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Une fresque formidable. Une grande histoire d'amour.
La création, durant la guerre, d'un kibboutz en République dominicaine...
À Vienne, en 1932, au milieu du joyeux tumulte des cafés et de l'opéra, Wilhelm, journaliste, rencontre Almah, la femme de sa vie. L'antisémitisme enfle, et, après l'Anschluss, la violence quotidienne les terrifie. Myriam, la sour de Wilhelm est partie aux États-Unis ; leurs parents, eux, ne peuvent quitter leur pays natal.
Déchiré, mais bien décidé à sauver Almah et leur jeune fils, Wilhelm se résout à fuir l'Autriche.
Suisse, 1939. Dans un camp de réfugiés, le jeune couple et leur petit Frederick sont bloqués, leurs passeports ne sont pas en règle. La situation semble inextricable jusqu'à ce qu'un homme leur offre une porte de sortie : fonder un kibboutz en République dominicaine. Pour complaire aux Américains, le dictateur local, Trujillo, a en effet offert 100 000 visas à des Juifs en provenance du Reich.
Les " exilés volontaires " débarquent sur la côte nord de l'île, au milieu de la jungle tropicale. Là, tout est à construire, une ville et une vie. Wilhelm et Almah devront apprendre à travailler sous un soleil de feu et à jouir d'une vie simple, loin de l'effervescence autrichienne. Ce sera pour eux l'occasion, peut-être, de se réinventer et de prendre racine.
Fondée sur des faits réels et des témoignages, cette fresque au souffle romanesque admirable révèle un pan méconnu de l'histoire mondiale.
Elle parle du sort des individus pris dans les turbulences du temps, de la perte des rêves de jeunesse, de la douleur de l'exil et de la quête des racines.
Le Monde d'après
Ce premier roman est une réussite. L'auteure, se mettant à la fois dans les pensées du héros, Wilhelm, Autrichien juif, journaliste, et dans le regard des évènements historiques tragiques, nous donne à lire un journal intime d'une grande émotion. Elle nous délivre avec délicatesse et puissance, les vies meurtries des Juifs autrichiens dès 1933, les choix courageux, soit vivre et fuir pour une errance dans un Monde hostile aux émigrés juifs, soit se suicider comme Stefan Sweig pour ne pas connaître le monde d'après, la perte de la douce Autriche. Je finis ce très beau roman le jour de l'anniversaire des 70 ans de la création de l'Etat d'Israël. Je suis touchée, notre Monde nous permet-il de nous enraciner où nous le désirons....Ce roman est un très beau roman d'amour qui réchauffe le coeur.
Catherine F.