent un vrai plus à cette lecture, facilitant encore plus l’immersion dans cet environnement sombre et angoissant.
Donc, si vous aimez avoir peur, foncez. Vous avez là de quoi passer de belles nuits blanches...
Le savant mélange d'une histoire terrifiante et de dialogues savoureux.
Si vous aimez les histoires cauchemardesques, celles qui parlent du Mal à l’état pur, avec des « êtres » effrayants, des endroits glauques, des monstres abominables et du sang à profusion, ce livre est fait pour vous.
Si en plus vous raffolez des atmosphères façon westerns sanglants et répliques assassines, stoppez tout et allez vous procurer Little Heaven, le dernier roman de Nick Cutter.
Alternant entre deux périodes, 1965/66 et 1980, l’auteur nous entraîne dans une aventure en tous points horrifiante.
1965 : Micah, Minerva et Eb, trois tueurs professionnels qui étaient bien partis pour s’entretuer vont finalement devoir faire équipe pour se sortir du pétrin dans un premier temps, puis pour partir à la recherche d’un enfant retenu dans une secte.
Il s’avèrera que c’est bien plus que cela. Little Heaven est le berceau du mal incarné.
1980 : 15 ans se sont écoulés, et nos trois acolytes vont devoir se réunir pour tenter de retrouver la fille de Micah, et repartir pour Little Heaven, endroit honni et plus terrifiant que jamais.
Bêtes immondes, entités malfaisantes, et morts violentes, cruelles et sanglantes sont donc au rendez-vous dans ce roman.
Mais il y a plus.
Une atmosphère, très bien décrite. Pesante. Stressante. Oppressante à souhait.
Des personnages forts. Cabossés. Fêlés. Profondément humains pour certains. Particulièrement diaboliques pour d’autres.
Une histoire, très bien construite. Ancrée. Addictive.
Des dialogues savoureux. Sincèrement, je pense que c’est ce qui m’a le plus accrochée.
Un mélange de vulgarité dosée et de politesse à l’ancienne. Des reparties aux petits oignons. Des inventions d’expressions aussi fines que rocambolesques.
Un décalage entre les phénomènes et le phrasé qui est tout bonnement jubilatoire.
Et un objet livre magnifique : le format, la qualité du papier, la couverture, et une mise en page attirent le regard et mettent l’histoire particulièrement en valeur.
Des dessins, disséminés de ci de là au fil des pages, apportent un vrai plus à cette lecture, facilitant encore plus l’immersion dans cet environnement sombre et angoissant.
Donc, si vous aimez avoir peur, foncez. Vous avez là de quoi passer de belles nuits blanches...