-
Inattendu
-
Amour
-
mort
-
Portugal
-
Bica
-
Galao
-
café
" Celle qui est ici, dans la salle de bain de la chambre 314, en train de percer un préservatif, c'est Bica ( 1,49m; boisson préférée : le galao"
Bica, femme de chambre dans le Petit Hôtel du Cocher, vient de perdre sa mère, Maria Teves "(1,64m;boisson préférée : le bica, un expresso portugais, très fort, à réveiller les morts)", qui occupait le poste de gouvernante dans ce même hôtel. Folle amoureuse d'un certain Galao avec qui elle a passé quelques minutes de pur bonheur dans la chambre Tante- Gitta , elle n'a de cesse de se raccrocher à ce qu'elle croit être une belle histoire
d'amour. Pourtant Gilbert Kinderman, son galao au parfum de café corsé, est marié et volage. Tous autour d'elle la mettent en garde contre ce coureur de jupons pour qui elle n'est qu'une conquête facile de plus. D'ailleurs, n'a-t-il pas eu une aventure avec Madame, la propriétaire de l'hôtel ? Alors que l'établissement est en émoi suite aux menaces de Mme Kinderman, journaliste qui entend dévoiler une sombre affaire de prostitution dans l'hôtel, Bica découvre avec émotion que sa mère ... n'est pas morte ! Un seul objectif désormais : cacher sa mère aux yeux de tous en la maintenant dans sa chambre, faire éclater au grand jour son amour pour Galao et autoriser sa mère de rejoindre le royaume des cieux en permettant à une autre vie d'arriver (d'où les préservatifs percés ! ). Mais ce serait oublier la petite famille qui compose le personnel de l'hôtel : Madame, son fils Morten, M Klaus et le Docteur, que des liens fort unissent autour de la défunte Maria et de son inimitable café.
Voici un roman original, par son contenu comme par sa forme. Sur un air de fado, Paul Mesa nous convie à suivre Bica ( qui doit son nom à un petit café que les portugais affectionnent) dans sa quête sentimentale.
On dit que les portugais affectionnent leur café au point qu'ils lui donnent de petits noms affectueux : bica, galao... L'instant de la dégustation est un moment d'exception, de partage que nous livre ce roman de Paul Mesa qui n'a de cesse de présenter ses personnages comme un bon arabica ou au contraire comme un café édulcoré, selon la personnalité de chacun. Seul le café de Maria recueille tous les suffrages, au point que M Klaus, cuisiner de l'hôtel, "1,86 m; boisson préférée : l'othello, un expresso sur un chocolat chaud", s'évertue à en reconstituer la recette (qui entre nous soit dit nous est offerte à la fin du livre... mais chuuut !). On lira donc le roman comme un bon café, en prenant son temps, en goûtant l'humour de Paul Mesa, la convivialité de la cuisine de M Klaus à l'heure du café en compagnie du Docteur, la jovialité d'une Maria revenue d'entre les morts et les péripéties de Bica.
Amour et café
" Celle qui est ici, dans la salle de bain de la chambre 314, en train de percer un préservatif, c'est Bica ( 1,49m; boisson préférée : le galao"
Bica, femme de chambre dans le Petit Hôtel du Cocher, vient de perdre sa mère, Maria Teves "(1,64m;boisson préférée : le bica, un expresso portugais, très fort, à réveiller les morts)", qui occupait le poste de gouvernante dans ce même hôtel. Folle amoureuse d'un certain Galao avec qui elle a passé quelques minutes de pur bonheur dans la chambre Tante- Gitta , elle n'a de cesse de se raccrocher à ce qu'elle croit être une belle histoire d'amour. Pourtant Gilbert Kinderman, son galao au parfum de café corsé, est marié et volage. Tous autour d'elle la mettent en garde contre ce coureur de jupons pour qui elle n'est qu'une conquête facile de plus. D'ailleurs, n'a-t-il pas eu une aventure avec Madame, la propriétaire de l'hôtel ? Alors que l'établissement est en émoi suite aux menaces de Mme Kinderman, journaliste qui entend dévoiler une sombre affaire de prostitution dans l'hôtel, Bica découvre avec émotion que sa mère ... n'est pas morte ! Un seul objectif désormais : cacher sa mère aux yeux de tous en la maintenant dans sa chambre, faire éclater au grand jour son amour pour Galao et autoriser sa mère de rejoindre le royaume des cieux en permettant à une autre vie d'arriver (d'où les préservatifs percés ! ). Mais ce serait oublier la petite famille qui compose le personnel de l'hôtel : Madame, son fils Morten, M Klaus et le Docteur, que des liens fort unissent autour de la défunte Maria et de son inimitable café.
Voici un roman original, par son contenu comme par sa forme. Sur un air de fado, Paul Mesa nous convie à suivre Bica ( qui doit son nom à un petit café que les portugais affectionnent) dans sa quête sentimentale.
On dit que les portugais affectionnent leur café au point qu'ils lui donnent de petits noms affectueux : bica, galao... L'instant de la dégustation est un moment d'exception, de partage que nous livre ce roman de Paul Mesa qui n'a de cesse de présenter ses personnages comme un bon arabica ou au contraire comme un café édulcoré, selon la personnalité de chacun. Seul le café de Maria recueille tous les suffrages, au point que M Klaus, cuisiner de l'hôtel, "1,86 m; boisson préférée : l'othello, un expresso sur un chocolat chaud", s'évertue à en reconstituer la recette (qui entre nous soit dit nous est offerte à la fin du livre... mais chuuut !). On lira donc le roman comme un bon café, en prenant son temps, en goûtant l'humour de Paul Mesa, la convivialité de la cuisine de M Klaus à l'heure du café en compagnie du Docteur, la jovialité d'une Maria revenue d'entre les morts et les péripéties de Bica.