C’est à travers ce que raconte Nelly, la domestique du domaine, à Mr Lockwood, le nouveau voisin de Heathcliff, que nous faisons connaissance de l’histoire de la famille de nombreuses années après les faits… C’est donc une véritable composition enchâssée que Emily Brontë et, outre la saga familiale, nous avons affaire aux commentaires et remarques de Nelly et de son interlocuteur… ce qui peut perdre facilement le lecteur ! Le récit est très dense, voire oppressant. L’auteur ne nous laisse aucune minute de répit.
Concernant l’histoire, elle n’est pas tout à fait
palpitante… Certaines scènes n’en finissent pas… Toutes ces morts, toutes ces naissances et toutes ces ellipses littéraires sont d’un ennui ! Difficile d’avoir plaisir à en savoir plus car on nous en donne trop ! Trop d’informations et de descriptions tuent l’intérêt du lecteur…
Ce roman très psychologique, très glauque, ne s’inscrit pas dans un contexte particulier. Certes, on a un panel de dates entre les mains mais il ne se pose pas dans un contexte historique.
Les personnages possèdent des relations complexes.
Les personnages sont vicieux, malsains, manipulateurs, ignobles, caractériels, parfois totalement idiots, et les situations sont révoltantes !
En lisant Les Hauts de Hurle-Vents, On ressent une palette fort complète de sentiments.
Je crois bien avoir ressentis la palette complète des sentiments en lisant ce roman.
L’histoire d’amour extrêmement complexe entre Catherine et Heathcliffenvoûte.
Les excès violents et haineux de certains personnages font sincèrement peur tandis que certains comportements soumis ou capricieux agacent.
Certains personnages peuvent horrifier ou encore indigner les lecteurs de ce grand classique anglais !
On ne peut que deviner et être marqué par certaines évidences comme ces histoires d’incestes. Cela semble obnubiler Emily Brontë ! C’est un peu… bizarre ?, spécial ?… ces histoires de consanguinité ! Néanmoins, le lecteur peut se montrer choqué, ce qui est bien compréhensible.
Les relations entre les personnages se balancent entre passion, trahison, vengeance, haine, mépris, indifférence… Ne parlez pas d’amour mais plutôt de passion destructrice !
Bon, en bref, ce roman révèle la vilainie de la nature humaine, ce qui donne un roman tristement indigeste et des personnages tout sauf attachants !
Concernant les décors et paysages, ils sont, eux, magnifiquement bien écrit. Ils se dressent parfaitement devant nos yeux au fur et à mesure des pages. La lande, Thrushcross, Grange, les Hauts de Hurle-Vents…sont authentiques, sauvages et charmants.
Ce roman gothique est une lecture un peu trop épuisante physiquement et moralement.
http://lireparelora.wordpress.com/2012/01/10/en-bref-1/
Cela n'a pas pris une ride
je l'ai lu pour la première fois, j'étais au collège et j'ai été bouleversé par tant d'amour et tant de haine.
je l'ai relu à 36 ans et les sentiments ont été les même, comment peut on aimé a ce point, comment les sentiments passent de génération en génération.
toujours aussi beau, une écriture intemporelle